52 Changements de l'information professionelle Rubraca 200 mg |
-Excipients
-Patientes présentant une insuffisance hépatique
-Aucun ajustement de la dose initiale n’est recommandé pour les patientes présentant une insuffisance hépatique légère (valeur de bilirubine totale inférieure ou égale à la limite supérieure de la normale [LSN] et taux d’ASAT supérieur à la LSN, ou bilirubine totale comprise entre 1,0 et 1,5 fois la LSN et tout taux d’ASAT). Aucune recommandation pour l’ajustement de la dose initiale n’est disponible pour les patientes présentant une insuffisance hépatique modérée à grave (valeur de bilirubine totale supérieure à 1,5 fois la LSN) en raison d’un manque de données (voir la rubrique « Pharmacocinétique »).
-Patientes présentant une insuffisance rénale
-Aucun ajustement de la dose initiale n’est recommandé pour les patientes présentant une insuffisance rénale légère à modérée (valeur initiale de la clairance de la créatinine [Clcr] comprise entre 30 et 89 ml/min, estimée par la méthode de Cockcroft-Gault). Il n’existe pas de dose initiale recommandée pour les patientes ayant une Clcr inférieure à 30 ml/min ou les patientes dialysées en raison d’un manque de données (voir la rubrique « Pharmacocinétique »).
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +Aucun ajustement de la dose initiale n’est nécessaire chez les patientes présentant un trouble léger ou modéré de la fonction hépatique . Les données étant limitées chez les patientes présentant une insuffisance hépatique modérée, celles-ci doivent faire l’objet d’une surveillance attentive de leur fonction hépatique et des effets indésirables. Il n’existe pas de données cliniques chez les patientes présentant des troubles sévères de la fonction hépatique (valeur de bilirubine totale supérieure à 3 fois la LSN) (voir la rubrique « Pharmacocinétique »). Par conséquent, le rucaparib n’est pas recommandé pour une utilisation chez des patientes présentant un trouble sévère de la fonction hépatique (voir la rubrique « Mises en garde et précautions »).
- +Patients présentant des troubles de la fonction rénale
- +Aucun ajustement de la dose initiale n’est recommandé pour les patientes présentant un trouble léger à modéré de la fonction rénale (valeur initiale de la clairance de la créatinine [Clcr] comprise entre 30 et 89 ml/min, estimée par la méthode de Cockcroft-Gault). Il n’existe pas de dose initiale recommandée pour les patientes ayant une Clcr inférieure à 30 ml/min ou les patientes dialysées en raison d’un manque de données (voir la rubrique « Pharmacocinétique »).
-Des soins de support, conformément aux recommandations en vigueur, doivent être mis en œuvre pour la prise en charge des cytopénies pour le traitement de l’anémie et de la neutropénie. Rubraca doit être interrompu ou sa dose réduite conformément au Tableau 1 (voir la rubrique « Posologie/Mode d’emploi») et la numération sanguine surveillée, toutes les semaines jusqu’au rétablissement. Si ces anomalies ne se sont pas rétablies à une toxicité CTCAE de grade 1 ou mieux après 4 semaines, la patiente doit être orientée vers un hématologue pour de plus amples investigations.
- +Des soins de support, conformément aux recommandations en vigueur, doivent être mis en œuvre pour la prise en charge des cytopénies pour le traitement de l’anémie et de la neutropénie. Rubraca doit être interrompu ou sa dose réduite conformément au Tableau 1 (voir la rubrique « Posologie/Mode d’emploi ») et la numération sanguine surveillée, toutes les semaines jusqu’au rétablissement. Si ces anomalies ne se sont pas rétablies à une toxicité CTCAE de grade 1 ou mieux après 4 semaines, la patiente doit être orientée vers un hématologue pour de plus amples investigations.
-Toxicité embryofœtale
- +Toxicité embryo-fœtale
- +Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
- +Les données cliniques concernant le rucaparib chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique sont limitées. Dans une étude clinique, le rucaparib a été étudié après une administration unique chez 8 patients présentant une tumeur solide et un trouble modéré de la fonction hépatique. Les patients présentant un trouble modéré de la fonction hépatique doivent donc être étroitement surveillés pendant le traitement par rucaparib en ce qui concerne la fonction hépatique et les effets secondaires. Il n'existe pas de données cliniques chez les patientes dont la fonction hépatique est gravement altérée, de sorte que l'utilisation du rucaparib n'est pas recommandée chez les patientes présentant un trouble sévère de la fonction hépatique (voir la rubrique "Posologie/Mode d'emploi").
- +
-Dans une étude d’interaction médicamenteuse avec des patientes cancéreuses, les effets à l’état d’équilibre de 600 mg de rucaparib deux fois par jour sur le CYP1A2, le CYP2C9, le CYP2C19, le CYP3A et la P-gp ont été évalués avec des doses orales uniques de tests sensibles (caféine, S-warfarine, oméprazole, midazolam et digoxine, respectivement). Les données suggèrent que le rucaparib est un inhibiteur modéré du CYP1A2, et un inhibiteur léger du CYP2C9, du CYP2C19 et du CYP3A. Le rucaparib inhibe également de manière marginale la P-gp dans l’intestin.
- +Dans des études d’interactions médicamenteuses avec des patientes cancéreuses, les effets à l’état d’équilibre de 600 mg de rucaparib deux fois par jour sur le CYP1A2, le CYP2C9, le CYP2C19, le CYP3A, BCRP et la P-gp ont été évalués avec des doses orales uniques de tests sensibles (caféine, S-warfarine, oméprazole, midazolam, rosuvastatine et digoxine, respectivement). L’effet du rucaparib sur les paramètres pharmacocinétiques du contraceptif oral combiné (éthinylestradiol et lévonorgestrel) a également été évalué. Les données suggèrent que le rucaparib est un inhibiteur modéré du CYP1A2, et un inhibiteur léger du CYP2C9, du CYP2C19 et du CYP3A. Le rucaparib inhibe également de manière marginale la P-gp et inhibe légèrement la BCRP dans l’intestin.
-Le rucaparib a augmenté la Cmax du midazolam, de l’ordre de 1,13 fois (IC à 90 % : 0,95 à 1,36) et son ASCinf de l’ordre de 1,38 fois (IC à 90 % : 1,13 à 1,69). La prudence est recommandée lors de l’administration concomitante de médicaments qui sont des substrats du CYP3A avec un indice thérapeutique étroit (par exemple alfentanil, astémizole, cisapride, ciclosporine, dihydroergotamine, ergotamine, fentanyl, pimozide, quinidine, sirolimus, tacrolimus, terfénadine). Des ajustements de la dose peuvent être envisagés, s’ils sont indiqués sur le plan clinique sur la base des effets indésirables observés. Les interactions entre le rucaparib et les contraceptifs oraux n’ont pas été étudiées. Le cisapride, le pimozide, l’astémizole, la terfénadine et la dihydroergotamine / l’ergotamine ne sont pas autorisés en Suisse.
- +Le rucaparib a augmenté la Cmax du midazolam, de l’ordre de 1,13 fois (IC à 90 % : 0,95 à 1,36) et son ASCinf de l’ordre de 1,38 fois (IC à 90 % : 1,13 à 1,69). La prudence est recommandée lors de l’administration concomitante de médicaments qui sont des substrats du CYP3A avec un indice thérapeutique étroit (par exemple alfentanil, astémizole, cisapride, ciclosporine, dihydroergotamine, ergotamine, fentanyl, pimozide, quinidine, sirolimus, tacrolimus, terfénadine). Des ajustements de la dose peuvent être envisagés, s’ils sont indiqués sur le plan clinique sur la base des effets indésirables observés. Le cisapride, le pimozide, l’astémizole, la terfénadine et la dihydroergotamine / l’ergotamine ne sont pas autorisés en Suisse.
- +Contraceptifs oraux
- +Le rucaparib a augmenté la Cmax de l’éthinylestradiol de l’ordre de 1,09 fois (IC à 90 % : 0,94 à 1,27) et son ASCdern de l’ordre de 1,43 fois (IC à 90 % : 1,15 à 1,77). Le rucaparib a augmenté la Cmax du lévonorgestrel de l’ordre de 1,19 fois (IC à 90 % : 1,00 à 1,42) et son ASCdern de l’ordre de 1,56 fois (IC à 90 % : 1,33 à 1,83). Aucun ajustement de la posologie n’est recommandé pour les contraceptifs oraux co-administrés.
- +Substrats de la BCRP
- +Le rucaparib a augmenté la Cmax de la rosuvastatine de l’ordre de 1,29 fois (IC à 90 % : 1,07 à 1,55) et son ASCinf de l’ordre de 1,35 fois (IC à 90 % : 1,17 à 1,57). Aucun ajustement de la posologie n’est recommandé pour les médicaments co-administrés qui sont des substrats de la BCRP.
-L’interaction du rucaparib avec d’autres enzymes et des transporteurs a été évaluée in vitro. Le rucaparib est un faible inhibiteur du CYP2C8, du CYP2D6 et de l’UGT1A1. Le rucaparib a régulé à la baisse le CYP2B6 dans des hépatocytes humains à des expositions importantes sur le plan clinique. Le rucaparib est un puissant inhibiteur de MATE-1 et de MATE2-K, un inhibiteur modéré de l’OCT1, et un faible inhibiteur de l’OCT2. Comme l’inhibition de ces transporteurs pourrait réduire l’élimination de la metformine par les reins et diminuer la capture de la metformine par le foie, la prudence est conseillée lorsque la metformine est administrée en concomitance avec le rucaparib. En outre, le rucaparib est un inhibiteur de la BCRP, avec une valeur d’IC50 suggérant une inhibition potentielle de la BCRP et des expositions accrues de médicaments qui sont des substrats de la BCRP (par exemple la rosuvastatine). La pertinence clinique de l’inhibition de l’UGT1A1 par le rucaparib n’est pas claire. La prudence est recommandée lorsque le rucaparib est co-administré avec des substrats de l’UGT1A1 (par exemple l’irinotécan) chez des patientes présentant l’UGT1A1*28 (métaboliseuses lentes), en raison d’une possible augmentation de l’exposition au SN-38 (métabolite actif de l’irinotécan) et des toxicités associées.
- +L’interaction du rucaparib avec d’autres enzymes et des transporteurs a été évaluée in vitro. Le rucaparib est un faible inhibiteur du CYP2C8, du CYP2D6 et de l’UGT1A1. Le rucaparib a régulé à la baisse le CYP2B6 dans des hépatocytes humains à des expositions importantes sur le plan clinique. Le rucaparib est un puissant inhibiteur de MATE-1 et de MATE2-K, un inhibiteur modéré de l’OCT1, et un faible inhibiteur de l’OCT2. Comme l’inhibition de ces transporteurs pourrait réduire l’élimination de la metformine par les reins et diminuer la capture de la metformine par le foie, la prudence est conseillée lorsque la metformine est administrée en concomitance avec le rucaparib. La pertinence clinique de l’inhibition de l’UGT1A1 par le rucaparib n’est pas claire. La prudence est recommandée lorsque le rucaparib est co-administré avec des substrats de l’UGT1A1 (par exemple l’irinotécan) chez des patientes présentant l’UGT1A1*28 (métaboliseuses lentes), en raison d’une possible augmentation de l’exposition au SN-38 (métabolite actif de l’irinotécan) et des toxicités associées.
-Rubraca a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. La prudence en conduisant des véhicules ou en utilisant des machines est conseillée pour les patientes qui présentent de la fatigue, des nausées ou des vertiges durant le traitement par Rubraca (voir la rubrique « Effets indésirables »).
- +Rubraca a une influence mineure sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
- +La prudence en conduisant des véhicules ou en utilisant des machines est conseillée pour les patientes qui présentent de la fatigue, des nausées ou des vertiges durant le traitement par Rubraca (voir la rubrique « Effets indésirables »).
-Occasionnel: lymphopénieb (grade ≥ 3)
- +Occasionnel : lymphopénieb (grade ≥ 3)
- +Affections du système immunitaire
- +Fréquent : Hypersensibilitéc (tous grades)
- +Occasionnel : Hypersensibilitéc (grade ≥3)
- +c Les effets indésirables les plus fréquemment observés comprennent : l'hypersensibilité, l'hypersensibilité médicamenteuse et le gonflement/ œdème du visage et des yeux.
- +
-Occasionnel: élévation de la créatinine dans le sang (grade ≥ 3), hypercholestérolémieb (grade ≥ 3)
- +Occasionnel : élévation de la créatinine dans le sangb (grade ≥ 3), hypercholestérolémieb (grade ≥ 3)
-Occasionnel: dysgueusie (grade ≥ 3), vertiges (grade ≥ 3)
- +Occasionnel : dysgueusie (grade ≥ 3), vertiges (grade ≥ 3)
-Occasionnel: dyspnée (grade ≥ 3)
- +Occasionnel : dyspnée (grade ≥ 3)
-Occasionnel: dyspepsie (grade ≥ 3)
- +Occasionnel : dyspepsie (grade ≥ 3)
-Occasionnel: élévation des transaminasesb (grade ≥ 3)
- +Occasionnel : élévation des transaminasesb (grade ≥ 3)
-Occasionnel: réaction de photosensibilité (grade ≥ 3), éruption cutanée (grade ≥ 3), éruption maculopapuleuse (grade ≥ 3), syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaire (grade ≥ 3)
- +Occasionnel : réaction de photosensibilité (grade ≥ 3), éruption cutanée (grade ≥ 3), éruption maculopapuleuse (grade ≥ 3), syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaire (grade ≥ 3)
-Très fréquent : fatiguec (tous grades : 75,2 %), pyrexie (tous grades : 12,7 %)
-Fréquent : fatiguec (grade ≥ 3)
-Occasionnel: pyrexie (grade ≥ 3)
-c Inclut la fatigue, l’asthénie et la léthargie
- +Très fréquent : fatigued (tous grades : 75,2 %), pyrexie (tous grades : 12,7 %)
- +Fréquent : fatigued (grade ≥ 3)
- +Occasionnel : pyrexie (grade ≥ 3)
- +d Inclut la fatigue, l’asthénie et la léthargie
-Des effets indésirables hématologiques de tout grade CTCAE, anémie, thrombocytopénie et
-neutropénie, ont été rapportés chez 42 %, 26 % et 16 % des patientes, respectivement. La thrombocytopénie et l’anémie ont entraîné l’arrêt du traitement chez 1,8 % et 2,1 % des patientes. Des effets indésirables de grade CTCAE 3 ou supérieur sont survenus chez 23 % (anémie), 8 % (neutropénie) et 6 % (thrombocytopénie) des patientes. Les effets indésirables de myélosuppression de grade 3 ou supérieur survenaient généralement plus tard au cours du traitement (après 2 mois ou plus). Pour la réduction des risques et la prise en charge, voir la rubrique « Mises en garde et précautions».
- +Des effets indésirables hématologiques de tout grade CTCAE, anémie, thrombocytopénie et neutropénie, ont été rapportés chez 42 %, 26 % et 16 % des patientes, respectivement. La thrombocytopénie et l’anémie ont entraîné l’arrêt du traitement chez 1,8 % et 2,1 % des patientes. Des effets indésirables de grade CTCAE 3 ou supérieur sont survenus chez 23 % (anémie), 8 % (neutropénie) et 6 % (thrombocytopénie) des patientes. Les effets indésirables de myélosuppression de grade 3 ou supérieur survenaient généralement plus tard au cours du traitement (après 2 mois ou plus). Pour la réduction des risques et la prise en charge, voir la rubrique « Mises en garde et précautions ».
-Le SMD et la LAM sont des effets indésirables graves qui surviennent peu fréquemment (0,5 %) pour les patientes en cours de traitement et jusqu’à 28 jours après l’arrêt du traitement, et fréquemment (1,3 %) pour toutes les patientes, y compris pendant le suivi de sécurité d’emploi à long terme (ce taux est calculé sur la base de la population globale de sécurité composée de 1321 patientes exposées à au moins une dose orale de rucaparib incluses dans toutes les études cliniques). Dans l’étude pivot de Phase III (ARIEL3), l’incidence des SMD/LAM pendant le traitement chez les patientes qui recevaient du rucaparib était de 0,8 %. Bien qu’aucun cas n’ait été rapporté pendant le traitement chez les patientes qui recevaient le placebo, un cas a été rapporté chez une patiente traitée par placebo pendant le suivi de sécurité à long terme. Toutes les patientes avaient des facteurs favorisants potentiels pour le développement de SMD/LAM ; dans tous les cas, les patientes avaient précédemment reçu des schémas de chimiothérapie contenant du platine et/ou d’autres agents endommageant l’ADN. Pour la réduction des risques et la prise en charge, voir la rubrique « Mises en garde et précautions».
- +Le SMD et la LAM sont des effets indésirables graves qui surviennent peu fréquemment (0,5 %) pour les patientes en cours de traitement et jusqu’à 28 jours après l’arrêt du traitement, et fréquemment (1,3 %) pour toutes les patientes, y compris pendant le suivi de sécurité d’emploi à long terme (ce taux est calculé sur la base de la population globale de sécurité composée de 1321 patientes exposées à au moins une dose orale de rucaparib incluses dans toutes les études cliniques). Dans l’étude pivot de Phase III (ARIEL3), l’incidence des SMD/LAM pendant le traitement chez les patientes qui recevaient du rucaparib était de 0,8 %. Bien qu’aucun cas n’ait été rapporté pendant le traitement chez les patientes qui recevaient le placebo, un cas a été rapporté chez une patiente traitée par placebo pendant le suivi de sécurité à long terme. Toutes les patientes avaient des facteurs favorisants potentiels pour le développement de SMD/LAM ; dans tous les cas, les patientes avaient précédemment reçu des schémas de chimiothérapie contenant du platine et/ou d’autres agents endommageant l’ADN. Pour la réduction des risques et la prise en charge, voir la rubrique « Mises en garde et précautions ».
-Des effets liés à des élévations de l’alanine aminotransférase (ALAT) et de l’aspartate aminotransférase (ASAT) ont été observés chez 38 % (tous grades) et 11 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes. Ces effets sont survenus au cours des premières semaines de traitement par rucaparib, étaient réversibles et rarement associés à des élévations du taux de bilirubine. L’élévation de l’ALAT a été constatée chez 34,8 % (tous grades) et 9,9 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes, l’élévation de l’ASAT, chez 31,4 % (tous grades) et 2,8 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes et l’élévation des ALAT et ASAT, chez 28,6 % (tous grades) et 2,1 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes. Aucun effet ne répondait aux critères de Hy’s Law relatifs aux atteintes hépatiques d’origines médicamenteuses. Les élévations des ASAT/ALAT peuvent nécessiter l’interruption du traitement et/ou la réduction de la dose comme décrit dans le Tableau 2 (voir la rubrique « Posologie/Mode d’emploi»). La plupart des patientes ont pu poursuivre le traitement par rucaparib avec ou sans modification du traitement, sans récurrence des anomalies du bilan hépatique de grade ≥ 3.
- +Des effets liés à des élévations de l’alanine aminotransférase (ALAT) et de l’aspartate aminotransférase (ASAT) ont été observés chez 38 % (tous grades) et 11 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes. Ces effets sont survenus au cours des premières semaines de traitement par rucaparib, étaient réversibles et rarement associés à des élévations du taux de bilirubine. L’élévation de l’ALAT a été constatée chez 34,8 % (tous grades) et 9,9 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes, l’élévation de l’ASAT, chez 31,4 % (tous grades) et 2,8 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes et l’élévation des ALAT et ASAT, chez 28,6 % (tous grades) et 2,1 % (≥ grade CTCAE 3) des patientes. Aucun effet ne répondait aux critères de Hy’s Law relatifs aux atteintes hépatiques d’origines médicamenteuses. Les élévations des ASAT/ALAT peuvent nécessiter l’interruption du traitement et/ou la réduction de la dose comme décrit dans le Tableau 2 (voir la rubrique « Posologie/Mode d’emploi »). La plupart des patientes ont pu poursuivre le traitement par rucaparib avec ou sans modification du traitement, sans récurrence des anomalies du bilan hépatique de grade ≥ 3.
-Patientes présentant une insuffisance rénale
-Chez les patientes atteintes d’une insuffisance rénale modérée (CLcr de 30 à 59 ml/min), les fréquences de certains effets indésirables étaient augmentées : les anémies de grade 3 ou 4 (31 %), les thrombocytopénies de grade 3 ou 4 (12 %), et la fatigue/l’asthénie de grade 3 (15 %) étaient plus fréquentes que chez les patientes atteintes d’une insuffisance rénale légère (Clcr > 59-80 ml/min) ou chez les patientes avec une fonction rénale normale (Clcr > 80 ml/min) (21 %, 5 % et 8 %).
- +Troubles de la fonction rénale
- +Chez les patientes atteintes d’une insuffisance rénale modérée (Clcr de 30 à 59 ml/min), les fréquences de certains effets indésirables étaient augmentées : les anémies de grade 3 ou 4 (31 %), les thrombocytopénies de grade 3 ou 4 (12 %), et la fatigue/l’asthénie de grade 3 (15 %) étaient plus fréquentes que chez les patientes atteintes d’un trouble léger de la fonction rénale (Clcr > 59-80 ml/min) ou chez les patientes avec une fonction rénale normale (Clcr > 80 ml/min) (21 %, 5 % et 8 %).
- +Troubles de la fonction hépatique
- +Les données cliniques permettant d'évaluer l'impact d'une insuffisance hépatique modérée sur la survenue d'effets indésirables sont limitées. En l'absence de données cliniques, l'utilisation du rucaparib n'est pas recommandée chez les patientes présentant un trouble sévère de la fonction hépatique (voir rubriques « Posologie/Mode d'emploi » et « Mises en garde et précautions »).
- +
-L01XX55
- +L01XK03
-Pharmacodynamique
-Après un repas riche en matières grasses, la Cmax a augmenté de 20 %, l’ASC0-24h s’est accrue de 38 % et le Tmax a été retardé de 2,5 heures, comparativement à une administration chez des patientes à jeun (voir la rubrique « Posologie/Mode d’emploi»).
- +Après un repas riche en matières grasses, la Cmax a augmenté de 20 %, l’ASC0-24h s’est accrue de 38 % et le Tmax a été retardé de 2,5 heures, comparativement à une administration chez des patientes à jeun (voir la rubrique « Posologie/Mode d’emploi »).
-Pharmacocinétique dans des groupes de patients particuliers
- +Cinétique pour certains groupes de patients
-Insuffisance hépatique
-Sur la base d’analyses pharmacocinétiques de population, aucune différence pharmacocinétique apparente n’a été constatée chez 34 patientes présentant une légère insuffisance hépatique (bilirubine totale inférieure ou égale à la LSN et taux d’ASAT supérieur à la LSN, ou bilirubine totale entre 1,0 et 1,5 fois la LSN et tout taux d’ASAT) qui avaient reçu Rubraca 600 mg deux fois par jour, comparé à des patientes dont la fonction hépatique était normale (N = 337). Les caractéristiques pharmacocinétiques du rucaparib chez des patientes présentant une insuffisance hépatique modérée à grave (bilirubine totale supérieure à 1,5 fois la LSN) ne sont pas connues.
-Insuffisance rénale
-Chez des patientes qui recevaient Rubraca 600 mg deux fois par jour, celles présentant une insuffisance rénale légère (N = 148 ; CLcr initiale entre 60 et 89 ml/min, estimée à l’aide de la méthode de Cockcroft-Gault) et celles présentant une insuffisance rénale modérée (N = 72 ; CLcr entre 30 et 59 ml/min) ont présenté une ASC à l’état d’équilibre environ 15 % et 32 % plus élevée, respectivement, par rapport aux patientes ayant une fonction rénale normale (N = 143 ; CLcr supérieure ou égale à 90 ml/min). Les caractéristiques pharmacocinétiques du rucaparib chez les patientes dont la CLcr est inférieure à 30 ml/min ou les patientes dialysées sont inconnues.
- +Troubles de la fonction hépatique
- +Sur la base d’analyses pharmacocinétiques de population, aucune différence pharmacocinétique apparente n’a été constatée chez 34 patientes présentant une légère insuffisance hépatique (bilirubine totale inférieure ou égale à la LSN et taux d’ASAT supérieur à la LSN, ou bilirubine totale entre 1,0 et 1,5 fois la LSN et tout taux d’ASAT) qui avaient reçu Rubraca 600 mg deux fois par jour, comparé à des patientes dont la fonction hépatique était normale (N = 337). Lors d’une étude évaluant la pharmacocinétique du rucaparib chez des patientes présentant un trouble de la fonction hépatique, les patientes atteintes d’insuffisance hépatique modérée (N=8, critères du National Cancer Institute – Organ Dysfunction Working Group ; taux de bilirubine totale > 1,5 - ≤ 3 fois la LSN) avaient une ASC du rucaparib 45 % plus élevée après administration d’une dose unique de 600 mg comparé aux patientes dont la fonction hépatique était normale (N=8). La Cmax et le Tmax étaient comparables entre les groupes. Les caractéristiques pharmacocinétiques du rucaparib chez des patientes présentant une insuffisance hépatique sévère (bilirubine totale supérieure à 3 fois la LSN) ne sont pas connues.
- +Troubles de la fonction rénale
- +Chez des patientes qui recevaient Rubraca 600 mg deux fois par jour, celles présentant un trouble léger de la fonction rénale (N = 148 ; CLcr initiale entre 60 et 89 ml/min, estimée à l’aide de la méthode de Cockcroft-Gault) et celles présentant une insuffisance rénale modérée (N = 72 ; CLcr entre 30 et 59 ml/min) ont présenté une ASC à l’état d’équilibre environ 15 % et 32 % plus élevée, respectivement, par rapport aux patientes ayant une fonction rénale normale (N = 143 ; CLcr supérieure ou égale à 90 ml/min). Les caractéristiques pharmacocinétiques du rucaparib chez les patientes dont la CLcr est inférieure à 30 ml/min ou les patientes dialysées sont inconnues.
-Stabilité
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
-Remarques particulières concernant le stockage
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- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention « EXP » sur l’emballage.
-Rubraca 200 mg : boîte de 60 comprimés pelliculés [A]
-Rubraca 250 mg : boîte de 60 comprimés pelliculés [A]
-Rubraca 300 mg : boîte de 60 comprimés pelliculés [A]
- +Rubraca 200 mg : boîte de 60 et 120 comprimés pelliculés [A]
- +Rubraca 250 mg : boîte de 60 et 120 comprimés pelliculés [A]
- +Rubraca 300 mg : boîte de 60 et 120 comprimés pelliculés [A]
-Novembre 2020
- +Juillet 2022
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