42 Changements de l'information professionelle Lenalidomid-Teva 2.5 mg |
-Lenalidomid-Teva 2,5 mg: 2,5 mg de lénalidomide sous forme de chlorhydrate de lénalidomide monohydraté.
- +Lenalidomid-Teva 2.5 mg: 2,5 mg de lénalidomide sous forme de chlorhydrate de lénalidomide monohydraté.
-Lenalidomid-Teva 7,5 mg: 7,5 mg de lénalidomide sous forme de chlorhydrate de lénalidomide monohydraté.
- +Lenalidomid-Teva 7.5 mg: 7,5 mg de lénalidomide sous forme de chlorhydrate de lénalidomide monohydraté.
-Lenalidomid-Teva 2,5 mg: gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172) et carmin d'indigo (E132).
- +Lenalidomid-Teva 2.5 mg: gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172) et carmin indigo (E132).
-Lenalidomid-Teva 7,5 mg: gélatine, dioxyde de titane (E171) et oxyde de fer jaune (E172).
-Lenalidomid-Teva 10 mg: gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172) et carmin d'indigo (E132).
-Lenalidomid-Teva 15 mg: gélatine, dioxyde de titane (E171) et carmin d'indigo (E132).
-Lenalidomid-Teva 20 mg: gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172) et carmin d'indigo (E132).
- +Lenalidomid-Teva 7.5 mg: gélatine, dioxyde de titane (E171) et oxyde de fer jaune (E172).
- +Lenalidomid-Teva 10 mg: gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172) et carmin indigo (E132).
- +Lenalidomid-Teva 15 mg: gélatine, dioxyde de titane (E171) et carmin indigo (E132).
- +Lenalidomid-Teva 20 mg: gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172) et carmin indigo (E132).
-Lenalidomid-Teva 2,5 mg et 5 mg contiennent au maximum 0,012 mg de sodium.
-Lenalidomid-Teva 7,5 mg contient au maximum 0,018 mg de sodium.
- +Lenalidomid-Teva 2.5 mg et 5 mg contiennent au maximum 0,012 mg de sodium.
- +Lenalidomid-Teva 7.5 mg contient au maximum 0,018 mg de sodium.
- +Lenalidomid-Teva est indiqué pour le traitement des patients qui présentent une anémie dépendante de transfusion à la suite d'un syndrome myélodysplasique avec un risque faible ou intermédiaire 1, en relation avec une anomalie cytogénétique comportant une délétion 5q, accompagnée ou non d'autres anomalies cytogénétiques.
- +Lenalidomid-Teva est indiqué pour le traitement des patients qui présentent un lymphome des cellules du manteau (LCM) récidivant ou réfractaire après un traitement précédent par le bortézomib et une association chimiothérapie/rituximab.
- +Syndrome myélodysplasique
- +La dose initiale recommandée est de 10 mg de Lenalidomid-Teva par voie orale une fois par jour pendant les jours 1 à 21 de cycles consécutifs de 28 jours. L'arrêt du traitement pour efficacité insuffisante est recommandé lorsque 16 semaines après le début du traitement par Lenalidomid-Teva, aucune réponse, même minime, correspondant à une amélioration de 50% au moins n'est constatée.
- +Lymphome des cellules du manteau récidivant ou réfractaire
- +La dose initiale recommandée est de 25 mg de Lenalidomid-Teva par voie orale une fois par jour les jours 1 à 21 de cycles consécutifs de 28 jours. Le traitement doit être poursuivi jusqu'à la progression de la maladie ou la survenue d'une toxicité inacceptable.
- +
-Première chute <0,5× 109/l ou neutropénie fébrile (fièvre ≥38 °C; <1× 109/l) Retour ≥1× 109/l, la neutropénie étant la seule toxicité observée Interrompre le traitement par le lénalidomide. Reprendre le lénalidomide à la dose initiale en une prise par jour.
- +Première chute <0,5× 109/l ou neutropénie fébrile (fièvre ≥38 °C; <1× 109/l) Interrompre le traitement par le lénalidomide.
- +Retour ≥1× 109/l, la neutropénie étant la seule toxicité observée Reprendre le lénalidomide à la dose initiale en une prise par jour.
-Myélome multiple avec au moins un traitement antérieur
-Pour les indications de MM chez les patients ayant reçu au moins un traitement antérieur en présence d'une thrombocytopénie avec réduction du nombre de plaquettes à <25× 109/l, ou en présence d'une neutropénie avec une chute de la valeur à <0,5× 109/l, le traitement par le lénalidomide doit être suspendu.
- +Myélome multiple avec au moins un traitement antérieur, syndrome myélodysplasique et lymphome à cellules du manteau
- +Pour les indications de MM chez les patients ayant reçu au moins un traitement antérieur et de SMD en présence d'une thrombocytopénie avec réduction du nombre de plaquettes à <25× 109/l, ou en présence d'une neutropénie avec une chute de la valeur à <0,5× 109/l, le traitement par le lénalidomide doit être suspendu.
- +Pour l'indication de LCM, en présence d'une thrombocytopénie avec réduction du nombre des plaquettes à <50 x 109/l, ou en présence d'une neutropénie avec une chute de la valeur à <0,5 x 109/l, ou avec une chute de la valeur à <1 x 109/l pendant au moins 7 jours ou avec une chute de la valeur à <1 x 109/l liée à une température ≥38,5 °C, le traitement par le lénalidomide doit être suspendu.
- +Dans le syndrome myélodysplasique, la première réduction de dose est de 5 mg par jour; en cas de nouvelle survenue, une deuxième réduction de dose de 2,5 mg par jour ou de 5 mg tous les deux jours est recommandée. Une troisième réduction de dose à 5 mg deux fois par semaine est recommandée en cas de nouvel effet toxique.
- +Le passage à un autre traitement doit être envisagé chez les LCM-patients qui n'ont pas présenté de réponse après la prise pendant plus de 3 mois d'une faible dose de Lenalidomid-Teva.
- +
-Pour les patients présentant un myélome multiple avec une dose initiale de 25 mg et pour les patients présentant un myélome multiple avec une dose initiale de 10 mg, on recommande en début et en cours de traitement pour les patients en insuffisance rénale modérée (30 ≤ ClCr <50 ml/min) ou sévère (ClCr <30 ml/min) ou encore en insuffisance rénale au stade terminal les adaptations de la dose suivantes:
- +Pour les patients présentant un myélome multiple avec une dose initiale de 25 mg et pour les patients présentant un myélome multiple ou un syndrome myélodysplasique avec une dose initiale de 10 mg, on recommande en début et en cours de traitement pour les patients en insuffisance rénale modérée (30 ≤ ClCr <50 ml/min) ou sévère (ClCr <30 ml/min) ou encore en insuffisance rénale au stade terminal les adaptations de la dose suivantes:
- +Dans le traitement des patients atteints d'un LCM, on peut s'attendre à un effet de la fonction rénale sur les concentrations plasmatiques du lénalidomide, la substance active, similaire à l'effet observé chez les patients atteints d'un MM et d'un SMD. Il convient d'envisager une réduction de la dose correspondante chez les patients atteints d'un LCM et présentant une insuffisance rénale. On note qu'il ne faut pas dépasser la dose initiale de 10 mg chez les patients dont la clairance de la créatinine est entre 30 et 60 ml/min.
- +
-Programme de prévention de la grossesse
- +Programme de prévention de la grossesse.
- +Chez les patients qui reçoivent Lenalidomid-Teva en raison d'un syndrome myélodysplasique et qui sont porteurs d'une anomalie cytogénétique comportant une délétion 5q, l'hémogramme complet doit être surveillé chaque semaine au cours des premières 8 semaines du traitement et ensuite une fois par mois.
- +Chez les patients sous Lenalidomid-Teva en raison d'un LCM, l'hémogramme complet doit être évalué chaque semaine au cours du premier cycle (28 jours), toutes les deux semaines au cours des cycles 2-4, et ensuite une fois par mois.
-Chez les patients atteints de myélome multiple, l'administration du lénalidomide avec de la dexaméthasone ou d'autres chimiothérapies (p.ex. melphalan et prednisone) est associée à un risque accru d'événements thrombo-emboliques veineux (principalement des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires). Le risque thrombo-embolique veineux est plus faible chez les patients atteints d'un myélome multiple en traitement d'entretien après une autogreffe de cellules souches.
- +Chez les patients atteints de myélome multiple, l'administration du lénalidomide avec de la dexaméthasone ou d'autres chimiothérapies (p.ex. melphalan et prednisone) est associée à un risque accru d'événements thrombo-emboliques veineux (principalement des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires). Le risque thrombo-embolique veineux est plus faible chez les patients atteints d'un myélome multiple en traitement d'entretien après une autogreffe de cellules souches ainsi que chez les patients atteints de syndrome myélodysplasique ou porteurs d'un lymphome à cellules du manteau traités par le lénalidomide en monothérapie.
-Des œdèmes de Quincke, des anaphylaxies et de graves réactions dermatologiques, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), de nécrolyse épidermique toxique (TEN), et une réaction médicamenteuse accompagnée d'une éosinophilie et de symptômes systémiques (DRESS) ont été rapportés. Le DRESS peut se manifester sous forme d'éruption cutanée ou de dermatite exfoliative associée à une éosinophilie, une fièvre et/ou une lymphadénopathie avec complications systémiques comme une hépatite, une néphrite, une pneumopathie inflammatoire, une myocardite et/ou une péricardite. Ces événements peuvent être fatals. Il convient d'envisager l'interruption ou l'arrêt définitif de Lenalidomid-Teva en cas d'éruption cutanée de grade 2 ou 3. En cas d'angioedème, d'anaphylaxie d'éruption cutanée de grade 4, de dermatite exfoliative ou d'éruption bulleuse, de suspicion d'un SJS, d'une TEN ou d'un DRESS, le traitement par Lenalidomid-Teva doit être arrêté. Après l'interruption en raison de ces réactions, le traitement ne doit pas être repris. Les patients ayant présenté une éruption cutanée sévère de grade 4 liée à un traitement par le thalidomide ne doivent pas être traités par Lenalidomid-Teva.
- +Des œdèmes de Quincke, des anaphylaxies et de graves réactions dermatologiques, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), de nécrolyse épidermique toxique (TEN), et une réaction médicamenteuse accompagnée d'une éosinophilie et de symptômes systémiques (DRESS) ont été rapportés. Le DRESS peut se manifester sous forme d'éruption cutanée ou de dermatite exfoliative associée à une éosinophilie, une fièvre et/ou une lymphadénopathie avec complications systémiques comme une hépatite, une néphrite, une pneumopathie inflammatoire, une myocardite et/ou une péricardite. Ces événements peuvent être fatals. Il convient d'envisager l'interruption ou l'arrêt définitif de Lenalidomid-Teva en cas d'éruption cutanée de grade 2 ou 3. En cas d'angioedème, d'anaphylaxie, d'éruption cutanée de grade 4, de dermatite exfoliative ou d'éruption bulleuse, de suspicion d'un SJS, d'une TEN ou d'un DRESS, le traitement par Lenalidomid-Teva doit être arrêté. Après l'interruption en raison de ces réactions, le traitement ne doit pas être repris. Les patients ayant présenté une éruption cutanée sévère de grade 4 liée à un traitement par le thalidomide ne doivent pas être traités par Lenalidomid-Teva.
-Il est conseillé de procéder à une surveillance étroite et à un examen approfondi en vue de déceler la survenue d'une réaction de flambée tumorale (TFR). Une flambée tumorale peut simuler une progression de la maladie (progression, PD).
- +Il est conseillé de procéder à une surveillance étroite et à un examen approfondi en vue de déceler la survenue d'une réaction de flambée tumorale (TFR). Une flambée tumorale peut simuler une progression de la maladie (progression, PD). Dans l'étude MCL-001 en vue de l'obtention de l'AMM, près de 10% des patients ont présenté une TFR. Tous les cas ont été classés selon un degré de sévérité 1 ou 2 et ont été considérés comme liés au traitement.
- +La plupart des événements sont survenus au cours du cycle 1. Chez les patients atteints de TFR de grade 1 et 2, le traitement par le lénalidomide peut être poursuivi sans interruption ou modification, à la discrétion du médecin. Pour traiter les symptômes de la TFR, les patients présentant une TFR de grade 1 et 2 ont été traités dans l'étude clinique MCL-001 par des corticostéroïdes, des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et/ou des analgésiques narcotiques. Chez les patients présentant une TFR de grade 3 ou 4, le traitement par le lénalidomide doit être interrompu jusqu'à ce que la TFR retombe à ≤ grade 1. Pour le traitement des symptômes, les patients peuvent être traités conformément aux indications données pour une TFR de grade 1 et 2.
- +Décès prématurés chez les patients atteints d'un LCM
- +Dans l'étude MCL-002, il a été observé globalement une augmentation apparente des décès prématurés (au cours des 20 premières semaines). Les patients ayant une charge tumorale élevée avant l'initiation du traitement présentent un risque accru de décès prématuré: des décès prématurés ont été rapportés chez 16/81 patients (20%) du bras lénalidomide et 2/28 patients (7%) du bras contrôle. Les chiffres correspondants sur 52 semaines étaient de 32/81 patients (40%) et 6/28 patients (21%).
-On ne sait pas si le lénalidomide passe dans le lait maternel. Par conséquent, Lenalidomid-Teva ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent ou le allaitement doit être interrompu.
- +On ne sait pas si le lénalidomide passe dans le lait maternel. Par conséquent, Lenalidomid-Teva ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent. Une femme qui allaite ne pourra être traitée par Lenalidomid-Teva qu'après le sevrage du bébé.
-Les effets indésirables sont listés ci-dessous par système d'organes et fréquence de survenue. Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont indiqués par sévérité décroissante.
- +Syndrome myélodysplasique
- +Dans une étude de phase III, contrôlée contre placebo, 69 patients ont reçu une fois par jour 10 mg de lénalidomide et 67 ont reçu le placebo.
- +Les effets indésirables les plus graves observés ont été les thrombo-embolies veineuses (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire), neutropénie de grade 3-4, neutropénie fébrile et thrombocytopénie de grade 3-4.
- +Les effets indésirables observés les plus fréquents dans le groupe lénalidomide étaient les suivants: neutropénie (76,8%; grade 3 4: 75,4%), thrombocytopénie (49,3%; grade 3 4: 40,6%), diarrhée (37,7%), prurit (27,5%), nausées (20,3%), fatigue (18,8%), constipation (17,4%), spasmes musculaires (17,4%), fièvre (15,9%), rhinopharyngite (14,5%), bronchite (14,5%) et céphalées (14,5%). La neutropénie et la thrombocytopénie qui sont survenues étaient principalement doses dépendantes et ont été traitées avec succès par une réduction de la dose.
- +Lymphome des cellules du manteau
- +Dans l'étude sur le LCM en vue de l'obtention de l'AMM, un total de 134 patients a reçu au moins une dose de Revlimid.
- +Les infections représentaient le type le plus fréquent d'événements indésirables graves. Parmi les infections graves, la pneumonie a été la plus fréquemment rapportée.
- +Les effets indésirables observés les plus fréquents étaient: pneumonie (14,2%; grade 3-4: 9%), infections des voies respiratoires hautes (12,7%), neutropénie (48,5%; grade 3-4: 43,3%), thrombocytopénie (35,8%, grade 3 4: 27,6%), anémie (30,6%; grade 3-4: 11,2%), leucopénie (14,9%; grade 3-4: 6,7%), perte d'appétit (14,2%), hypokaliémie (12,7%; grade 3-4: 2,2%), perte de poids (12,7%), toux (28,4%), dyspnée (17,9%; grade 3-4: 6%), diarrhée (31,3%; grade 3-4: 6%), nausée (29,9%), constipation (15,7%), vomissement (11,9%), éruption cutanée (22,4%; grade 3-4: 1,5%), prurit (17,2%), douleurs dorsales (13,4%; grade 3-4: 1,5%), spasmes musculaires (12,7%), fatigue (33,6%; grade 3-4: 6,7%), fièvre (23,1%; grade 3-4: 2,2%), œdème périphérique (15,7%), et asthénie (14,2%; grade 3-4: 3%).
- +Les effets indésirables qui ont été observés chez les patients atteints de myélome multiple, de syndrome myélodysplasique et de lymphome des cellules du manteau ont été listés ci-dessous par système d'organes et fréquence de survenue. Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont indiqués par sévérité décroissante.
-Fréqunce indéterminée: Rejet de greffe d'organe*.
- +Indéterminés: Rejet de greffe d'organe*.
-Fréquents: Embolie pulmonaire, crise d'étouffements, douleurs pleurétiques, hypoxie, pharyngite, épistaxis, rhinorrhée, dysphonie, enrouement, hoquet.
- +Fréquents: Embolie pulmonaire, crise d'étouffements, douleurs pleurétiques, hypoxie, pharyngite, épistaxis, rhinorrhée, dysphonie, enrouement, hoquet.
-Fréqunce indéterminée: Insuffisance hépatique aiguë, hépatite toxique, hépatite cytolytique, hépatite cholestatique, hépatite mixte cytolytique/cholestatique.
- +Indéterminés: Insuffisance hépatique aiguë, hépatite toxique, hépatite cytolytique, hépatite cholestatique, hépatite mixte cytolytique/cholestatique.
-Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
- +Affections musculosquelettiques et systémiques
-La sécurité et l'efficacité du lénalidomide ont été évaluées dans une étude de phase III multicentrique, randomisée en ouvert, en trois bras (MM 020), menée chez des patients âgés de 65 ans ou plus ou chez les patients âgés de moins de 65 ans, qui n'étaient pas éligibles à une greffe de cellules souches parce qu'ils l'avaient refusée ou ne pouvaient pas en bénéficier en raison du coût ou pour d'autres motifs. L'étude (MM 020) visait à comparer l'association de lénalidomide et dexaméthasone (Rd) administrée pendant deux durées différentes (jusqu'à la progression de la maladie [bras Rd] ou pendant un maximum de 18 cycles de 28 jours [72 semaines, bras Rd18]) à l'association de melphalan, prednisone et thalidomide (MPT) administrée pendant un maximum de 12 cycles de 42 jours (72 semaines). Les patients ont été randomisés (1:1:1) dans l'un des trois bras de traitement. Les patients ont été stratifiés au moment de la randomisation en fonction de l'âge (≤75 ans versus >75 ans), du stade (stades ISS I et II versus stade III) et du pays. Les patients des bras Rd et Rd18 ont pris 25 mg de lénalidomide une fois par jour, les jours 1 à 21 des cycles de 28 jours. La dexaméthasone 40 mg était prise une fois par jour, les jours 1, 8, 15 et 22 de chaque cycle de 28 jours. Dans les bras Rd et Rd18, la dose initiale et le schéma posologique étaient ajustés en fonction de l'âge et de la fonction rénale. Les patients âgés de plus de 75 ans ont reçu une dose de 20 mg de dexaméthasone une fois par jour, les jours 1, 8, 15 et 22 de chaque cycle de 28 jours. Tous les patients ont reçu une thromboprophylaxie (héparine de bas poids moléculaire, warfarine, héparine, aspirine à faible dose) pendant l'étude.
- +La sécurité et l'efficacité du lénalidomide ont été évaluées dans une étude de phase III multicentrique, randomisée en ouvert, en trois bras (MM-020), menée chez des patients âgés de 65 ans ou plus ou chez les patients âgés de moins de 65 ans, qui n'étaient pas éligibles à une greffe de cellules souches parce qu'ils l'avaient refusée ou ne pouvaient pas en bénéficier en raison du coût ou pour d'autres motifs. L'étude (MM-020) visait à comparer l'association de lénalidomide et dexaméthasone (Rd) administrée pendant deux durées différentes (jusqu'à la progression de la maladie [bras Rd] ou pendant un maximum de 18 cycles de 28 jours [72 semaines, bras Rd18]) à l'association de melphalan, prednisone et thalidomide (MPT) administrée pendant un maximum de 12 cycles de 42 jours (72 semaines). Les patients ont été randomisés (1:1:1) dans l'un des trois bras de traitement. Les patients ont été stratifiés au moment de la randomisation en fonction de l'âge (≤75 ans versus >75 ans), du stade (stades ISS I et II versus stade III) et du pays. Les patients des bras Rd et Rd18 ont pris 25 mg de lénalidomide une fois par jour, les jours 1 à 21 des cycles de 28 jours. La dexaméthasone 40 mg était prise une fois par jour, les jours 1, 8, 15 et 22 de chaque cycle de 28 jours. Dans les bras Rd et Rd18, la dose initiale et le schéma posologique étaient ajustés en fonction de l'âge et de la fonction rénale. Les patients âgés de plus de 75 ans ont reçu une dose de 20 mg de dexaméthasone une fois par jour, les jours 1, 8, 15 et 22 de chaque cycle de 28 jours. Tous les patients ont reçu une thromboprophylaxie (héparine de bas poids moléculaire, warfarine, héparine, aspirine à faible dose) pendant l'étude.
- +Expériences cliniques dans le syndrome myélodysplasique
- +Dans une étude de phase II, multicentrique, en ouvert, à un seul bras (MDS-003 en Allemagne et aux États-Unis), 120 patients qui présentaient une dépendance transfusionnelle érythrocytaire sur la base d'un syndrome myélodysplasique de risque faible ou intermédiaire 1 et qui étaient porteurs d'une anomalie cytogénétique comportant une délétion 5q avec ou sans autre anomalie cytogénétique ont été traités par 10 mg de lénalidomide. La médiane de la durée de traitement était de 52,5 semaines. Le taux d'indépendance transfusionnelle (>56 jours) atteignait 62,8%. L'augmentation du taux médian d'hémoglobine était de 5,9 g/dl. La durée médiane de la réponse atteignait 97 semaines. Une réponse cytogénétique clairement prononcée a été observée chez 34,6% des patients et une réponse cytogénétique moins prononcée a été observée chez 38,5% des patients.
- +Dans une étude de phase III, multicentrique, en double aveugle, contrôlée contre placebo, à triple bras (MDS-004 en Europe et en Israël), 138 patients présentant une dépendance avérée transfusionnelle érythrocytaire sur la base d'un syndrome myélodysplasique de risque faible ou intermédiaire 1 et qui étaient porteurs d'une anomalie cytogénétique comportant une délétion 5q avec ou sans autre anomalie cytogénétique ont été randomisés vers 10 mg, 5 mg de lénalidomide ou vers le placebo. La durée de la phase en double aveugle était de 16 à 52 semaines. Le taux d'indépendance transfusionnelle (>182 jours) dans le groupe 10 mg était de 56,1%. Les taux correspondants d'indépendance transfusionnelle dans le groupe de traitement 5 mg et dans le groupe placebo atteignaient respectivement 41,3% et 5,9%. La durée médiane de réponse dans le groupe 10 mg était de 106 semaines; dans les groupes 5 mg et placebo celle-ci n'a en revanche pas pu être évaluée. Une réponse cytogénétique clairement prononcée ou moins prononcée a été observée chez respectivement 24,0% et 17,1% (10 mg); 10,9%, et 6,5% (5 mg) et 0% et 0% (placebo) des patients.
- +Le taux d'indépendance transfusionnelle (>56 jours) était de 61,0% dans le groupe 10 mg, avec une augmentation médiane de l'hémoglobine de 6,3 g/dl. Les taux correspondants d'indépendance transfusionnelle et l'augmentation de l'hémoglobine dans les groupes 5 mg de lénalidomide et dans le groupe placebo étaient respectivement de 50,0% et 7,8% et 5,1 g/dl et 2,3 g/dl.
- +Expérience clinique du lymphome des cellules du manteau
- +L'étude MCL-001 était une étude de phase II, multicentrique, non contrôlée portant sur une monothérapie par le lénalidomide visant à évaluer la sécurité d'emploi et l'efficacité du lénalidomide chez des patients atteints d'un lymphome des cellules du manteau, lesquels avaient présenté une récidive ou qui étaient réfractaires après un traitement par le bortézomib ou un schéma posologique contenant du bortézomib. Seuls les patients présentant une translocation confirmée ou une surexpression de la cycline ainsi que les patients non candidats à une greffe de cellules souches ont été admis dans l'étude. Le lénalidomide a été administré aux jours 1–21 de cycles de traitement consécutifs de 28 jours jusqu'à la progression de la maladie, la survenue d'une toxicité inacceptable ou le retrait du consentement.
- +Une des conditions de participation à l'étude était un traitement préalable par une anthracycline ou par la mitoxantrone, le cyclophosphamide, le rituximab et le bortézomib seuls ou en association.
- +Ont été inclus les patients dont le nombre absolu de neutrophiles était ≥1 500 cellules/mm3, dont le nombre de thrombocytes était ≥60 000 cellules/mm3, dont la SGOT/AST ou SGPT/ALT sérique était <3,0 x ULN (limite supérieure de la normale), sauf en cas de preuves documentées d'atteinte hépatique par le lymphome, dont la bilirubine sérique totale était <1,5 x ULN, sauf dans le syndrome de Gilbert ou autre atteinte hépatique documentée par le lymphome, et dont la clairance de la créatinine calculée (selon la formule de Cockcroft-Gault) était >30 ml/min.
- +Les principaux critères d'efficacité de l'étude MCL-001 étaient le taux de réponse globale (ORR) et la durée de la réponse (DOR). Le tableau suivant donne un aperçu des résultats de l'efficacité pour le groupe de patients en ITT (Intent to Treat en français «en intention de traiter») conformément à l'évaluation du IRC (Comité de contrôle indépendant). La durée médiane jusqu'à la réponse était de 2,2 mois (1,7 à 13,1 mois). La survie globale médiane était de 19,0 mois (IC à 95% 12,5; 22,9 mois). Pour l'ensemble de la population de l'étude, la survie sans progression était de 3,95 mois.
- +Évaluation du taux de réponse (N = 134) N (%) IC à 95%
- +Taux de réponse globale (IWRC) (CR+CRu+PR) 37 (28) (20,2; 36,0)
- +Rémission complète (CR+CRu) 10 (7) (3,6; 13,3)
- +CR 2 (1)
- +CRu 8 (6)
- +Rémission partielle (PR) 27 (20)
- +Pathologie stable (SD) 39 (29)
- +
- +Durée de la rémission (mois) Médiane IC à 95%
- +Durée de la réponse globale (CR + CRu + PR) N = 37 16,6 (7,7; 26,7)
- +
- +Dans la population ITT de l'étude MCL-002, il a été observé une augmentation apparente globale des décès au cours des 20 premières semaines dans le bras lénalidomide (22/170 patients [13%]) par rapport au bras contrôle (6/84 patients [7%]). Chez les patients ayant une charge tumorale élevée, les chiffres correspondants étaient de 16/81 patients (20%) et 2/28 patients (7%).
- +Les analyses pharmacocinétiques de population indiquent que le taux d'absorption orale du lénalidomide chez les patients atteints d'un LCM est comparable à celui observé chez les patients atteints de MM ou de SMD.
- +
-Lenalidomid-Teva 2,5 mg: 21 gélules [A]
-Lenalidomid-Teva 5 mg: 21 gélules [A]
-Lenalidomid-Teva 7,5 mg: 21 gélules [A]
-Lenalidomid-Teva 10 mg: 21 gélules [A]
-Lenalidomid-Teva 15 mg: 21 gélules [A]
-Lenalidomid-Teva 20 mg: 21 gélules [A]
-Lenalidomid-Teva 25 mg: 21 gélules [A]
- +Lenalidomid-Teva 2,5 mg: 21 gélules (A)
- +Lenalidomid-Teva 5 mg: 21 gélules (A)
- +Lenalidomid-Teva 7,5 mg: 21 gélules (A)
- +Lenalidomid-Teva 10 mg: 21 gélules (A)
- +Lenalidomid-Teva 15 mg: 21 gélules (A)
- +Lenalidomid-Teva 20 mg: 21 gélules (A)
- +Lenalidomid-Teva 25 mg: 21 gélules (A)
-Numéro de version interne: 3.2
- +Numéro de version interne: 4.1
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