38 Changements de l'information professionelle Vocabria 30 mg |
-Les comprimés de Vocabria peuvent être utilisés comme traitement d'instauration par voie orale avant de commencer les injections de cabotégravir afin de tester la tolérance au cabotégravir (voir tableau 1).
-Alternativement, le médecin et le patient peuvent commencer directement le traitement par injection à longue durée d'action (voir l'information professionnelle de Vocabria, suspension injectable à libération prolongée).
- +Les comprimés de Vocabria peuvent être utilisés comme traitement d'instauration par voie orale avant de commencer les injections de cabotégravir afin de tester la tolérance au cabotégravir (voir tableau 1). Alternativement, le médecin et le patient peuvent commencer directement le traitement par injection à longue durée d'action (voir l'information professionnelle de Vocabria, suspension injectable à libération prolongée).
-·hypersensibilité connue au cabotégravir ou à un autre composant du comprimé
- +·hypersensibilité connue au cabotégravir ou à un autre composant du comprimé,
-Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées en association avec d'autres inhibiteurs d'intégrase. Ces réactions étaient caractérisées par des éruptions cutanées, des symptômes généraux et parfois des dysfonctionnements organiques, y compris des lésions hépatiques. Afin d'identifier les patients présentant un risque de réaction d'hypersensibilité, du cabotégravir a été administré en traitement d'instauration par voie orale dans les études cliniques. Aucune réaction de ce type n'a été observée jusqu'ici en association avec le cabotégravir. Les médecins doivent néanmoins être attentifs et interrompre immédiatement l'administration de cabotégravir et d'autres principes actifs suspectés dès l'apparition de signes et symptômes d'une réaction d'hypersensibilité (entre autres éruption cutanée sévère ou accompagnée de fièvre, malaise général, abattement, douleurs musculaires ou articulaires, formation de vésicules cutanées, lésions buccales, conjonctivite, œdème facial, hépatite, éosinophilie ou angio-œdème). Dans un tel cas, l'état clinique du patient (y c. les transaminases hépatiques) doit être surveillé et un traitement approprié doit être instauré le cas échéant (voir les rubriques Posologie/Mode d'emploi, Contre-indications, Efficacité clinique).
- +Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées en association avec des inhibiteurs d'intégrase, dont le cabotégravir. Ces réactions étaient caractérisées par des éruptions cutanées, des symptômes généraux et parfois des dysfonctionnements organiques, y compris des lésions hépatiques. Afin d'identifier les patients présentant un risque de réaction d'hypersensibilité, du cabotégravir a été administré en traitement d'instauration par voie orale dans les études cliniques. Il convient d'interrompre immédiatement l'administration de cabotégravir et d'autres principes actifs suspectés dès l'apparition de signes et symptômes d'une réaction d'hypersensibilité (entre autres éruption cutanée sévère ou accompagnée de fièvre, malaise général, abattement, douleurs musculaires ou articulaires, formation de vésicules cutanées, lésions buccales, conjonctivite, œdème facial, hépatite, éosinophilie ou angio-œdème). Dans un tel cas, l'état clinique du patient (y c. les aminotransférases hépatiques) doit être surveillé et un traitement approprié doit être instauré le cas échéant (voir les rubriques Posologie/Mode d'emploi, Contre-indications, Événements indésirables, Efficacité clinique).
-Tout comme d'autres traitements antirétroviraux, le traitement par le cabotégravir comporte un risque d'infections opportunistes et d'autres complications de l'infection par le VIH. C'est pourquoi, les patients doivent donc faire l'objet d'une surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des maladies associées au VIH.
- +Tout comme d'autres traitements antirétroviraux, le traitement par le cabotégravir comporte un risque d'infections opportunistes et d'autres complications de l'infection par le VIH. C'est pourquoi les patients doivent donc faire l'objet d'une surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des maladies associées au VIH.
-Bien qu'il ait été démontré qu'une suppression virale efficace sous traitement antirétroviral réduise considérablement le risque de transmission par contact sexuel, un risque résiduel ne peut pas être exclu. Il convient par conséquent de prendre les mesures de précaution conformes aux directives nationales pour prévenir une transmission.
- +Les résultats des études d’observation ont montré qu’il n’y a pas de risque de transmission sexuelle du VIH, si la suppression virologique a été atteinte et maintenue. Toutefois, le risque de transmission sexuelle du VIH ne peut pas être exclu si le TAR prescrit n’est pas pris régulièrement et/ou si la suppression virologique n’a pas été atteinte et maintenue.
-In vitro, le cabotégravir n'est pas un substrat de l'OATP1B1, de l'OATP1B3, de l'OATP2B1 ni de l'OCT1.
- +In vitro, le cabotégravir n'est pas un substrat de l'OATP1B1, de l'OATP1B3, de l'OATP2B1, ni de l'OCT1.
- +Affections du système immunitaire Occasionnels Hypersensibilité4 (dont angio-oedème4, urticaire4)
- +4 Expérience post-commercialisation.
- +
-Le profil de sécurité global à la semaine 96 de l'étude ATLAS-2M correspondait au profil observé à la semaine 48; aucun nouveau résultat en matière de sécurité n'a été constaté.
- +Le profil de sécurité global à la semaine 152 de l'étude ATLAS-2M correspondait au profil observé à la semaine 48 et à la semaine 96; aucun nouveau résultat en matière de sécurité n'a été constaté.
-À l'inclusion, 5 patients du bras traité toutes les 8 semaines étaient porteurs des mutations Y181Y/C + H221H/Y, Y188Y/F/H/L, Y188L, E138A ou E138E/A, associées à une résistance à la rilpivirine, et 1 patient était porteur d'une mutation G140G/R conférant une résistance au cabotégravir, (en plus de la mutation Y188Y/F/H/L susmentionnée, associée à la résistance à la RPV). Lors de l'évaluation de la SEV dans le bras traité toutes les 8 semaines, 6 patients étaient porteurs de mutations associées à une résistance à la RPV, dont 2 patients ayant développé la mutation K101E et 1 patient la mutation E138E/K entre l'inclusion et la SEV. Chez 7 patients, le fold change (FC) de la RPV se situait entre 2,4 et 15 et était supérieur à la valeur seuil biologique. Cinq des 6 patients porteurs de substitutions associées à une résistance à la rilpivirine étaient également porteurs de substitutions associées à une résistance aux INI: N155H (2); Q148R; Q148Q/R+N155N/H (2). La substitution L74I conférant une résistance aux INI a été observée chez 4 patients sur 7.
- +À l'inclusion, 5 patients du bras traité toutes les 8 semaines étaient porteurs des mutations Y181Y/C + H221H/Y, Y188Y/F/H/L, Y188L, E138A ou E138E/A, associées à une résistance à la rilpivirine, et 1 patient était porteur d'une mutation G140G/R conférant une résistance au cabotégravir (en plus de la mutation Y188Y/F/H/L susmentionnée, associée à la résistance à la RPV). Lors de l'évaluation de la SEV dans le bras traité toutes les 8 semaines, 6 patients étaient porteurs de mutations associées à une résistance à la RPV, dont 2 patients ayant développé la mutation K101E et 1 patient la mutation E138E/K entre l'inclusion et la SEV. Chez 7 patients, le fold change (FC) de la RPV se situait entre 2,4 et 15 et était supérieur à la valeur seuil biologique. Cinq des 6 patients porteurs de substitutions associées à une résistance à la rilpivirine étaient également porteurs de substitutions associées à une résistance aux INI: N155H (2); Q148R; Q148Q/R+N155N/H (2). La substitution L74I conférant une résistance aux INI a été observée chez 4 patients sur 7.
- +Jusqu'à la semaine 152, 13 patients ont rempli les critères d'EVC pendant la phase de maintien et de prolongation; 2 patients (bras traité toutes les 8 semaines) ont rempli les critères d'EVC depuis l'analyse en semaine 96 (voir Tableau 5). Un EVC est survenu chez 10 patients avant la semaine 48 (8 patients du bras traité toutes les 8 semaines et 2 patients du bras traité toutes les 4 semaines) et 1 patient (bras traité toutes les 8 semaines) a rempli les critères d'EVC entre la semaine 48 et la semaine 96.
- +Tableau 5: Pourcentage cumulé de patients ayant rempli les critères d'EVC après la visite jusqu'à la semaine 152 phase de maintien + phase de prolongation (population ITT-E): étude 207966 analyse à la semaine 152
- +Moment de la SEVa Traités toutes les 8 semaines (N=522) n (%) Traités toutes les 4 semaines (N=523) n (%)
- +Semaine 8 1 (0,2) 0
- +Semaine 16 4 (0,8) 1 (0,2)
- +Semaine 24 7 (1,3) 1 (0,2)
- +Semaine 32 7 (1,3) 2 (0,4)
- +Semaine 48 8 (1,5) 2 (0,4)
- +Semaine 88 9 (1,7) 2 (0,4)
- +Semaine 112 10 (1,9) 2 (0,4)
- +Semaine 120 11 (2,1) 2 (0,4)
- +a.Première des 2 valeurs ARN VIH-1 consécutives ≥200 c/ml. Remarque: ce résumé porte sur le pourcentage cumulé d’EVC jusqu’à la visite d’examen. Remarque: seules les visites au cours desquelles au moins un nouvel EVC est survenu sont montrées.
- +
- +En plus des 9 patients présentant un EVC dans le bras traité toutes les 8 semaines, 2 patients ont atteint un EVC entre la semaine 96 et la semaine 152 (voir Tableau 5). Un patient, qui a été transféré depuis l'étude 201585 après avoir reçu du CAB + RPV LA pendant 1 à 24 semaines, a rempli les critères d'EVC en semaine 112. Au début de l'étude, ce patient présentait le polymorphisme IN L74I. Au moment de la SEV, on a observé 3 mutations aux INNTI: K103N et des mutations associées à la résistance à la RPV, E138A et Y181Y/C. La mutation Q148R associée à la résistance aux INI a été mise en évidence en même temps que le polymorphisme L74I. On a observé une sensibilité phénotypique réduite à la RPV (FC=3,4) et au CAB (FC=9,5). Il s'agissait du sous-type viral A du VIH-1 au moment de la SEV. L'autre patient a atteint les critères d'EVC à la semaine 120 et ne présentait pas de mutations associées à la résistance au début de l'étude. Au moment de la SEV, on a constaté la présence des mutations E138A et M230M/L de résistance à la RPV, ainsi que de la mutation Q148R de résistance aux INI. L'analyse phénotypique a montré une sensibilité réduite à la RPV (FC=16) et au CAB (FC=3,3). Au moment de la SEV, le patient présentait des virus du sous-type B/C du VIH-1. Dans le bras traité toutes les 4 semaines, il n'y avait pas d'autres patients présentant un EVC.
- +
-Le critère d'évaluation principal et les autres résultats des études FLAIR et ATLAS à la semaine 48, incluant les résultats selon les caractéristiques principales des patients à l'inclusion, sont présentés dans les tableaux 5 et 6.
-Tableau 5: Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés des études FLAIR et ATLAS à 48 semaines (analyse snapshot)
- +Le critère d'évaluation principal et les autres résultats des études FLAIR et ATLAS à la semaine 48, incluant les résultats selon les caractéristiques principales des patients à l'inclusion, sont présentés dans les tableaux 6 et 7.
- +Tableau 6: Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés des études FLAIR et ATLAS à 48 semaines (analyse snapshot)
-Tableau 6: Proportion de patients avec un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml à la semaine 48 selon les caractéristiques principales des patients à l'inclusion (snapshot des résultats)
- +Tableau 7: Proportion de patients avec un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml à la semaine 48 selon les caractéristiques principales des patients à l'inclusion (snapshot des résultats)
-IMC = indice de masse corporelle
-IP = inhibiteur de protéase
-INI = inhibiteur d'intégrase
-INNTI = inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
- +IMC = indice de masse corporelleIP = inhibiteur de protéaseINI = inhibiteur d'intégraseINNTI = inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
-Dans l'étude ATLAS-2M, l'administration de cabotégravir + rilpivirine tous les 2 mois s'est révélée non inférieure à l'administration mensuelle de cabotégravir + rilpivirine pour la proportion de patients présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml à la semaine 48 (respectivement 1,7% et 1,0%). La différence ajustée entre les traitements par cabotégravir plus rilpivirine administrés tous les 2 mois et tous les mois (0,8; IC à 95%: -0,6, 2,2) répondait au critère de non-infériorité (limite supérieure de l'IC à 95% inférieure à 4%).
-Tableau 7: Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés de l'étude ATLAS-2M à 48 semaines (analyse snapshot)
- +Dans l'étude ATLAS-2M, l'administration de cabotégravir + rilpivirine tous les 2 mois s'est révélée non inférieure à l'administration mensuelle de cabotégravir + rilpivirine pour la proportion de patients présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml à la semaine 48 (respectivement 1,7% et 1,0%). La différence ajustée entre les traitements par cabotégravir plus rilpivirine administrés tous les 2 mois et tous les mois (0,8; IC à 95%: -0,6, 2,2) répondait au critère de non-infériorité (limite supérieure de l'IC à 95% inférieure à 4%). Les résultats d'efficacité en semaine 96 et en semaine 152 correspondent aux résultats du critère d'évaluation principal de la semaine 48 (voir Tableau 8).
- +Tableau 8: Réponses virologiques obtenues avec les traitements randomisés de l'étude ATLAS-2M à 48, 96 et 152 semaines (analyse snapshot)
- +Semaine 48
- +Semaine 96
- +ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml †, n (%) 11 (2,1) 6 (1,1)
- +ARN du VIH-1<50 copies/ml, n (%) 475 (91,0) 472 (90,2)
- +Absence de données virologiques à 96 semaines, n (%) 36 (6,9) 45 (8,6)
- +Raisons
- +Abandon de l'étude/du traitement pour cause d'effets indésirables ou de décès, n (%) 17 (3,3) 17 (3,3)
- +Abandon de l'étude/du traitement pour d'autres raisons, n (%) 16 (3,1) 27 (5,2)
- +Données manquantes pendant la période d'observation, mais poursuite de l'étude, n (%) 3 (0,6) 1 (0,2)
- +Semaine 152
- +ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml†, n (%) 14 (2,7) 5 (1,0)
- +ARN du VIH-1<50 copies/ml, n (%) 456 (87,4) 449 (85,9)
- +Absence de données virologiques à 152 semaines, n (%) 52 (10,0) 69 (13,2)
- +Raisons
- +Abandon de l'étude/du traitement pour cause d'effets indésirables ou de décès, n (%) 23 (4,4) 24 (4,6)
- +Abandon de l'étude/du traitement pour d'autres raisons, n (%) 28 (5,4) 44 (8,4)
- +Données manquantes pendant la période d'observation, mais poursuite de l'étude, n (%) 1 (0,2) 1 (0,2)
- +
-Tableau 8: Proportion de patients avec un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml à la semaine 48 selon les caractéristiques principales des patients à l'inclusion (snapshot des résultats)
- +Tableau 9: Proportion de patients avec un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml à la semaine 48 selon les caractéristiques principales des patients à l'inclusion (snapshot des résultats)
-Les résultats concernant l'efficacité à la semaine 96 concordent avec les résultats du critère d'évaluation principal à la semaine 48. Les injections de Vocabria plus rilpivirine administrées tous les deux mois étaient non inférieures aux injections de Vocabria plus rilpivirine administrées chaque mois. La proportion de patients présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml à la semaine 96 était de 2,1% pour Vocabria plus rilpivirine avec une administration tous les deux mois (n = 522) et de 1,1% pour Vocabria plus rilpivirine avec une administration mensuelle (n = 523) (différence ajustée entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine administrés tous les deux mois et chaque mois; 1,0 [IC à 95%: -0,6, 2,5]). La proportion de patients présentant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1< 50 copies/ml à la semaine 96 était de 91% pour Vocabria plus rilpivirine avec une administration tous les deux mois et de 90,2% pour Vocabria plus rilpivirine avec une administration mensuelle (différence ajustée entre les traitements par Vocabria plus rilpivirine administrés tous les deux mois et chaque mois; 0,8 [IC à 95%: -2,8, 4,3]).
-Analyse post-hoc
-Des analyses multivariées des études de phase III groupées (ATLAS, FLAIR et ATLAS-2M), incluant les données de 1039 adultes infectés par le VIH sans exposition antérieure à Vocabria plus rilpivirine, ont examiné l'influence des caractéristiques virologiques et des caractéristiques des participants à l'inclusion, du schéma d'administration (mensuel ou tous les 2 mois) et des concentrations plasmatiques du principe actif après l'inclusion sur l'émergence d'échec virologique confirmé (EVC), à l'aide de modèles de régression comportant une procédure de sélection de variables.
-Jusqu'à la semaine 48 de ces études, 13 patients sur 1039 (1,25%) ont eu un EVC pendant qu'ils recevaient le cabotégravir et la rilpivirine.
-Quatre covariables étaient significativement associées à un risque accru d'EVC (p <0,05 pour chaque odds ratio ajusté): les mutations de résistance à la rilpivirine à l'inclusion identifiées par un test génotypique sur ADN proviral, le sous-type A6/A1 du VIH-1 (associé au polymorphisme L74I de l'intégrase), la concentration minimale de la rilpivirine 4 semaines après la première injection d'initiation, et enfin l'indice de masse corporelle d'au moins 30 kg/m2 (associé à la pharmacocinétique du cabotégravir).
-D'autres variables, incluant le schéma d'administration toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines, le sexe féminin ou d'autres sous-types viraux (distincts de A6/A1) n'étaient pas significativement associées à un EVC. Aucune caractéristique à l'inclusion n'était à elle seule prédictive d'un échec virologique. Cependant, une combinaison d'au moins deux des caractéristiques suivantes présentes à l'inclusion a été associée à un risque accru d'EVC: des mutations de résistance à la rilpivirine, le sous-type A6/A1 du VIH-1 ou un IMC ≥30 kg/m2 (voir tableau 9).
-Tableau 9: Résultats à la semaine 48 selon la présence des caractéristiques principales à l'inclusion: mutations associées à une résistance à la rilpivirine, sous-type A6/A11 et IMC ≥30 kg/m2
- +Analyse post-hoc – Facteurs associés à l'échec virologique
- +Dans les analyses multivariées (AMV) des études de phase III groupées (ATLAS jusqu'à la semaine 96, FLAIR jusqu'à la semaine 124 et ATLAS-2M jusqu'à la semaine 152), l'influence de différents facteurs sur le risque d'échec virologique confirmé (EVC) a été examinée. L'analyse des caractéristiques présentes à l'inclusion (baseline factor analysis – BFA) a examiné les caractéristiques virologiques et les caractéristiques des participants à l'inclusion et le schéma d'administration (toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines). Les AMV englobaient les caractéristiques présentes à l'inclusion et prenaient en compte les concentrations plasmatiques du principe actif prévues d'après la ligne initiale en cas d'EVC, à l'aide de modèles de régression comportant une procédure de sélection de variables. Après un total de 4291 personnes-années, le taux d'incidence non ajusté de l'EVC était de 0,54 pour 100 personnes-années; 23 EVC ont été signalés (1,4% sur 1651 personnes dans ces études).
- +La BFA a montré que les mutations de résistance à la rilpivirine (rapport des taux d'incidence RTI=21,65; p<0,0001), le sous-type A6/A1 du VIH-1 (RTI=12,87; p<0,0001) et l'indice de masse corporelle (RTI=1,09 pour 1 unité d'augmentation, p=0,04; RTI=3,97 de ≥30 kg/m2, p=0,01) étaient liés à l'EVC. D'autres variables, incluant le schéma d'administration toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines, le sexe féminin ou les mutations résistantes au CAB/aux INI n'étaient pas significativement associées à un EVC. Une combinaison d'au moins deux des caractéristiques principales suivantes présentes à l'inclusion a été associée à un risque accru d'EVC: des mutations de résistance à la rilpivirine, le sous-type A6/A1 du VIH-1 ou un IMC ≥30 kg/m2 (voir Tableau 10).
- +Tableau 10: Résultats virologiques selon la présence des caractéristiques principales à l'inclusion: mutations associées à une résistance à la rilpivirine, sous-type A6/A11 et IMC ≥30 kg/m2
-0 694/732 (94,8) 3/732 (0,41)
-1 261/272 (96,0) 1/272 (0,37)4
-≥2 25/35 (71,4) 9/35 (25,7)5
-TOTAL (Intervalle de confiance à 95%) 980/1039 (94,3) (92,74%, 95,65%) 13/1039 (1,25) (0,67%, 2,13%)
- +0 844/970 (87,0) 4/970 (0,4)
- +1 343/404 (84,9) 8/404 (2,0)4
- +≥2 44/57 (77,2) 11/57 (19,3)5
- +TOTAL (Intervalle de confiance à 95%) 1231/1431 (86,0) (84,1%; 87,8%) 23/1431 (1,6)6 (1,0%; 2,4%) 18/1224 (1,47)7
-2 Basé sur l'algorithme snapshot d'ARN <50 copies/ml de la FDA
- +2 Basé sur l'algorithme snapshot d'ARN <50 copies/ml de la FDA à la semaine 48 pour ATLAS, à la semaine 124 pour FLAIR et à la semaine 152 pour ATLAS-2M.
-4 Valeur prédictive positive (VPP): <1%; valeur prédictive négative (VPN): 98%; sensibilité: 8%; spécificité: 74%
-5 VPP: 26%; VPN: 99,6%; sensibilité: 69%; spécificité: 97,5%
- +4 Valeur prédictive positive (VPP): <2%; valeur prédictive négative (VPN): 98,5%; sensibilité: 34,8%; spécificité: 71,9%
- +5 VPP: 19,3%; VPN: 99,1%; sensibilité: 47,8%; spécificité: 96,7%
- +6 Ensemble de données d'analyse avec toutes les covariables non manquantes pour les caractéristiques à l'inclusion (sur un total de 1651 personnes).
- +7 Ensemble de données d'analyse avec toutes les covariables non manquantes pour la modélisation multivariable, y compris les concentrations de médicaments.
- +Chez les patients présentant au moins deux de ces facteurs de risque, le pourcentage de sujets qui avaient un EVC était supérieur à celui observé chez les patients ne présentant aucun facteur de risque ou un seul. Ainsi, on a observé un EVC chez 6/24 patients [25,0%, IC à 95% (9,8%; 46,7%)] ayant reçu le schéma d'administration toutes les 8 semaines et chez 5/33 patients [15,2%, IC à 95% (5,1%; 31,9%)] ayant reçu le schéma d'administration toutes les 4 semaines.
- +Traitement oral de transition par d'autres TAR
- +Une analyse rétrospective de données regroupées issues de 3 études cliniques (FLAIR, ATLAS-2M et LATTE-2/étude 200056) a inclus 29 patients, qui ont reçu un traitement oral de transition pendant une durée moyenne de 59 jours (25e et 75e percentiles 53-135) avec un TAR autre que Vocabria plus rilpivirine (autre traitement oral de transition) pendant le traitement par injections intramusculaires (i.m.) de Vocabria plus rilpivirine à libération prolongée (LA). L'âge médian des patients était de 32 ans; 14% étaient de sexe féminin; 31% n'étaient pas caucasiens, 97% recevaient un traitement à base d'inhibiteurs de l'intégrase (INI) en tant qu'autre traitement oral de transition; 41% recevaient un INNTI dans le cadre de leur autre traitement oral de transition (dont de la rilpivirine dans 11 cas sur 12) et 62% recevaient un INTI. Trois patients ont interrompu le traitement pendant la phase de traitement oral de transition ou juste après pour des raisons non relatives à la sécurité. Dans la majorité des cas (≥96%), la suppression virale (ARN plasmatique du VIH-1<50 copies/ml) a pu être maintenue. Lors de la transition par un autre traitement oral de transition et pendant la phase suivant l'autre traitement oral de transition (jusqu'à 2 injections de Vocabria plus rilpivirine après le traitement oral de transition), aucun cas d'EVC (ARN plasmatique du VIH-1 ≥200 copies/ml) n'a été observé.
-D'après les données in vitro, le cabotégravir se lie fortement (à env. >99%) aux protéines plasmatiques humaines. Suite à l'administration orale de comprimés de cabotégravir, le volume apparent moyen de distribution (Vz/F) du cabotégravir dans le plasma était de 12,3 l. Chez l'être humain, les volumes de distribution du compartiment central (Vc/F) et du compartiment périphérique (Vp/F) du cabotégravir plasmatique ont été estimés respectivement à 5,27 l et 2,43 l. Ces estimations des volumes de distribution, et l'hypothèse selon laquelle la valeur de F serait élevée, semblent indiquer qu'une fraction du cabotégravir est distribuée dans le milieu extracellulaire.
- +D'après les données in vitro, le cabotégravir se lie fortement (à env. >99%) aux protéines plasmatiques humaines. Suite à l'administration orale de comprimés de cabotégravir, le volume apparent moyen de distribution (Vz/F) du cabotégravir dans le plasma était de 12,3 l. Chez l'être humain, les volumes de distribution du compartiment central (Vc/F) et du compartiment périphérique (Vp/F) du cabotégravir plasmatique ont été estimés respectivement à 5,27 l et 2,43 l. Ces estimations des volumes de distribution, et l'hypothèse selon laquelle la valeur de F serait élevée semblent indiquer qu'une fraction du cabotégravir est distribuée dans le milieu extracellulaire.
-Novembre 2023
- +Décembre 2023
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