66 Changements de l'information professionelle Inhixa 2000 IE (20 mg) |
-Inhixa: D'eau pour injection.
-Inhixa Multi: Alcool benzylique (45 mg in 3,0 ml), d'eau pour injection.
-Inhixa 2000 U.I. (20 mg), 0,12 mmol sodique en 0,2 ml
-Inhixa 4000 U.I. (40 mg), 0,23 mmol sodique en 0,4 ml
-Inhixa 6000 U.I. (60 mg), 0,35 mmol sodique en 0,6 ml
-Inhixa 8000 U.I. (80 mg), 0,47 mmol sodique en 0,8 ml
-Inhixa 10000 U.I. (100 mg), 0,59 mmol sodique en 1 ml
-Inhixa 12000 U.I. (120 mg), 0,70 mmol sodique en 0,8 ml
-Inhixa 15000 U.I. (150 mg), 0,88 mmol sodique en 1 ml
-Inhixa Multi 30000 U.I. (300 mg), 1,77 mmol sodique en 3 ml
- +Inhixa: eau pour injection.
- +Inhixa Multi: alcool benzylique (45 mg in 3,0 ml), eau pour injection.
- +Inhixa 2000 U.I. (20 mg), 0,12 mmol sodique en 0,2 ml.
- +Inhixa 4000 U.I. (40 mg), 0,23 mmol sodique en 0,4 ml.
- +Inhixa 6000 U.I. (60 mg), 0,35 mmol sodique en 0,6 ml.
- +Inhixa 8000 U.I. (80 mg), 0,47 mmol sodique en 0,8 ml.
- +Inhixa 10000 U.I. (100 mg), 0,59 mmol sodique en 1 ml.
- +Inhixa 12000 U.I. (120 mg), 0,70 mmol sodique en 0,8 ml.
- +Inhixa 15000 U.I. (150 mg), 0,88 mmol sodique en 1 ml.
- +Inhixa Multi 30000 U.I. (300 mg), 1,77 mmol sodique en 3 ml.
-La dose recommandée est de 30 mg d'énoxaparine en un seul bolus IV plus une dose de 1 mg/kg SC, puis une injection de 1 mg/kg SC toutes les 12 heures (maximum 100 mg pour chacune des 2 premières doses SC, puis 1 mg/kg pour les doses SC suivantes). Pour les patients âgés de 75 ans ou plus, voir la section «Posologie spéciale, patients âgés».
- +La dose recommandée est de 30 mg d'énoxaparine en un seul bolus IV plus une dose de 1 mg/kg SC, puis une injection de 1 mg/kg SC toutes les 12 heures (maximum 100 mg pour chacune des 2 premières doses SC, puis 1 mg/kg pour les doses SC suivantes). Pour les patients âgés de 75 ans ou plus, voir «Posologie spéciale, Patients âgés».
-Pour les patients devant subir une intervention coronaire percutanée (PCI): si la dernière administration SC d'énoxaparine a été faite moins de 8 heures avant le gonflement du ballon, aucune administration supplémentaire n'est nécessaire. Si la dernière administration souscutanée remonte à plus de 8 heures avant le gonflement du ballon, une dose de 0,3 mg/kg d'énoxaparine devrait être administrée en bolus IV.
- +Pour les patients devant subir une intervention coronaire percutanée (PCI): Si la dernière administration SC d'énoxaparine a été faite moins de 8 heures avant le gonflement du ballon, aucune administration supplémentaire n'est nécessaire. Si la dernière administration sous-cutanée remonte à plus de 8 heures avant le gonflement du ballon, une dose de 0,3 mg/kg d'énoxaparine devrait être administrée en bolus IV.
-Pour le traitement de l'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI):
-Chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas donner de bolus IV initial. Administrer 0,75 mg/kg SC toutes les 12 heures (maximum 75 mg pour chacune des 2 premières doses SC, puis 0,75 mg/kg pour les doses SC restantes).
-Pour les autres indications:
-Un ajustement de la posologie n'est pas nécessaire sauf en cas d'insuffisance rénale (voir «Précautions» et «Pharmacocinétique»).
- +Pour le traitement de l'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI): Chez les patients âgés de 75 ans ou plus, ne pas donner de bolus IV initial. Administrer 0,75 mg/kg SC toutes les 12 heures (maximum 75 mg pour chacune des 2 premières doses SC, puis 0,75 mg/kg pour les doses SC restantes).
- +Pour les autres indications: Un ajustement de la posologie n'est pas nécessaire sauf en cas d'insuffisance rénale (voir «Précautions» et «Pharmacocinétique»).
-Une surveillance soigneuse est indiquée en cas d'insuffisance rénale faible à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 ml/min). Un ajustement posologique est nécessaire en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), en raison de l'exposition à l'énoxaparine significativement plus élevée:
- +Une surveillance soigneuse est indiquée en cas d'insuffisance rénale faible à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 80 ml/min). Un ajustement posologique est nécessaire en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), en raison de l'exposition à l'énoxaparine significativement plus élevée.
-Pour le traitement de STEMI aigu chez les patients âgés de moins de 75 ans:
- +Pour le traitement de STEMI aigu chez les patients âgés de moins de 75 ans
-Pour le traitement de STEMI aigu chez les patients âgés de plus de 75 ans:
- +Pour le traitement de STEMI aigu chez les patients âgés de plus de 75 ans
-Ces ajustements posologiques recommandés ne sont pas utilisables pour la prophylaxie
-antithrombotique lors de l'hémodialyse.
- +Ces ajustements posologiques recommandés ne sont pas utilisables pour la prophylaxie antithrombotique lors de l'hémodialyse.
-Comme l'on ne dispose pas d'études cliniques dans ce domaine, la prudence est de rigueur lors de
-l'administration d'énoxaparine à des patients en insuffisance hépatique (voir «Précautions»).
- +Comme l'on ne dispose pas d'études cliniques dans ce domaine, la prudence est de rigueur lors de l'administration d'énoxaparine à des patients en insuffisance hépatique (voir «Précautions»).
-Afin de diminuer le risque potentiel d'hémorragies au cours d'une analgésie ou d'une anesthésie péridurale/spinale chez les patients traités par l'énoxaparine, la pose et le retrait du cathéter péridural devrait se faire lorsque le taux plasmatique d'énoxaparine est le plus bas (voir profil pharmacocinétique); cependant, le moment exact pour atteindre un effet anticoagulant suffisamment bas chez chaque patient n'est pas connu.
-La pose ou le retrait d'un cathéter devrait être retardé d'au moins 12 h après l'administration de la dose la plus faible (20 mg 1 fois par jour, 30 mg 1 à 2 fois par jour ou 40 mg 1 fois par jour) d'énoxaparine, et d'au moins 24 h après l'administration de doses plus élevées (0.75 mg/kg 2 fois par jour, 1 mg/kg 2 fois par jour ou 1.5 mg/kg 1 fois par jour) d'énoxaparine.
-Des taux d'anti-Xa sont encore détectables à ces instants, et les délais préconisés ne sont pas une garantie que l'hématome neuraxial sera évité. Les patients recevant la dose biquotidienne de 0,75 mg / kg ou la dose biquotidienne de 1 mg / kg ne doivent pas recevoir la deuxième dose d'énoxaparine pour augmenter le délai avant la pose ou le retrait du cathéter. De même et bien qu'une recommandation spécifique pour l'administration de la dose suivante d'énoxaparine suite au retrait du cathéter ne peut pas être faite, il faudrait retarder la dose suivante d'au moins quatre heures, basé sur une évaluation du rapport bénéfice - risque en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque de saignement dans le contexte de la procédure et des facteurs de risque du patient. Pour les patients dont la clairance de la créatinine <30 ml/minute, des considérations supplémentaires sont nécessaires car l'élimination de l'énoxaparine est prolongée; envisager de doubler le temps de retrait d'un cathéter, au moins 24 heures pour la plus faible dose prescrite d'énoxaparine (30 mg 1 fois par jour) et 48 heures au moins pour la plus forte dose (1 mg/kg/jour).
- +Afin de diminuer le risque potentiel d'hémorragies au cours d'une analgésie ou d'une anesthésie péridurale/spinale chez les patients traités par l'énoxaparine, la pose et le retrait du cathéter péridural devrait se faire lorsque le taux plasmatique d'énoxaparine est le plus bas (voir «Pharmacocinétique»); cependant, le moment exact pour atteindre un effet anticoagulant suffisamment bas chez chaque patient n'est pas connu.
- +La pose ou le retrait d'un cathéter devrait être retardé d'au moins 12 h après l'administration de la dose la plus faible (20 mg 1 fois par jour, 30 mg 1 à 2 fois par jour ou 40 mg 1 fois par jour) d'énoxaparine, et d'au moins 24 h après l'administration de doses plus élevées (0,75 mg/kg 2 fois par jour, 1 mg/kg 2 fois par jour ou 1,5 mg/kg 1 fois par jour) d'énoxaparine.
- +Des taux d'anti-Xa sont encore détectables à ces instants, et les délais préconisés ne sont pas une garantie que l'hématome neuraxial sera évité. Les patients recevant la dose biquotidienne de 0,75 mg/kg ou la dose biquotidienne de 1 mg/kg ne doivent pas recevoir la deuxième dose d'énoxaparine pour augmenter le délai avant la pose ou le retrait du cathéter. De même et bien qu'une recommandation spécifique pour l'administration de la dose suivante d'énoxaparine suite au retrait du cathéter ne peut pas être faite, il faudrait retarder la dose suivante d'au moins quatre heures, basé sur une évaluation du rapport bénéfice-risque en tenant compte à la fois du risque de thrombose et du risque de saignement dans le contexte de la procédure et des facteurs de risque du patient. Pour les patients dont la clairance de la créatinine <30 ml/minute, des considérations supplémentaires sont nécessaires car l'élimination de l'énoxaparine est prolongée; envisager de doubler le temps de retrait d'un cathéter, au moins 24 heures pour la plus faible dose prescrite d'énoxaparine (30 mg 1 fois par jour) et 48 heures au moins pour la plus forte dose (1 mg/kg/jour).
-L'utilisation de Énoxaparine sodique dans le traitement prophylactique des thrombo-embolies chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques n'a pas été suffisamment étudiée. On dispose de rapports isolés de thromboses des prothèses valvulaires cardiaques suite à l'administration d'énoxaparine dans le traitement prophylactique des thrombo-embolies. Plusieurs circonstances (maladie de base et rapports de cas incomplets) ne permettent pas une évaluation claire (voir chap. «Grossesse/Allaitement»).
-Dans une étude clinique portant sur 8 femmes enceintes porteuses d'une prothèse valvulaire cardiaque, des caillots sanguins se sont développés chez deux d'entre-elles, après administration de 1 mg/kg d'énoxaparine 2 fois par jour pour la prophylaxie des thromboembolies; ces caillots ont entraîné un blocage des valves cardiaques et le décès de la mère et du fœtus. En outre, quelques cas isolés de tels rapports spontanés chez des femmes enceintes ont été enregistrés. Il est bien connu que les femmes enceintes porteuses d'une prothèse valvulaire cardiaque sont soumises à un risque plus élevé d'une thromboembolie (voir chap. «Grossesse/Allaitement»).
- +L'utilisation de Énoxaparine sodique dans le traitement prophylactique des thrombo-embolies chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques n'a pas été suffisamment étudiée. On dispose de rapports isolés de thromboses des prothèses valvulaires cardiaques suite à l'administration d'énoxaparine dans le traitement prophylactique des thrombo-embolies. Plusieurs circonstances (maladie de base et rapports de cas incomplets) ne permettent pas une évaluation claire (voir «Grossesse, Allaitement»).
- +Dans une étude clinique portant sur 8 femmes enceintes porteuses d'une prothèse valvulaire cardiaque, des caillots sanguins se sont développés chez deux d'entre-elles, après administration de 1 mg/kg d'énoxaparine 2 fois par jour pour la prophylaxie des thromboembolies; ces caillots ont entraîné un blocage des valves cardiaques et le décès de la mère et du fœtus. En outre, quelques cas isolés de tels rapports spontanés chez des femmes enceintes ont été enregistrés. Il est bien connu que les femmes enceintes porteuses d'une prothèse valvulaire cardiaque sont soumises à un risque plus élevé d'une thromboembolie (voir «Grossesse, Allaitement»).
-L'utilisation durant l'accouchement d'une anesthésie péridurale sous traitement par anticoagulants est contre-indiquée. Lors de l'accouchement, l'anesthésie péridurale devrait être retardée d'au moins 24 heures après la dernière dose d'héparine de bas poids moléculaire ajustée au poids (voir chap. «Mises en garde et précautions»). Une substitution de l'héparine de bas poids moléculaire HBPM par de l'héparine non fractionnée est à prendre en considération. En cas d'administration d'héparine de bas poids moléculaire et même après l'arrêt préalable de l'HBPM, un contrôle de l'activité anti Xa est recommandé avant le placement d'un cathéter pour une anesthésie péridurale. Une consultation avec un spécialiste de la coagulation sanguine est à envisager.
- +L'utilisation durant l'accouchement d'une anesthésie péridurale sous traitement par anticoagulants est contre-indiquée. Lors de l'accouchement, l'anesthésie péridurale devrait être retardée d'au moins 24 heures après la dernière dose d'héparine de bas poids moléculaire ajustée au poids (voir «Mises en garde et précautions»). Une substitution de l'héparine de bas poids moléculaire HBPM par de l'héparine non fractionnée est à prendre en considération. En cas d'administration d'héparine de bas poids moléculaire et même après l'arrêt préalable de l'HBPM, un contrôle de l'activité anti Xa est recommandé avant le placement d'un cathéter pour une anesthésie péridurale. Une consultation avec un spécialiste de la coagulation sanguine est à envisager.
-Dans une étude clinique portant sur 8 femmes enceintes porteuses d'une prothèse valvulaire cardiaque, des caillots sanguins se sont développés chez deux d'entre elles, après administration de 1 mg/kg d'énoxaparine 2 fois par jour pour la prophylaxie des thromboembolies; ces caillots ont entraîné un blocage des valves cardiaques et le décès de la mère et du fœtus. En outre, quelques cas isolés de tels rapports spontanés chez des femmes enceintes ont été enregistrés. Il est bien connu que les femmes enceintes porteuses d'une prothèse valvulaire cardiaque sont soumises à un risque plus élevé de thromboembolie (voir chap. «Mises en garde et précautions - Précautions»).
- +Dans une étude clinique portant sur 8 femmes enceintes porteuses d'une prothèse valvulaire cardiaque, des caillots sanguins se sont développés chez deux d'entre elles, après administration de 1 mg/kg d'énoxaparine 2 fois par jour pour la prophylaxie des thromboembolies; ces caillots ont entraîné un blocage des valves cardiaques et le décès de la mère et du fœtus. En outre, quelques cas isolés de tels rapports spontanés chez des femmes enceintes ont été enregistrés. Il est bien connu que les femmes enceintes porteuses d'une prothèse valvulaire cardiaque sont soumises à un risque plus élevé de thromboembolie (voir «Mises en garde et précautions, Précautions»).
-Les hémorragies ont été les réactions le plus souvent rapportées en essais cliniques. Parmi elles, des hémorragies majeures observées chez 4,2% des patients au maximum dont certaines avec issue fatale (patients chirurgicaux: chez les patients chirurgicaux, les complications hémorragiques ont été jugées majeures: (1) si l'hémorragie provoquait un événement clinique significatif ou (2) si elle s'accompagnait d'une perte d'hémoglobine ≥2 g/dl ou nécessitait la transfusion de 2 unités ou plus de produits sanguins. Les hémorragies rétropéritonéales et intracrâniennes ont toujours été jugées majeures).
- +Les hémorragies ont été les réactions le plus souvent rapportées en essais cliniques. Parmi elles, des hémorragies majeures observées chez 4,2% des patients au maximum dont certaines avec issue fatale. Patients chirurgicaux: Chez les patients chirurgicaux, les complications hémorragiques ont été jugées majeures (1) si l'hémorragie provoquait un événement clinique significatif ou (2) si elle s'accompagnait d'une perte d'hémoglobine ≥2 g/dl ou nécessitait la transfusion de 2 unités ou plus de produits sanguins. Les hémorragies rétropéritonéales et intracrâniennes ont toujours été jugées majeures.
-Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnels (≥1/1000 à <1/100); rares (≥1/10 000 à <1/1000); très rares (<1/10 000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
- +Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnels (≥1/1000 à <1/100); rares (≥1/10'000 à <1/1000); très rares (<1/10'000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
-·cas de thrombocytopénie immuno-allergique avec thrombose; dans certains de ces cas, la thrombose a été compliquée par un infarctus d'un organe ou l'ischémie d'un membre (voir «Précautions: Thrombocytopénie induite par l'héparine (TIH)»).
- +·cas de thrombocytopénie immuno-allergique avec thrombose; dans certains de ces cas, la thrombose a été compliquée par un infarctus d'un organe ou l'ischémie d'un membre (voir «Précautions, Thrombocytopénie induite par l'héparine (TIH)»).
-Rares: lésions hépatocellulaires. lésions hépatiques cholestatiques.
- +Rares: lésions hépatocellulaires. Lésions hépatiques cholestatiques.
-Par ailleurs, en pharmacovigilance:
- +Par ailleurs, en pharmacovigilance
-L'énoxaparine présente une forte activité anti-Xa (environ 100 UI/mg) et une faible activité anti-IIa ou antithrombine (environ 28 UI/mg). Le rapport de l'activité anti-facteur Xa sur l'activité anti-facteur IIa se situe entre 3,3 et 5,3. Ces activités anticoagulantes sont régulées par l'antithrombine III (ATIII) qui inhibe la coagulation sanguine chez l'homme.
- +L'énoxaparine présente une forte activité anti-Xa (environ 100 U.I./mg) et une faible activité anti-IIa ou antithrombine (environ 28 U.I./mg). Le rapport de l'activité anti-facteur Xa sur l'activité anti-facteur IIa se situe entre 3,3 et 5,3. Ces activités anticoagulantes sont régulées par l'antithrombine III (ATIII) qui inhibe la coagulation sanguine chez l'homme.
-900 patients souffrant de TVP symptomatique des membres inférieurs avec ou sans embolie pulmonaire (EP) ont été inclus en hôpital dans une étude multicentrique et randomisés en groupes parallèles de soit (i) l'énoxaparine 1.5 mg/kg SC une fois par jour, soit (ii) l'énoxaparine 1 mg/kg SC toutes les 12 heures, soit (iii) de l'héparine standard IV en bolus (5000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée de façon à atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Tous les patients ont aussi reçu de l'antivitamine K (AVK) (dose ajustée en fonction du TP de façon à atteindre un INR de 2.0 à 3.0), débutant dans les 72 heures après l'initiation du traitement sous énoxaparine ou sous héparine standard et continuant durant 90 jours. Le traitement sous énoxaparine ou héparine standard était continué pendant au moins 5 jours jusqu'à atteindre le taux d'INR cible sous AVK. Les deux posologies d'énoxaparine ont permis, de façon similaire au traitement à l'héparine standard, de réduire le risque de récurrence de thromboembolisme veineux (TVP avec ou sans EP). Les données d'efficacité et de sécurité sont présentées ci-dessous (voir Tableau 1).
-Tableau 1 – Efficacité et sécurité d'énoxaparine dans le traitement de la TVP avec ou sans EP
- +900 patients souffrant de TVP symptomatique des membres inférieurs avec ou sans embolie pulmonaire (EP) ont été inclus en hôpital dans une étude multicentrique et randomisés en groupes parallèles de soit 1) l'énoxaparine 1,5 mg/kg SC une fois par jour, soit 2) l'énoxaparine 1 mg/kg SC toutes les 12 heures, soit 3) de l'héparine standard IV en bolus (5000 UI) suivi par une perfusion continue (administrée de façon à atteindre un TCA de 55 à 85 secondes). Tous les patients ont aussi reçu de l'antivitamine K (AVK) (dose ajustée en fonction du TP de façon à atteindre un INR de 2,0 à 3,0), débutant dans les 72 heures après l'initiation du traitement sous énoxaparine ou sous héparine standard et continuant durant 90 jours. Le traitement sous énoxaparine ou héparine standard était continué pendant au moins 5 jours jusqu'à atteindre le taux d'INR cible sous AVK. Les deux posologies d'énoxaparine ont permis, de façon similaire au traitement à l'héparine standard, de réduire le risque de récurrence de thromboembolisme veineux (TVP avec ou sans EP). Les données d'efficacité et de sécurité sont présentées ci-dessous (voir tableau 1).
- +Tableau 1: Efficacité et sécurité d'énoxaparine dans le traitement de la TVP avec ou sans EP
-1.5 mg/kg 1× par jour SC n (%) 1 mg/kg 2× par jour SC n (%) TCA Ajusté Thérapie IV n (%)
- +1,5 mg/kg 1× par jour SC n (%) 1 mg/kg 2× par jour SC n (%) TCA ajusté, thérapie IV n (%)
-Énoxaparine 1× par jour versus héparine (-3.0% - +3.5%)
-Énoxaparine 2× par jour versus héparine (-4.2% - +1.7%)
-Énoxaparine 1× par jour versus énoxaparine 2x par jour (-1.5% - +4.5%)
- +Énoxaparine 1× par jour versus héparine: de -3,0% à +3,5%
- +Énoxaparine 2× par jour versus héparine: de -4,2% à +1,7%
- +Énoxaparine 1× par jour versus énoxaparine 2× par jour: de -1,5% à +4,5%
-Dans une vaste étude multicentrique (EXTRACT), 20479 patients souffrant d'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI) éligible pour une thérapie fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l'énoxaparine (dose unique de 30 mg en bolus IV plus une dose de 1 mg/kg SC suivi d'injections SC de 1.0 mg/kg toutes les 12 heures), soit de l'héparine non fractionnée par IV (dose ajustée sur la base du temps partiel de thromboplastine activée (aPTT) sur 48 heures). Tous les patients ont également été traités avec de l'aspirine pendant un minimum de 30 jours. La dose d'énoxaparine a été ajustée pour les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de 75 ans ou plus. Les injections SC d'énoxaparine ont été administrées jusqu'à la sortie de l'hôpital ou durant un maximum de 8 jours.
-Parmi ces 20479 patients, 4716 ont subi une intervention coronaire percutanée (PCI) sous traitement antithrombotique, avec la même molécule qu'après randomisation. Ainsi, pour les patients sous énoxaparine, l'intervention coronaire percutanée (PCI) devait être effectuée sous énoxaparine (pas de changement), selon la posologie établie dans les études précédentes: pas de dose supplémentaire si la dernière injection sous-cutanée a été administrée moins de 8 heures avant le gonflement du ballon ou injection de 0,3 mg/kg d'énoxaparine par bolus IV si la dernière injection sous-cutanée a été administrée plus de 8 heures avant le gonflement du ballon.
-L'énoxaparine comparée à l'héparine non fractionnée a réduit significativement l'incidence du critère d'évaluation primaire, un taux combiné de décès (toute cause confondue) et de ré-infarctus du myocarde dans les 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9% dans le groupe énoxaparine contre 12.0% dans le groupe héparine non-fractionnée] avec une réduction du risque de 17% par rapport à l'héparine non fractionnée (p <0,001).
-Une analyse de sousgroupe pour le même critère d'efficacité combiné décès/réinfarctus n'a pas montré de différences statistiquement significative entre les patients ayant subi une PCI ou reçu un traitement conservateur au sein du groupe énoxaparine ou au sein du groupe UFH. Les patients ayant subi une PCI ne montraient pas un risque d'hémorragies majeures plus important sous énoxaparine que sous UFH.
-Les avantages du traitement à l'énoxaparine sont évidents pour un certain nombre de résultats d'efficacité. A 48 heures, la réduction du risque de ré-infarctus du myocarde est de 35%, en comparaison avec un traitement à l'héparine non-fractionnée (p <0,001).
- +Dans une vaste étude multicentrique (EXTRACT), 20'479 patients souffrant d'infarctus du myocarde aigu avec élévation du segment ST (STEMI) éligible pour une thérapie fibrinolytique ont été randomisés pour recevoir soit de l'énoxaparine (dose unique de 30 mg en bolus IV plus une dose de 1 mg/kg SC suivi d'injections SC de 1,0 mg/kg toutes les 12 heures), soit de l'héparine non fractionnée par IV (dose ajustée sur la base du temps partiel de thromboplastine activée (aPTT) sur 48 heures). Tous les patients ont également été traités avec de l'aspirine pendant un minimum de 30 jours. La dose d'énoxaparine a été ajustée pour les patients souffrant d'insuffisance rénale sévère et pour les patients âgés de 75 ans ou plus. Les injections SC d'énoxaparine ont été administrées jusqu'à la sortie de l'hôpital ou durant un maximum de 8 jours.
- +Parmi ces 20'479 patients, 4716 ont subi une intervention coronaire percutanée (PCI) sous traitement antithrombotique, avec la même molécule qu'après randomisation. Ainsi, pour les patients sous énoxaparine, l'intervention coronaire percutanée (PCI) devait être effectuée sous énoxaparine (pas de changement), selon la posologie établie dans les études précédentes: Pas de dose supplémentaire si la dernière injection sous-cutanée a été administrée moins de 8 heures avant le gonflement du ballon ou injection de 0,3 mg/kg d'énoxaparine par bolus IV si la dernière injection sous-cutanée a été administrée plus de 8 heures avant le gonflement du ballon.
- +L'énoxaparine comparée à l'héparine non fractionnée a réduit significativement l'incidence du critère d'évaluation primaire, un taux combiné de décès (toute cause confondue) et de ré-infarctus du myocarde dans les 30 premiers jours suivant la randomisation [9,9% dans le groupe énoxaparine contre 12,0% dans le groupe héparine non-fractionnée] avec une réduction du risque de 17% par rapport à l'héparine non fractionnée (p<0,001).
- +Une analyse de sous-groupe pour le même critère d'efficacité combiné «décès/réinfarctus» n'a pas montré de différences statistiquement significatives entre les patients ayant subi une PCI ou reçu un traitement conservateur au sein du groupe énoxaparine ou au sein du groupe UFH. Les patients ayant subi une PCI ne montraient pas un risque d'hémorragies majeures plus important sous énoxaparine que sous UFH.
- +Les avantages du traitement à l'énoxaparine sont évidents pour un certain nombre de résultats d'efficacité. A 48 heures, la réduction du risque de ré-infarctus du myocarde est de 35%, en comparaison avec un traitement à l'héparine non-fractionnée (p<0,001).
-L'incidence des cas combinés de décès, de ré-infarctus du myocarde ou d'ICH (mesure du bénéfice clinique net) était significativement plus faible (p <0,0001) dans le groupe énoxaparine (10,1%) que dans le groupe héparine non-fractionnée (12,2%), ce qui représente une réduction du risque relatif de 17% en faveur du traitement par énoxaparine.
- +L'incidence des cas combinés de décès, de ré-infarctus du myocarde ou d'ICH (mesure du bénéfice clinique net) était significativement plus faible (p<0,0001) dans le groupe énoxaparine (10,1%) que dans le groupe héparine non-fractionnée (12,2%), ce qui représente une réduction du risque relatif de 17% en faveur du traitement par énoxaparine.
-Un bolus IV de 30 mg immédiatement suivi de 1 mg/kg SC toutes les 12 heures ont donné un pic initial de taux de facteur anti-Xa de 1.16 UI/ml (n=16) et une exposition moyenne correspondant à 88% des taux de steady-state. Le steady-state est atteint au second jour du traitement.
- +Un bolus IV de 30 mg immédiatement suivi de 1 mg/kg SC toutes les 12 heures ont donné un pic initial de taux de facteur anti-Xa de 1,16 U.I./ml (n=16) et une exposition moyenne correspondant à 88% des taux de steady-state. Le steady-state est atteint au second jour du traitement.
-Insuffisance rénale: Une relation linéaire entre la clairance plasmatique de l'activité anti-Xa et la clairance de la créatinine a été observée à l'état d'équilibre. Ceci signifie que l'excrétion de l'énoxaparine est diminuée lorsque la fonction rénale est réduite. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), l'AUC augmente en moyenne de 65% à l'état d'équilibre, après une administration quotidienne répétée de 40 mg par voie s.c. (voir «Mises en garde et précautions» et «Posologie spéciale - insuffisance rénale»).
- +Insuffisance rénale: Une relation linéaire entre la clairance plasmatique de l'activité anti-Xa et la clairance de la créatinine a été observée à l'état d'équilibre. Ceci signifie que l'excrétion de l'énoxaparine est diminuée lorsque la fonction rénale est réduite. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), l'AUC augmente en moyenne de 65% à l'état d'équilibre, après une administration quotidienne répétée de 40 mg par voie s.c. (voir «Mises en garde et précautions» et ««Posologie/Mode d'emploi, Posologie spéciale, Insuffisance rénale»).
-Patients âgés: Il n'est pas nécessaire de procéder à une adaptation de la dose (voir «Posologie spéciale – patients âgés» et «Mises en garde et précautions»).
-Hémodialyse: le taux d'élimination demeure inchangé chez les patients en dialyse.
- +Patients âgés: Il n'est pas nécessaire de procéder à une adaptation de la dose (voir «Posologie/Mode d'emploi, Posologie spéciale, Patients âgés» et «Mises en garde et précautions»).
- +Hémodialyse: Le taux d'élimination demeure inchangé chez les patients en dialyse.
-Injection IV (Bolus): pour l'indication STEMI uniquement: l'énoxaparine peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline à 0.9% ou une solution de glucose à 5% mais ne doit être ni mélangée, ni co-administrée avec d'autres médicaments.
- +Injection IV (Bolus): pour l'indication STEMI uniquement. L'énoxaparine peut être administrée en toute sécurité avec une solution saline à 0,9% ou une solution de glucose à 5% mais ne doit être ni mélangée, ni co-administrée avec d'autres médicaments.
-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
-Conserver à température ambiante (15-25°C). Ne pas congeler.
- +Ne pas conserver au-dessus de 25 °C. Ne pas congeler.
-67454 (Swissmedic)
-67455 (Swissmedic)
- +67454, 67455 (Swissmedic).
-Viatris Pharma GmbH, 6312 Steinhausen
- +Viatris Pharma GmbH, 6312 Steinhausen.
-Mars 2022
- +Mars 2022.
- +[Version 102 F]
|
|