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Accueil - Information professionnelle sur Beovu 120mg/1ml - Changements - 15.06.2022
36 Changements de l'information professionelle Beovu 120mg/1ml
  • -Beovu est indiqué dans le traitement de la forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA).
  • +Beovu est indiqué dans le traitement de la forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et de l'œdème maculaire diabétique (OMD).
  • +Forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA)
  • +Œdème maculaire diabétique (OMD)
  • +La dose recommandée de Beovu est de 6 mg (0,05 ml), administrée par injection intravitréenne, les cinq premières injections étant effectuées toutes les 6 semaines. Beovu est ensuite administré toutes les 12 semaines (3 mois). Le médecin peut déterminer les intervalles de traitement sur une base individuelle en fonction de l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des paramètres anatomiques. Pour les patients dont la maladie est active, un traitement toutes les 8 semaines (2 mois) pourrait être envisagé (voir «Propriétés/Effets»); cependant, l'intervalle de traitement ne doit pas être inférieur à 8 semaines (2 mois) (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • -Des événements de vascularite rétinienne et/ou d'occlusion vasculaire rétinienne ont été rapportés chez des patients traités par Beovu. Chez les patients concernés, le traitement par Beovu doit être arrêté. Les cas décrits de vascularite rétinienne et d'occlusion rétinienne sont des événements indésirables à médiation immunitaire et ils peuvent survenir après la première injection intravitréenne. Ces événements sont généralement associés à une inflammation intraoculaire (c.-à-d. qu'une inflammation intraoculaire représente un éventuel facteur de risque de ces effets indésirables). Pour réduire le risque d'une vascularite rétinienne et/ou d'une occlusion vasculaire rétinienne, les patients développant une inflammation intraoculaire sous traitement par Beovu doivent être surveillés de près. En plus, l'incidence d'inflammations intraoculaires en fonction du statut des anticorps anti-brolucizumab (ADA) a été examinée avant et pendant le traitement par Beovu. L'analyse correspondante des données des études de phase III (HAWK et HARRIER) a révélé que les patients présentant une réaction immunitaire à Beovu (induction ou stimulation d'ADA) présentent un risque beaucoup plus élevé de développer une inflammation intraoculaire que les patients ne présentant pas de réaction immunitaire (voir «Contre-indications et «Effets indésirables»).
  • -Beovu doit toujours être administré dans des conditions d'injection aseptiques. Les patients doivent être informés de la nécessité de signaler immédiatement tout symptôme éventuel en lien avec l'un ou l'autre des événements énumérés ci-dessus.
  • +Des événements de vascularite rétinienne et/ou d'occlusion vasculaire rétinienne ont été rapportés chez des patients traités par Beovu. Chez les patients concernés, le traitement par Beovu doit être arrêté. Les cas décrits de vascularite rétinienne et d'occlusion rétinienne sont des événements indésirables à médiation immunitaire et ils peuvent survenir après la première injection intravitréenne. Ces événements sont généralement associés à une inflammation intraoculaire (c.-à-d. qu'une inflammation intraoculaire représente un éventuel facteur de risque de ces effets indésirables). Pour réduire le risque d'une vascularite rétinienne et/ou d'une occlusion vasculaire rétinienne, les patients développant une inflammation intraoculaire sous traitement par Beovu doivent être surveillés de près. En plus, l'incidence d'inflammations intraoculaires en fonction du statut des anticorps anti-brolucizumab (ADA) a été examinée avant et pendant le traitement par Beovu. L'analyse correspondante des données des études de phase III (HAWK et HARRIER) a révélé que les patients présentant une réaction immunitaire à Beovu (induction ou stimulation d'ADA) présentent un risque beaucoup plus élevé de développer une inflammation intraoculaire que les patients ne présentant pas de réaction immunitaire (voir «Contre-indications» et «Effets indésirables»). Beovu doit toujours être administré dans des conditions d'injection aseptiques. Les patients doivent être informés de la nécessité de signaler immédiatement tout symptôme éventuel en lien avec l'un ou l'autre des événements énumérés ci-dessus.
  • -Des effets indésirables systémiques, incluant des hémorragies non oculaires et des événements artériels thromboemboliques, ont été rapportés après l'injection intravitréenne d'inhibiteurs du VEGF et il existe un risque théorique que ces effets soient liés à l'inhibition du VEGF. Les données de sécurité de ce traitement sont limitées chez les patients présentant une DMLA et ayant des antécédents d'accident vasculaire cérébral, d'accident ischémique transitoire ou d'infarctus du myocarde au cours des 3 derniers mois. Des précautions doivent être prises lors du traitement de ces patients.
  • +Des effets indésirables systémiques, incluant des hémorragies non oculaires et des événements thromboemboliques artériels, ont été rapportés après l'injection intravitréenne d'inhibiteurs du VEGF et il existe un risque théorique que ces effets soient liés à l'inhibition du VEGF. Les données de sécurité de ce traitement sont limitées chez les patients présentant une DMLA ou un OMD et ayant des antécédents d'accident vasculaire cérébral, d'accident ischémique transitoire ou d'infarctus du myocarde au cours des 3 derniers mois. Des précautions doivent être prises lors du traitement de ces patients.
  • -Il n'existe pas d'études suffisantes et bien contrôlées sur l'administration de Beovu à des femmes enceintes. Aucune étude sur la reproduction n'a été effectuée chez l'animal. Le risque potentiel lié à l'utilisation de Beovu pendant la grossesse est inconnu. Toutefois, en raison du mécanisme d'action anti-VEGF, le brolucizumab doit être considéré comme potentiellement tératogène et embryotoxique/fœtotoxique. En conséquence, Beovu ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf en cas d'absolue nécessité.
  • +Il n'existe pas d'études suffisantes et bien contrôlées sur l'administration de Beovu à des femmes enceintes. Le risque potentiel lié à l'utilisation de Beovu pendant la grossesse est inconnu. Des études expérimentales chez l'animal n'ont révélé aucun signe d'une toxicité sur la reproduction (voir «Données précliniques»).
  • +Toutefois, en raison du mécanisme d'action anti-VEGF, le brolucizumab doit être considéré comme potentiellement tératogène et embryotoxique/fœtotoxique. En conséquence, Beovu ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf en cas d'absolue nécessité.
  • +Patients atteints de DMLA humide
  • +
  • -Les effets indésirables des médicaments lors d'études cliniques sont énumérés selon la fréquence, les effets indésirables les plus fréquents étant mentionnés en premier. En outre, la catégorie de fréquence respective de chaque effet indésirable est basée sur la convention suivante (CIOMS III): très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à < 1/10), occasionnels (≥1/1000 à < 1/100), rares (≥1/10 000 à < 1/1000) et très rares (<1/10 000).
  • +Patients atteints d'OMD
  • +La sécurité de Beovu a été évaluée dans deux études de phase III contrôlées contre substance active (KESTREL et KITE), menées respectivement sur 368 patients présentant une altération de l'acuité visuelle en raison d'un OMD traités avec la dose recommandée de 6 mg de brolucizumab pendant 52 semaines.
  • +Les événements oculaires et non-oculaires dans les études KESTREL et KITE ont été rapportés à une fréquence et à un degré de sévérité similaires à ceux observés dans les études de la DMLA néovasculaire. Des occlusions vasculaires rétiniennes ont été rapportées chez deux patients traités par Beovu (0,5%) et chez un patient traité par aflibercept 2 mg (0,3%). Une vascularite rétinienne a été rapportée chez un patient (0,3%) traité par Beovu et chez aucun patient traité par aflibercept 2 mg.
  • +Les effets indésirables des médicaments lors des études cliniques HAWK et HARRIER sont énumérés selon la fréquence, les effets indésirables les plus fréquents étant mentionnés en premier. En outre, la catégorie de fréquence respective de chaque effet indésirable est basée sur la convention suivante (CIOMS III): très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 à < 1/10), occasionnels (≥1/1000 à < 1/100), rares (≥1/10 000 à < 1/1000) et très rares (<1/10 000).
  • -a Y compris urticaire, rash, prurit, érythème.
  • +a Y compris urticaire, rash, prurit, érythème
  • +DLMA humide
  • -L'apparition d'anticorps dirigés contre le brolucizumab n'a été associée à aucune influence sur l'efficacité clinique. Un nombre plus élevé d'événements inflammatoires intraoculaires a été observé chez les patients présentant des anticorps liés au traitement. La vascularite rétinienne et/ou l'occlusion vasculaire rétinienne, généralement en relation avec une inflammation intraoculaire, sont des événements indésirables à médiation immunitaire en rapport avec l'exposition à Beovu. Cette réaction aux anticorps liés au traitement peut survenir après la première injection intravitréenne (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Œdème maculaire diabétique (OMD)
  • +L'incidence d'anticorps anti-brolucizumab avant le traitement était de 64%. Après l'administration de Beovu pendant 52 semaines, des anticorps anti-brolucizumab liés au traitement ont été détectés chez 12 à 18% des patients.
  • +Dans la DLMA humide et l'OMD, l'apparition d'anticorps dirigés contre le brolucizumab n'a été associée à aucune influence sur l'efficacité clinique. Un nombre plus élevé d'événements inflammatoires intraoculaires a été observé chez les patients présentant des anticorps liés au traitement. La vascularite rétinienne et/ou l'occlusion vasculaire rétinienne, généralement en relation avec une inflammation intraoculaire, sont des événements indésirables à médiation immunitaire en rapport avec l'exposition à Beovu. Cette réaction aux anticorps liés au traitement peut survenir après la première injection intravitréenne (voir «Mises en garde et précautions».
  • -Il existe un risque théorique d'événements artériels thromboemboliques, incluant accident vasculaire cérébral et infarctus du myocarde, après l'utilisation intravitréenne d'inhibiteurs du VEGF. Des événements artériels thromboemboliques ont été observés avec un faible taux d'incidence dans les études cliniques avec le brolucizumab chez les patients présentant une DMLA. Il n'y a pas eu de différences notables entre les groupes traités par brolucizumab et le comparateur.
  • +Il existe un risque théorique d'événements thromboemboliques artériels, incluant accident vasculaire cérébral et infarctus du myocarde, après l'utilisation intravitréenne d'inhibiteurs du VEGF. Des événements thromboemboliques artériels ont été observés avec un faible taux d'incidence dans les études cliniques avec le brolucizumab chez les patients présentant une DMLA. Il n'y a pas eu de différences notables entre les groupes traités par brolucizumab et le comparateur.
  • -La forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est caractérisée par une néovascularisation choroïdienne (NVC) pathologique. La perte de sang et de liquide due à la NVC peut entraîner un épaississement ou un œdème de la rétine ou un saignement sous/intrarétinien, entraînant une perte d'acuité visuelle.
  • +DMLA humide
  • +Œdème maculaire diabétique (OMD)
  • +Dans les études KESTREL et KITE, les paramètres anatomiques correspondants faisaient partie de l'évaluation de l'activité de la maladie, qui a servi de base aux décisions thérapeutiques. Une réduction de l'épaisseur centrale de la rétine (ECR) et la présence de liquide intrarétinien/sous-rétinien (LIR/LSR) ont été observées chez des patients traités par Beovu dès 4 semaines après le début du traitement et jusqu'à la semaine 52.
  • -La sécurité et l'efficacité de Beovu ont été évaluées dans deux études de phase III randomisées, multicentriques, en double aveugle avec contrôle actif (HAWK et HARRIER), menées auprès de patients atteints de DMLA néovasculaire. Au total, 1817 patients ont été traités dans ces études pendant deux ans (1088 par Beovu et 729 par aflibercept). Les patients étaient âgés de 50 à 97 ans, avec une valeur moyenne de 76 ans.
  • +Traitement de la DMLA humide
  • +La sécurité et l'efficacité de Beovu ont été évaluées dans deux études de phase III randomisées, multicentriques, en double aveugle contrôlées contre substance active (HAWK et HARRIER), menées auprès de patients atteints de DMLA néovasculaire. Au total, 1817 patients ont été traités dans ces études pendant deux ans (1088 par brolucizumab et 729 par aflibercept). Les patients étaient âgés de 50 à 97 ans, avec une valeur moyenne de 76 ans.
  • -1.Beovu 3 mg administré toutes les 12 ou 8 semaines («q12w/q8w») après les 3 premières doses mensuelles.
  • -2.Beovu 6 mg, administré toutes les 12 ou 8 semaines («q12w/q8w») après les 3 premières doses mensuelles.
  • +1.Brolucizumab 3 mg administré toutes les 12 ou 8 semaines («q12w/q8w») après les 3 premières doses mensuelles.
  • +2.Brolucizumab 6 mg, administré toutes les 12 ou 8 semaines («q12w/q8w») après les 3 premières doses mensuelles.
  • -1.Beovu 6 mg, administré toutes les 12 ou 8 semaines («q12w/q8w») après les 3 premières doses mensuelles.
  • +1.Brolucizumab 6 mg, administré toutes les 12 ou 8 semaines («q12w/q8w») après les 3 premières doses mensuelles.
  • -Dans les études HAWK et HARRIER, respectivement 56% et 51% des patients traités par Beovu 6 mg à 12 semaines d'intervalle ont atteint ce gain d'acuité visuelle à la semaine 48 (variation moyenne par rapport à la situation initiale), et respectivement 45% et 39% des patients à la semaine 96.
  • +Dans les études HAWK et HARRIER, respectivement 56% et 51% des patients traités par Beovu à 12 semaines d'intervalle ont atteint ce gain d'acuité visuelle à la semaine 48 (variation moyenne par rapport à la situation initiale), et respectivement 45% et 39% des patients à la semaine 96.
  • -L'activité de la maladie a été évaluée sur la base des variations de l'acuité visuelle ou de critères morphologiques, notamment l'épaisseur centrale de la rétine (ECR) et la présence de liquides rétiniens (LIR/LSR, sous-EPR). À la semaine 16, lorsque l'activité de la maladie a été évaluée pour la première fois pour déterminer l'intervalle de traitement, le nombre de patients ayant montré une activité de la maladie était statistiquement moins élevé dans le groupe sous Beovu à la dose de 6 mg que dans le groupe sous aflibercept à la dose de 2 mg (24% contre 35% dans HAWK, p = 0,0013; 23% contre 32% dans HARRIER, p = 0,0021). L'activité de la maladie a été évaluée tout au long des études. Les critères morphologiques de l'activité de la maladie étaient plus faibles au cours des semaines 48 et 96 dans le groupe Beovu comparativement au groupe aflibercept (Tableau 1).
  • +L'activité de la maladie a été évaluée sur la base des variations de l'acuité visuelle ou de critères morphologiques, notamment l'épaisseur centrale de la rétine (ECR) et la présence de liquides rétiniens (LIR/LSR, sous-EPR). À la semaine 16, lorsque l'activité de la maladie a été évaluée pour la première fois pour déterminer l'intervalle de traitement, le nombre de patients ayant montré une activité de la maladie était statistiquement moins élevé dans le groupe sous Beovu que dans le groupe sous aflibercept à la dose de 2 mg (24% contre 35% dans HAWK, p = 0,0013; 23% contre 32% dans HARRIER, p = 0,0021). L'activité de la maladie a été évaluée tout au long des études. Les critères morphologiques de l'activité de la maladie étaient plus faibles au cours des semaines 48 et 96 dans le groupe Beovu comparativement au groupe aflibercept (Tableau 1).
  • -Résultats d'efficacité (critères d'évaluation secondaires préétablis) À la semaine Beovu 6 mg (N = 360) Aflibercept 2 mg (N = 360) Différence (IC à 95%) brolucizumab et aflibercept Beovu 6 mg (N = 360) Aflibercept 2 mg (N = 369) Différence (IC à 95%) brolucizumab et aflibercept
  • +Résultats d'efficacité (critères d'évaluation secondaires préétablis) À la semaine Beovu (N = 360) Aflibercept 2 mg (N = 360) Différence (IC à 95%) brolucizumab et aflibercept Beovu (N = 360) Aflibercept 2 mg (N = 369) Différence (IC à 95%) brolucizumab et aflibercept
  • +ECR: épaisseur centrale de la rétine, LIR/LSR: liquide intrarétinien/liquide sous-rétinien, EPR: épithélium pigmentaire rétinien a) Critère d'évaluation secondaire dans l'étude HARRIER, analyse de confirmation dans l'étude HAWK. Valeurs de p unilatérales pour la supériorité du brolucizumab b) Critère d'évaluation secondaire dans les études HAWK et HARRIER; valeurs de p bilatérales c) Jusqu'à la semaine 16, l'exposition au traitement était identique, permettant une comparaison coordonnée de Beovu avec l'aflibercept.
  • +
  • -ECR: épaisseur centrale de la rétine, LIR/LSR: liquide intrarétinien/liquide sous-rétinien, EPR: épithélium pigmentaire rétinien
  • -a) Critère d'évaluation secondaire dans l'étude HARRIER, analyse de confirmation dans l'étude HAWK. Valeurs de p unilatérales pour la supériorité du brolucizumab
  • -b) Critère d'évaluation secondaire dans les études HAWK et HARRIER; valeurs de p bilatérales
  • -c) Jusqu'à la semaine 16, l'exposition au traitement était identique, permettant une comparaison coordonnée de Beovu avec l'aflibercept.
  • +Traitement de l'OMD
  • +La sécurité et l'efficacité de Beovu ont été évaluées dans deux études de phase III randomisées, multicentriques, en double aveugle, contrôlées contre substance active (KESTREL et KITE), menées auprès de patients atteints d'œdème maculaire diabétique (OMD).
  • +Au total, 926 patients ont été traités dans ces études pendant un an (558 par brolucizumab et 368 par aflibercept 2 mg). Les patients étaient âgés de 23 à 87 ans, avec un âge moyen de 63 ans.
  • +Dans l'étude KESTREL, les patients ont été randomisés selon un rapport 1:1:1 et affectés à l'un des schémas posologiques suivants:
  • +·Brolucizumab 6 mg administré toutes les 6 semaines («q6w») pour les 5 premières doses, puis brolucizumab 6 mg toutes les 12 ou 8 semaines («q12w/q8w»).
  • +·Brolucizumab 3 mg administré toutes les 6 semaines («q6w») pour les 5 premières doses, puis brolucizumab 3 mg toutes les 12 ou 8 semaines («q12w/q8w»).
  • +·Aflibercept 2 mg administré toutes les 4 semaines («q4w») pour les 5 premières doses, puis aflibercept 2 mg toutes les 8 semaines («q8w»).
  • +Dans l'étude KITE, les patients ont été randomisés selon un rapport 1:1 et affectés à l'un des schémas posologiques suivants:
  • +·Brolucizumab 6 mg administré toutes les 6 semaines («q6w») pour les 5 premières doses, puis brolucizumab 6 mg toutes les 12 ou 8 semaines («q12w/q8w»).
  • +·Aflibercept 2 mg administré toutes les 4 semaines («q4w») pour les 5 premières doses, puis aflibercept 2 mg toutes les 8 semaines («q8w»).
  • +Dans les deux études, les patients ont été traités toutes les 12 semaines après les cinq premières doses (semaines 0, 6, 12, 18 et 24) de brolucizumab, avec la possibilité de passer à un intervalle de traitement de 8 semaines en fonction de l'activité de la maladie. L'activité de la maladie a été évaluée par un médecin au cours du premier intervalle de 12 semaines (aux semaines 32 et 36) et ensuite à chacune des visites de traitement prévues toutes les 12 semaines. Les patients qui présentaient une activité de la maladie au cours de l'une de ces visites (p.ex. diminution de l'acuité visuelle, augmentation de l'épaisseur centrale de la rétine (ECR)) sont passés à un intervalle de traitement de 8 semaines. Le médicament comparateur aflibercept a été administré toutes les 8 semaines après les 5 premières doses mensuelles.
  • +Résultats
  • +Le critère principal d'efficacité des deux études était la variation de la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) par rapport à l'acuité visuelle initiale à la semaine 52, mesurée à l'aide des tableaux des lettres ETDRS (Early Treatment Diabetic Retinopathy Study), avec pour objectif principal de démontrer la non-infériorité de Beovu par rapport à l'aflibercept 2 mg. Les deux études ont démontré que Beovu (administré selon un schéma thérapeutique de 12/8 semaines) n'était pas inférieur à l'aflibercept à la dose de 2 mg, administré toutes les 8 semaines, en termes d'efficacité.
  • +Les résultats des études KESTRE et KITE ont aussi montré la non-infériorité de Beovu par rapport à l'aflibercept 2 mg pour le critère d'évaluation secondaire le plus important (variation moyenne de l'acuité visuelle par rapport à la situation initiale pour la période allant de la semaine 40 à la semaine 52).
  • +Le nombre médian d'injections sur 12 mois a été de 7 chez les patients traités par Beovu contre 9 chez les patients traités par l'aflibercept 2 mg.
  • +Les résultats détaillés des deux études sont présentés dans le tableau 2 et la figure 3 ci-dessous.
  • +Tableau 2: Résultats d'efficacité à la semaine 52 dans les études de phase III KESTREL et KITE
  • + KESTREL KITE
  • +Résultat d'efficacité À la semaine Beovu (n = 189) Aflibercept 2 mg (n = 187) Différence (IC à 95%) Beovu - Aflibercept Beovu (n = 179) Aflibercept 2 mg (n = 181) Différence (IC à 95%) Beovu - Aflibercept
  • +Variation de la MAVC par rapport à la situation initiale, mesurée à l'aide des tableaux des lettres ETDRS, moyenne des moindres carrés (erreur standard) 52 9,2 (0,57) 10,5 (0,57) -1,3 (-2,9; 0,3) P < 0,001a 10,6 (0,66) 9,4 (0,66) 1,2 (-0,6; 3,1) P < 0,001a
  • +40-52 9,0 (0,53) 10,5 (0,53) -1,5 (-3,0; 0,0) P < 0,001a 10,3 (0,62) 9,4 (0,62) 0,9 (-0,9; 2,6) P < 0,001a
  • +Amélioration de la MAVC d'au moins 15 lettres par rapport à la situation initiale ou MAVC d'au moins 84 lettres (%) 52 36,0 40,1 -4,1 (-13,3; 5,9) 46,8 37,2 9,6 (-0,4; 20,2)
  • +Variation moyenne de l'ECR par rapport à la situation initiale (micron) - moyenne des moindres carrés (erreur standard) 40-52 -159,5 (5,88) -158,1 (5,91) -1,4 (-17,9; 15,0) -187,1 (6,91) -157,7 (6,89) -29,4 (-48,6;-10,2) P = 0,001b
  • +Présence de LIR et/ou de LSR (%) 52 60,4 73,5 -13,2 (-23,2; -3,8) 54,5 72,9 -18,4 (-28,5;-8,3)
  • +MAVC: meilleure acuité visuelle corrigée; les évaluations de la MAVC après le début de l'autre traitement de l'OMD dans l'œil étudié ont été censurées et remplacées par la dernière valeur avant le début de ce traitement alternatif ECR: épaisseur centrale de la rétine LIR: liquide intra-rétinien; LSR: liquide sous-rétinien L'évaluation de l'ECR et de la présence de liquide après le début d'un autre traitement de l'OMD dans l'œil étudié a été censurée et remplacée par la dernière valeur avant le début de cet autre traitement a La valeur de p se rapporte à l'hypothèse de non-infériorité avec une marge de non-infériorité de 4 lettres b La valeur de p se rapporte au test de supériorité avec erreur de type I unilatérale de 0,025
  • +
  • +Figure 3: Variation moyenne de l'acuité visuelle par rapport à la situation initiale jusqu'à la semaine 52 dans les études KESTREL et KITE.
  • +(image)
  • +(image)
  • +Dans les études KESTREL et KITE, respectivement 55% et 50% des patients traités par Beovu 6 mg toutes les 12 semaines ont atteint ce gain d'acuité visuelle à la semaine 52. Parmi les patients identifiés pendant le premier intervalle de traitement de 12 semaines comme étant éligibles à cet intervalle de traitement, l'intervalle de traitement de 12 semaines a été maintenu chez respectivement 88% et 95% jusqu'à la semaine 52.
  • +Les effets du traitement dans les sous-groupes évaluables (p. ex., âge, sexe, HbA1c à la situation initiale, acuité visuelle à la situation initiale, épaisseur de la rétine à la situation initiale, type de lésion de l'OMD, durée de l'OMD depuis le diagnostic, statut du liquide rétinien) ont largement correspondu dans les deux études aux résultats observés dans la population générale.
  • +Dans les deux études, le traitement par Beovu a entraîné des améliorations, par rapport à la situation initiale, du critère secondaire d'efficacité préspécifié des «résultats rapportés par les patients» enregistrés au moyen du questionnaire NEI VFQ-25 sur la santé oculaire de l'«Institut national de l'œil» des États-Unis (National Eye Institute). L'ampleur de ces modifications était comparable à celle des études publiées et correspondait à un gain de 15 lettres de la meilleure acuité visuelle corrigée (MACV).
  • +Aucune différence n'a été observée entre Beovu et l'aflibercept 2 mg en ce qui concerne d'autres sous-échelles de ce questionnaire.
  • +Aussi bien dans l'étude KRESTEL que dans l'étude KITE, le degré de sévérité a été déterminé sur l'échelle de sévérité de la rétinopathie diabétique (Diabetic Retinopathy Severity Score, DRSS). Dans la situation initiale, 98,1% des patients des études KRESTEL et KITE avaient un degré de sévérité de la rétinopathie diabétique évaluable. Sur la base de l'analyse groupée, 28,9% des patients traités par Beovu ont bénéficié jusqu'à la semaine 52 d'une amélioration d'au moins deux degrés du score DRSS par rapport à la situation initiale. Ce chiffre était de 24,9% pour les patients traités par l'aflibercept 2 mg. La différence estimée entre Beovu et l'aflibercept 2 mg était de 4,0% (IC à 95%: [-0,6; 8,6]).
  • -Aucune étude sur la reproduction ou la fertilité n'a été effectuée. Il a été démontré que l'inhibition du VEGF influence la maturation folliculaire, la fonction du corps jaune et la fertilité. Sur la base du mécanisme d'action des inhibiteurs du VEGF, il existe un risque potentiel pour la reproduction féminine et le développement embryofœtal.
  • +Dans une étude du développement pré- et post-natal (ePPND) menée chez des guenons cynomolgus gravides, le brolucizumab a été administré à tous les animaux par injection intravitréenne (IVT) dans un œil à des doses de 3 ou 6 mg toutes les 4 semaines jusqu'à la naissance. Une injection supplémentaire a été administrée à un sous-groupe de ces animaux 28 jours après la naissance, avec recueil d'échantillons de sang et de lait pour des évaluations toxicocinétiques. L'administration intravitréenne de brolucizumab n'a eu aucun effet sur le développement embryofœtal, la grossesse ou la naissance, ni sur la survie, la croissance ou le développement post-natal de la progéniture. L'exposition systémique atteinte dans cette étude correspond à environ 6 fois l'exposition clinique thérapeutique chez l'homme (sur la base de la concentration sérique maximale, Cmax) à la dose clinique suggérée de 6 mg. Dans l'étude, le brolucizumab n'a été détecté ni dans le lait maternel, ni dans le sérum des petits des guenons cynomolgus.
  • +Il a toutefois été démontré que l'inhibition du VEGF influence la maturation folliculaire, la fonction du corps jaune et la fertilité. Sur la base du mécanisme d'action des inhibiteurs du VEGF, il existe un risque potentiel pour la reproduction féminine et le développement embryofœtal.
  • -Décembre 2021
  • +Juin 2022
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