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Accueil - Information professionnelle sur Vocabria 400 mg / 2 ml - Changements - 28.11.2025
98 Changements de l'information professionelle Vocabria 400 mg / 2 ml
  • -Les injections de Vocabria sont indiquées en association avec des injections de rilpivirine dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes présentant une suppression virologique (ARN du VIH-1<50 copies/ml) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins 6 mois avant leur passage à l'association cabotégravir-rilpivirine, et sans résistances connues ou suspectées ni antécédents d'échec virologique à des principes actifs de la classe des INNTI ou des INI (voir rubrique Efficacité clinique).
  • +Les injections de Vocabria sont indiquées en association avec des injections de rilpivirine dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes, ainsi que chez les adolescents d'au moins 12 ans et pesant au moins 35 kg, présentant une suppression virologique (ARN du VIH-1<50 copies/ml) sous traitement antirétroviral stable depuis au moins 6 mois avant leur passage à l'association cabotégravir-rilpivirine, et sans résistances connues ou suspectées ni antécédents d'échec virologique à des principes actifs de la classe des INNTI ou des INI (voir «Efficacité clinique»).
  • -Adultes
  • +Adultes et adolescents (à partir de 12 ans et pesant au moins 35 kg)
  • -Tableau 1: Schéma posologique pour le traitement d'instauration par voie orale chez les adultes
  • +Tableau 1: Schéma posologique pour le traitement d'instauration par voie orale
  • -a. Voir le schéma posologique des injections mensuelles dans le tableau 2 et des injections tous les deux mois dans le tableau 3.
  • +a Voir le schéma posologique des injections mensuelles dans le tableau 2 et des injections tous les 2 mois dans le tableau 3.
  • -Première injection
  • -Une première injection intramusculaire de 3 ml (600 mg) de Vocabria est recommandée chez les adultes le dernier jour du traitement antirétroviral actuel ou du traitement d'instauration par voie orale (voir «Mode d'administration»).
  • -Injections d'entretien
  • -Après la première injection de Vocabria, la dose recommandée pour les injections d'entretien chez les adultes est d'une injection intramusculaire unique de 2 ml (400 mg) une fois par mois (voir «Mode d'administration»). Les patients peuvent recevoir des injections jusqu'à 7 jours avant ou après la date prévue de l'injection mensuelle de 2 ml.
  • -Tableau 2: Schéma posologique pour l'administration intramusculaire mensuelle chez les adultes
  • +Première injection (600 mg correspondant à une dose de 3 ml)
  • +Une première injection intramusculaire de 3 ml (600 mg) de Vocabria est recommandée le dernier jour du traitement antirétroviral actuel ou du traitement d'instauration par voie orale (voir «Mode d'administration»).
  • +Injections d'entretien (400 mg correspondant à une dose de 2 ml)
  • +Après la première injection de Vocabria, la dose recommandée pour les injections d'entretien est d'une injection intramusculaire unique de 2 ml (400 mg) une fois par mois (voir «Mode d'administration»). Les patients peuvent recevoir des injections jusqu'à 7 jours avant ou après la date prévue de l'injection mensuelle de 2 ml.
  • +Tableau 2: Schéma posologique pour l'administration intramusculaire mensuelle
  • -Injections d'initiation
  • -L'injection d'initiation intramusculaire recommandée initiale chez l'adulte est de 3 ml (600 mg) de Vocabria, à administrer le dernier jour du traitement antirétroviral actuel ou de l'instauration orale du traitement. Une deuxième injection d'initiation intramusculaire de 3 ml (600 mg) de Vocabria doit être administrée un mois plus tard. Les patients peuvent recevoir cette deuxième injection d'initiation jusqu'à 7 jours avant ou après la date d'injection prévue.
  • -Injections d'entretien
  • -Après la deuxième injection d'initiation, les adultes reçoivent des injections d'entretien intramusculaires de 3 ml (600 mg) de Vocabria tous les 2 mois. Les patients peuvent recevoir les injections d'entretien jusqu'à 7 jours avant ou après la date d'injection prévue.
  • -Tableau 3: Schéma posologique pour l'injection intramusculaire tous les 2 mois chez les adultes
  • - INJECTIONS initiales i.m. INJECTIONS D'ENTRETIEN i.m.
  • +Injections d'initiation (600 mg correspondant à une dose de 3 ml)
  • +L'injection d'initiation intramusculaire recommandée initiale est de 3 ml (600 mg) de Vocabria, à administrer le dernier jour du traitement antirétroviral actuel ou de l'instauration orale du traitement. Une deuxième injection d'initiation intramusculaire de 3 ml (600 mg) de Vocabria doit être administrée un mois plus tard. Les patients peuvent recevoir cette deuxième injection d'initiation jusqu'à 7 jours avant ou après la date d'injection prévue.
  • +Injections d'entretien (600 mg correspondant à une dose de 3 ml)
  • +Après la deuxième injection d'initiation, les patients reçoivent des injections d'entretien intramusculaires de 3 ml (600 mg) de Vocabria tous les 2 mois. Les patients peuvent recevoir les injections d'entretien jusqu'à 7 jours avant ou après la date d'injection prévue.
  • +Tableau 3: Schéma posologique pour l'injection intramusculaire tous les 2 mois
  • + INJECTIONS INITIALES i.m. INJECTIONS D'ENTRETIEN i.m.
  • -Les patients qui passent d'un schéma d'entretien avec des injections tous les 2 mois à un schéma d'entretien avec des injections mensuelles doivent recevoir une injection intramusculaire unique de 2 ml (400 mg) de Vocabria 2 mois après la dernière injection d'entretien de 3 ml (600 mg), puis des injections de 2 ml (400 mg) tous les mois.
  • +Les patients qui passent d'un schéma d'entretien avec des injections tous les 2 mois à un schéma d'entretien avec des injections mensuelles doivent recevoir une injection intramusculaire unique de 2 ml (400 mg) de Vocabria deux mois après la dernière injection d'entretien de 3 ml (600 mg), puis des injections de 2 ml (400 mg) tous les mois.
  • -Sinon, en attendant la reprise du traitement par injection, il est possible d'utiliser un autre traitement antirétroviral oral entièrement suppressif. Il convient de tenir compte des lignes directrices actuelles concernant le traitement du VIH lors du choix du schéma posologique. La rubrique Efficacité clinique contient des données sur le traitement oral de transition par d'autres traitements antirétroviraux entièrement suppressifs.
  • +Sinon, en attendant la reprise du traitement par injection, il est possible d'utiliser un autre traitement antirétroviral oral entièrement suppressif. Il convient de tenir compte des lignes directrices actuelles concernant le traitement du VIH lors du choix du schéma posologique. Pour des données sur le traitement oral de transition par d'autres traitements antirétroviraux entièrement suppressifs, voir «Efficacité clinique».
  • -Sinon, en attendant la reprise du traitement par injection, il est possible d'utiliser un autre traitement antirétroviral entièrement suppressif. Il convient de tenir compte des lignes directrices actuelles concernant le traitement du VIH lors du choix du schéma posologique. La section Efficacité clinique contient des données sur le traitement oral de transition par d'autres traitements antirétroviraux entièrement suppressifs.
  • +Sinon, en attendant la reprise du traitement par injection, il est possible d'utiliser un autre traitement antirétroviral entièrement suppressif. Il convient de tenir compte des lignes directrices actuelles concernant le traitement du VIH lors du choix du schéma posologique. Pour des données sur le traitement oral de transition par d'autres traitements antirétroviraux entièrement suppressifs, voir «Efficacité clinique».
  • -Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une des troubles légers à modérés de la fonction hépatique (score de Child-Pugh A ou B). Le cabotégravir n'a pas été étudié chez les patients présentant des troubles sévères de la fonction hépatique (score de Child-Pugh C) (voir rubrique Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients).
  • +Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une des troubles légers à modérés de la fonction hépatique (score de Child-Pugh A ou B). Le cabotégravir n'a pas été étudié chez les patients présentant des troubles sévères de la fonction hépatique (score de Child-Pugh C) (voir «Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients»).
  • -Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant des troubles légers (clairance de la créatinine ≥60 à <90 ml/min), modérés (clairance de la créatinine ≥30 à <60 ml/min) ou sévères (clairance de la créatinine ≥15 à <30 ml/min) de la fonction rénale et non dialysés (voir rubrique Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients).
  • +Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant des troubles légers (clairance de la créatinine ≥60 à <90 ml/min), modérés (clairance de la créatinine ≥30 à <60 ml/min) ou sévères (clairance de la créatinine ≥15 à <30 ml/min) de la fonction rénale et non dialysés (voir «Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients»).
  • -Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés. On ne dispose que de données limitées concernant l'utilisation du cabotégravir chez les patients âgés de 65 ans et plus (voir rubrique Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients).
  • +Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés. On ne dispose que de données limitées concernant l'utilisation du cabotégravir chez les patients âgés de 65 ans et plus (voir «Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients»).
  • -La sécurité et l'efficacité du cabotégravir chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été étudiées.
  • +La sécurité et l'efficacité du cabotégravir chez les enfants de moins de 12 ans ou chez les adolescents pesant moins de 35 kg n'ont pas été étudiées.
  • -Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées en association avec des inhibiteurs d'intégrase, dont le cabotégravir. Ces réactions étaient caractérisées par des éruptions cutanées, des symptômes généraux et parfois des dysfonctionnements organiques, y compris des lésions hépatiques. Afin d'identifier les patients présentant un risque de réaction d'hypersensibilité, du cabotégravir a été administré en traitement d'instauration par voie orale dans les études cliniques. Il convient d'interrompre immédiatement l'administration de cabotégravir et d'autres principes actifs suspectés dès l'apparition de signes et symptômes d'une réaction d'hypersensibilité (entre autres éruption cutanée sévère ou accompagnée de fièvre, malaise général, abattement, douleurs musculaires ou articulaires, formation de vésicules cutanées, lésions buccales, conjonctivite, œdème facial, hépatite, éosinophilie ou angio-œdème). Dans un tel cas, l'état clinique du patient (y c. les aminotransférases hépatiques) doit être surveillé et un traitement approprié doit être instauré le cas échéant (voir les rubriques Posologie/Mode d'emploi, Contre-indications, Propriétés liées à l'action prolongée de cabotégravir injectable, Événements indésirables, Efficacité clinique).
  • +Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées en association avec des inhibiteurs d'intégrase, dont le cabotégravir. Ces réactions étaient caractérisées par des éruptions cutanées, des symptômes généraux et parfois des dysfonctionnements organiques, y compris des lésions hépatiques. Afin d'identifier les patients présentant un risque de réaction d'hypersensibilité, du cabotégravir a été administré en traitement d'instauration par voie orale dans les études cliniques. Il convient d'interrompre immédiatement l'administration de cabotégravir et d'autres principes actifs suspectés dès l'apparition de signes et symptômes d'une réaction d'hypersensibilité (entre autres éruption cutanée sévère ou accompagnée de fièvre, malaise général, abattement, douleurs musculaires ou articulaires, formation de vésicules cutanées, lésions buccales, conjonctivite, œdème facial, hépatite, éosinophilie ou angio-œdème). Dans un tel cas, l'état clinique du patient (y c. les aminotransférases hépatiques) doit être surveillé et un traitement approprié doit être instauré le cas échéant (voir «Posologie/Mode d'emploi», «Contre-indications», «Propriétés liées à l'action prolongée de cabotégravir injectable», «Effets indésirables», «Efficacité clinique»).
  • -Des concentrations résiduelles de cabotégravir injecté peuvent persister pendant une période prolongée (jusqu'à 12 mois, voire plus) dans la circulation des patients. Il convient donc de tenir compte de la libération prolongée du cabotégravir au-delà de la période d'administration active, avant même de choisir le traitement lors de l'évaluation individuelle du bénéfice-risque et ainsi qu'à l'arrêt du médicament (voir les rubriques Mises en garde et précautions (Réactions d'hypersensibilité, Hépatotoxicité), Interactions avec d'autres médicaments, Grossesse et allaitement, Effets indésirables, Pharmacocinétique et Surdosage).
  • +Des concentrations résiduelles de cabotégravir injecté peuvent persister pendant une période prolongée (jusqu'à 12 mois, voire plus) dans la circulation des patients. Il convient donc de tenir compte de la libération prolongée du cabotégravir au-delà de la période d'administration active, avant même de choisir le traitement lors de l'évaluation individuelle du bénéfice-risque et ainsi qu'à l'arrêt du médicament (voir «Mises en garde et précautions» [«Réactions d'hypersensibilité, Hépatotoxicité»], «Interactions avec d'autres médicaments», «Grossesse et allaitement», «Effets indésirables», «Pharmacocinétique» et «Surdosage»).
  • -Une hépatotoxicité a été rapportée chez un nombre limité de patients avec ou sans maladie hépatique préexistante connue qui recevaient le cabotégravir (voir rubrique Effets indésirables).
  • -La surveillance du bilan hépatique est recommandée. Le traitement par le cabotégravir doit être arrêté en cas de suspicion d'hépatotoxicité (voir rubrique Propriétés liées à l'action prolongée de cabotégravir injectable).
  • +Une hépatotoxicité a été rapportée chez un nombre limité de patients avec ou sans maladie hépatique préexistante connue qui recevaient le cabotégravir (voir «Effets indésirables»).
  • +La surveillance du bilan hépatique est recommandée. Le traitement par le cabotégravir doit être arrêté en cas de suspicion d'hépatotoxicité (voir «Propriétés liées à l'action prolongée de cabotégravir injectable»).
  • -Les résultats des études dobservation ont montré quil ny a pas de risque de transmission sexuelle du VIH, si la suppression virologique a été atteinte et maintenue. Toutefois, le risque de transmission sexuelle du VIH ne peut pas être exclu si le TAR prescrit nest pas pris régulièrement et/ou si la suppression virologique na pas été atteinte et maintenue.
  • +Les résultats des études d'observation ont montré qu'il n'y a pas de risque de transmission sexuelle du VIH si la suppression virologique a été atteinte et maintenue. Toutefois, le risque de transmission sexuelle du VIH ne peut pas être exclu si le TAR prescrit n'est pas pris régulièrement et/ou si la suppression virologique n'a pas été atteinte et maintenue.
  • -La prescription de Vocabria avec des médicaments susceptibles de réduire l'exposition au cabotégravir doit se faire avec prudence (voir Interactions).
  • -L'utilisation concomitante de Vocabria injectable avec la rifabutine doit être évitée (voir Interactions).
  • +La prescription de Vocabria avec des médicaments susceptibles de réduire l'exposition au cabotégravir doit se faire avec prudence (voir «Interactions»).
  • +L'utilisation concomitante de Vocabria injectable avec la rifabutine doit être évitée (voir «Interactions»).
  • -Les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B ont été exclus des études sur Vocabria. Il n'est pas recommandé d'instaurer un traitement par Vocabria chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B. Il convient de se référer aux recommandations actuelles de traitement pour la prise en charge de l'infection par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B, ainsi qu'à la rubrique Interactions (voir ci-dessous).
  • -On ne dispose que de données très limitées sur l'utilisation de Vocabria chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite C. En cas de survenue d'une infection par le virus de l'hépatite C pendant le traitement par Vocabria, il convient de se référer aux recommandations actuelles de traitement pour la prise en charge de l'infection par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite C, ainsi qu'à la rubrique Interactions (voir ci-dessous).
  • +Les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B ont été exclus des études sur Vocabria. Il n'est pas recommandé d'instaurer un traitement par Vocabria chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B. Il convient de se référer aux recommandations actuelles de traitement pour la prise en charge de l'infection par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B, ainsi qu'à «Interactions» (voir ci-dessous).
  • +On ne dispose que de données très limitées sur l'utilisation de Vocabria chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite C. En cas de survenue d'une infection par le virus de l'hépatite C pendant le traitement par Vocabria, il convient de se référer aux recommandations actuelles de traitement pour la prise en charge de l'infection par le VIH chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite C, ainsi qu'à «Interactions» (voir ci-dessous).
  • -Le cabotégravir est principalement métabolisé par l'UGT1A1 et dans une moindre mesure par l'UGT1A9. Les médicaments qui sont des inducteurs puissants de l'UGT1A1 ou de l'UGT1A9 devraient réduire les concentrations plasmatiques de cabotégravir et diminuer son efficacité en conséquence (voir rubrique Contre-indications).
  • +Le cabotégravir est principalement métabolisé par l'UGT1A1 et dans une moindre mesure par l'UGT1A9. Les médicaments qui sont des inducteurs puissants de l'UGT1A1 ou de l'UGT1A9 devraient réduire les concentrations plasmatiques de cabotégravir et diminuer son efficacité en conséquence (voir «Contre-indications»).
  • -1Cabotégravir 30 mg administré par voie orale 1x par jour pour toutes les études sauf pour la rifampicine où le cabotégravir 30 mg a été administré en dose unique GMR = Geometric Mean Ratio
  • +1Cabotégravir 30 mg administré par voie orale une fois par jour pour toutes les études sauf pour la rifampicine où le cabotégravir 30 mg a été administré en dose unique GMR = Geometric Mean Ratio
  • -1Cabotégravir 30 mg administré par voie orale 1x par jour pour toutes les études sauf pour la rifampicine où le cabotégravir 30 mg a été administré en dose unique GMR = Geometric Mean Ratio
  • +1Cabotégravir 30 mg administré par voie orale une fois par jour pour toutes les études sauf pour la rifampicine où le cabotégravir 30 mg a été administré en dose unique GMR = Geometric Mean Ratio
  • -Dans des études chez des rates et des lapines gravides, le cabotégravir n'a pas eu d'effet tératogène, mais a causé des retards de la mise bas, associés à un plus faible taux de survie et à une viabilité diminuée des portées quand l'exposition dépassait les valeurs thérapeutiques (voir rubrique Données précliniques).
  • -La pertinence de ces résultats pour la grossesse chez la femme n'est pas connue. Vocabria ne doit pas être administré aux femmes enceintes, à celles qui planifient une grossesse ou à celles qui n'utilisent pas de méthode contraceptive fiable, sauf si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel pour le fœtus ou l'enfant à naître.
  • -Les femmes doivent être conseillées quant à l'utilisation d'une méthode de contraception efficace. Le cabotégravir et les contraceptifs à base d'œstrogènes et/ou de progestérone peuvent être utilisés simultanément sans adaptation de la posologie (voir Interactions).
  • -Des concentrations résiduelles de cabotégravir ont été détectées dans l'organisme des patients jusqu'à 12 mois voire plus après une injection, ce dont il faut tenir compte pour la durée d'une contraception efficace (voir rubrique Mises en garde et précautions).
  • +Des études expérimentales portant sur des animaux ont montré une toxicité sur la reproduction à des expositions nettement supérieures à l'exposition maximale chez l'humain, ce qui suggère qu'elles sont peu pertinentes en ce qui concerne l'utilisation clinique (voir «Données précliniques»). La pertinence de ces résultats pour la grossesse chez la femme n'est pas connue. Vocabria ne doit pas être administré aux femmes enceintes, à celles qui planifient une grossesse ou à celles qui n'utilisent pas de méthode contraceptive fiable, sauf si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel pour le fœtus ou l'enfant à naître.
  • +Les femmes doivent être conseillées quant à l'utilisation d'une méthode de contraception efficace. Le cabotégravir et les contraceptifs à base d'œstrogènes et/ou de progestérone peuvent être utilisés simultanément sans adaptation de la posologie (voir «Interactions»).
  • +Des concentrations résiduelles de cabotégravir ont été détectées dans l'organisme des patients jusqu'à 12 mois voire plus après une injection, ce dont il faut tenir compte pour la durée d'une contraception efficace (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Sur la base des expérimentations animales, il y a lieu de supposer que le cabotégravir passe dans le lait maternel, bien que cela ne soit pas démontré chez l'être humain.
  • -Après un traitement par le cabotégravir, des concentrations résiduelles du médicament peuvent encore être présentes dans le lait maternel jusqu'à 12 mois voire plus après la dernière injection.
  • +Sur la base des expérimentations animales, il y a lieu de supposer que le cabotégravir passe dans le lait maternel, bien que cela ne soit pas confirmé chez l'être humain.
  • +Après un traitement par le cabotégravir, des concentrations résiduelles peuvent persister dans le lait maternel jusqu'à 12 mois, voire plus, après la dernière injection.
  • -Les expérimentations animales n'ont indiqué aucune influence du cabotégravir sur la fertilité masculine ou féminine (voir rubrique Données précliniques).
  • +Il n'existe aucune donnée sur les effets du cabotégravir sur la fertilité humaine chez l'homme ou chez la femme. Les expérimentations animales n'ont indiqué aucune influence du cabotégravir sur la fertilité masculine ou féminine (voir «Données précliniques»).
  • -À noter que FLAIR et ATLAS étaient des études switch ouvertes (voir aussi les détails à la rubrique Efficacité clinique). Une fréquence plus élevée d'effets indésirables a été rapportée dans le bras recevant le cabotégravir et la rilpivirine, ce qui pourrait être dû soit au schéma de traitement, soit à un biais lié au plan d'étude.
  • +À noter que FLAIR et ATLAS étaient des études switch ouvertes (voir aussi les détails sous «Efficacité clinique»). Une fréquence plus élevée d'effets indésirables a été rapportée dans le bras recevant le cabotégravir et la rilpivirine, ce qui pourrait être dû soit au schéma de traitement, soit à un biais lié au plan d'étude.
  • -Des élévations des transaminases (ALAT/ASAT) ont été observées chez les personnes traitées par l'association cabotégravir plus rilpivirine dans les études cliniques. Ces élévations étaient principalement imputables à une hépatite virale aiguë. Un petit nombre de patients ont présenté des élévations des transaminases dont la cause suspectée était une hépatotoxicité médicamenteuse (voir Mises en garde et précautions).
  • -Dans les études cliniques menées avec le cabotégravir et la rilpivirine, des valeurs augmentées de lipase ont été observés. Par rapport au groupe TAC, il y a eu davantage d'augmentations de la lipase de grade 3 et 4 sous traitement par cabotégravir plus rilpivirine. Les valeurs augmentées de lipase étaient généralement asymptomatiques et n'ont pas entraîné l'arrêt du traitement.
  • +Des élévations des transaminases (ALAT/ASAT) ont été observées chez les personnes traitées par l'association cabotégravir plus rilpivirine dans les études cliniques. Ces élévations étaient principalement imputables à une hépatite virale aiguë. Un petit nombre de patients ont présenté des élévations des transaminases dont la cause suspectée était une hépatotoxicité médicamenteuse (voir «Mises en garde et précautions»).
  • +Dans les études cliniques menées avec le cabotégravir et la rilpivirine, des valeurs augmentées de lipase ont été observées. Par rapport au groupe TAC, il y a eu davantage d'augmentations de la lipase de grade 3 et 4 sous traitement par cabotégravir plus rilpivirine. Les valeurs augmentées de lipase étaient généralement asymptomatiques et n'ont pas entraîné l'arrêt du traitement.
  • +Population pédiatrique
  • +Sur la base des données issues des analyses effectuées à la semaine 16 (cohorte 1C, n=30) et à la semaine 24 (cohorte 2, n=144) de l'étude MOCHA, aucune nouvelle inquiétude concernant la sécurité n'a été constatée chez les adolescents (âgés d'au moins 12 ans et pesant au moins 35 kg) par rapport au profil de sécurité chez les adultes (voir «Efficacité clinique»).
  • +
  • -Une dialyse est probablement inefficace pour éliminer le médicament étant donné la forte liaison du cabotégravir aux protéines plasmatiques. L'exposition prolongée au cabotégravir après une injection doit être prise en compte dans les mesures prises pour remédier à un surdosage de cabotégravir injectable (voir rubrique Mises en garde et précautions).
  • +Une dialyse est probablement inefficace pour éliminer le médicament étant donné la forte liaison du cabotégravir aux protéines plasmatiques. L'exposition prolongée au cabotégravir après une injection doit être prise en compte dans les mesures prises pour remédier à un surdosage de cabotégravir injectable (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Dans les études de phase III groupées FLAIR et ATLAS (voir aussi rubrique Efficacité clinique), seules un petit nombre de personnes ont rempli les critères d'échec virologique confirmé (EVC), soit deux taux plasmatiques consécutifs d'ARN du VIH-1 ≥200 copies/ml après suppression à <200 copies/ml). Dans l'analyse groupée, il y a eu 7 EVC dans le bras cabotégravir plus rilpivirine (n=591, 1,2%) et 7 EVC dans le bras ayant poursuivi le traitement antirétroviral standard en cours (TAC).
  • +Dans les études de phase III groupées FLAIR et ATLAS (voir aussi «Efficacité clinique»), seules un petit nombre de personnes ont rempli les critères d'échec virologique confirmé (EVC), soit deux taux plasmatiques consécutifs d'ARN du VIH-1 ≥200 copies/ml après suppression à <200 copies/ml). Dans l'analyse groupée, il y a eu 7 EVC dans le bras cabotégravir plus rilpivirine (n=591, 1,2%) et 7 EVC dans le bras ayant poursuivi le traitement antirétroviral standard en cours (TAC).
  • -Dans l'étude de phase IIIb ATLAS-2M (voir aussi la rubrique Efficacité clinique), 10 patients ont répondu aux critères d'EVC à la semaine 48: 8 patients (1,5%) dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines et 2 patients (0,4%) dans le bras traité toutes les 4 semaines. Huit participants ont répondu aux critères d'EVC avant ou à la semaine 24. Au moment de la SEV, les 10 cas d'EVC ont présenté un VIH-1 de sous-type A (n = 2), A1 (n = 2), B (n = 4), C (n = 1) ou complexe (n = 1).
  • +Dans l'étude de phase IIIb ATLAS-2M (voir aussi «Efficacité clinique»), 10 patients ont répondu aux critères d'EVC à la semaine 48: 8 patients (1,5%) dans le bras recevant le traitement toutes les 8 semaines et 2 patients (0,4%) dans le bras traité toutes les 4 semaines. 8 participants ont répondu aux critères d'EVC avant ou à la semaine 24. Au moment de la SEV, les 10 cas d'EVC ont présenté un VIH-1 de sous-type A (n = 2), A1 (n = 2), B (n = 4), C (n = 1) ou complexe (n = 1).
  • -Jusqu'à la semaine 152, 13 patients ont rempli les critères d'EVC pendant la phase de maintien et de prolongation; 2 patients (bras traité toutes les 8 semaines) ont rempli les critères d'EVC depuis l'analyse en semaine 96 (voir Tableau 9). Un EVC est survenu chez 10 patients avant la semaine 48 (8 patients du bras traité toutes les 8 semaines et 2 patients du bras traité toutes les 4 semaines) et 1 patient (bras traité toutes les 8 semaines) a rempli les critères d'EVC entre la semaine 48 et la semaine 96.
  • +Jusqu'à la semaine 152, 13 patients ont rempli les critères d'EVC pendant la phase de maintien et de prolongation; 2 patients (bras traité toutes les 8 semaines) ont rempli les critères d'EVC depuis l'analyse en semaine 96 (voir Tableau 9). Un EVC est survenu chez dix patients avant la semaine 48 (8 patients du bras traité toutes les 8 semaines et 2 patients du bras traité toutes les 4 semaines) et 1 patient (bras traité toutes les 8 semaines) a rempli les critères d'EVC entre la semaine 48 et la semaine 96.
  • -a.Première des 2 valeurs ARN VIH-1 consécutives ≥200 c/ml. Remarque: ce résumé porte sur le pourcentage cumulé d’EVC jusqu’à la visite d’examen. Remarque: seules les visites au cours desquelles au moins un nouvel EVC est survenu sont montrées.
  • +a Première des 2 valeurs ARN VIH-1 consécutives ≥200 c/ml. Remarque: ce résumé porte sur le pourcentage cumulé d’EVC jusqu’à la visite d’examen. Remarque: seules les visites au cours desquelles au moins un nouvel EVC est survenu sont montrées.
  • -En plus des 9 patients présentant un EVC dans le bras traité toutes les 8 semaines, 2 patients ont atteint un EVC entre la semaine 96 et la semaine 152 (voir Tableau 9). Un patient, qui a été transféré depuis l'étude 201585 après avoir reçu du CAB + RPV LA pendant 1 à 24 semaines, a rempli les critères d'EVC en semaine 112. Au début de l'étude, ce patient présentait le polymorphisme IN L74I. Au moment de la SEV, on a observé 3 mutations aux INNTI: K103N et des mutations associées à la résistance à la RPV, E138A et Y181Y/C. La mutation Q148R associée à la résistance aux INI a été mise en évidence en même temps que le polymorphisme L74I. On a observé une sensibilité phénotypique réduite à la RPV (FC=3,4) et au CAB (FC=9,5). Il s'agissait du sous-type viral A du VIH-1 au moment de la SEV. L'autre patient a atteint les critères d'EVC à la semaine 120 et ne présentait pas de mutations associées à la résistance au début de l'étude. Au moment de la SEV, on a constaté la présence des mutations E138A et M230M/L de résistance à la RPV, ainsi que de la mutation Q148R de résistance aux INI. L'analyse phénotypique a montré une sensibilité réduite à la RPV (FC=16) et au CAB (FC=3,3). Au moment de la SEV, le patient présentait des virus du sous-type B/C du VIH-1. Dans le bras traité toutes les 4 semaines, il n'y avait pas d'autres patients présentant un EVC.
  • +En plus des 9 patients présentant un EVC dans le bras traité toutes les 8 semaines, 2 patients ont atteint un EVC entre la semaine 96 et la semaine 152 (voir Tableau 9). Un patient, qui a été transféré depuis létude 201585 après avoir reçu du CAB + RPV LA pendant 1 à 24 semaines, a rempli les critères dEVC en semaine 112. Au début de létude, ce patient présentait le polymorphisme IN L74I. Au moment de la SEV, on a observé 3 mutations aux INNTI: K103N et des mutations associées à la résistance à la RPV, E138A et Y181Y/C. La mutation Q148R associée à la résistance aux INI a été mise en évidence en même temps que le polymorphisme L74I. On a observé une sensibilité phénotypique réduite à la RPV (FC=3,4) et au CAB (FC=9,5). Il sagissait du sous-type viral A du VIH-1 au moment de la SEV. Lautre patient a atteint les critères dEVC à la semaine 120 et ne présentait pas de mutations associées à la résistance au début de létude. Au moment de la SEV, on a constaté la présence des mutations E138A et M230M/L de résistance à la RPV, ainsi que de la mutation Q148R de résistance aux INI. Lanalyse phénotypique a montré une sensibilité réduite à la RPV (FC=16) et au CAB (FC=3,3). Au moment de la SEV, le patient présentait des virus du sous-type B/C du VIH-1. Dans le bras traité toutes les 4 semaines, il ny avait pas dautres patients présentant un EVC.
  • +Adultes
  • +
  • -IMC = indice de masse corporelle
  • -IP = inhibiteur de protéase
  • -INI = inhibiteur d'intégrase
  • -INNTI = inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
  • +IMC = indice de masse corporelleIP = inhibiteur de protéaseINI = inhibiteur d'intégraseINNTI = inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
  • -Les sujets qui recevaient initialement un traitement autre que cabotégravir/rilpivirine ont reçu un traitement d'instauration par voie orale comprenant un comprimé de cabotégravir 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par jour, pendant environ un mois (au moins 4 semaines, au maximum 85 jours). Les patients randomisés pour recevoir les injections mensuelles de cabotégravir (mois 1: injection de 600 mg; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) et de rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Les patients randomisés pour recevoir les injections tous les 2 mois de cabotégravir (injection de 600 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la suite) et de rilpivirine (injection de 900 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les 2 mois par la suite) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires.
  • +Les sujets qui recevaient initialement un traitement autre que cabotégravir/rilpivirine ont reçu un traitement d'instauration par voie orale comprenant un comprimé de cabotégravir 30 mg et un comprimé de rilpivirine 25 mg, une fois par jour, pendant environ un mois (au moins 4 semaines, au maximum 85 jours). Les patients randomisés pour recevoir les injections mensuelles de cabotégravir (mois 1: injection de 600 mg; mois 2 et suivants: injection de 400 mg) et de rilpivirine (mois 1: injection de 900 mg; mois 2 et suivants: injection de 600 mg) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires. Les patients randomisés pour recevoir les injections tous les 2 mois de cabotégravir (injection de 600 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les deux mois par la suite) et de rilpivirine (injection de 900 mg aux mois 1, 2, 4 et tous les deux mois par la suite) ont reçu le traitement pendant 44 semaines supplémentaires.
  • -ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml†, n (%) 11 (2,1) 6 (1,1)
  • +ARN du VIH-1 ≥50 copies/ml †, n (%) 11 (2,1) 6 (1,1)
  • -Dans les analyses multivariées (AMV) des études de phase III groupées (ATLAS jusqu'à la semaine 96, FLAIR jusqu'à la semaine 124 et ATLAS-2M jusqu'à la semaine 152), l'influence de différents facteurs sur le risque d'échec virologique confirmé (EVC) a été examinée. L'analyse des caractéristiques présentes à l'inclusion (baseline factor analysis – BFA) a examiné les caractéristiques virologiques et les caractéristiques des participants à l'inclusion ainsi le schéma d'administration (toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines). Les AMV englobaient les caractéristiques à l'inclusion et prenaient en compte les concentrations plasmatiques du principe actif prévues d'après la ligne initiale en cas d'EVC, à l'aide de modèles de régression comportant une procédure de sélection de variables. Après un total de 4291 personnes-années, le taux d'incidence non ajusté d'EVC était de 0,54 pour 100 personnes-années; 23 EVC ont été signalés (1,4% sur 1651 personnes dans ces études).
  • +Dans les analyses multivariées (AMV) des études de phase III groupées (ATLAS jusqu'à la semaine 96, FLAIR jusqu'à la semaine 124 et ATLAS-2M jusqu'à la semaine 152), l'influence de différents facteurs sur le risque d'échec virologique confirmé (EVC) a été examinée. L'analyse des caractéristiques présentes à l'inclusion (baseline factor analysis – BFA) a examiné les caractéristiques virologiques et les caractéristiques des participants à l'inclusion ainsi que le schéma d'administration (toutes les 4 semaines ou toutes les 8 semaines). Les AMV englobaient les caractéristiques à l'inclusion et prenaient en compte les concentrations plasmatiques du principe actif prévues d'après la ligne initiale en cas d'EVC, à l'aide de modèles de régression comportant une procédure de sélection de variables. Après un total de 4291 personnes-années, le taux d'incidence non ajusté d'EVC était de 0,54 pour 100 personnes-années; 23 EVC ont été signalés (1,4% sur 1651 personnes dans ces études).
  • +Adolescents
  • +MOCHA
  • +La sécurité, la tolérance et la pharmacocinétique du cabotégravir oral et injectable et de la rilpivirine injectable ont été évaluées dans le cadre d'une étude non comparative, multicentrique et en ouvert de phase I/II nommée MOCHA (IMPAACT 2017, étude 208580).
  • +Semaine 16, cohorte 1 de l'étude MOCHA
  • +55 adolescents, âgés de 12 à <18 ans, pesant au moins 35 kg, infectés par le VIH-1 et virosupprimés ont été inclus dans l'un des quatre sous-groupes suivants: 1C administration chaque mois, 1C tous les 2 mois, 1R administration chaque mois ou 1R tous les 2 mois.
  • +Dans la cohorte 1C, les participants (n=30) ont reçu un comprimé de 30 mg de cabotégravir par jour pendant au moins quatre semaines, suivi d'injections mensuelles de cabotégravir pendant trois mois (mois 1: injection de 600 mg, mois 2 et 3: injection de 400 mg) ou d'injections de cabotégravir tous les deux mois pendant deux mois (mois 1 et 2: injection de 600 mg), tout en continuant à recevoir un traitement antirétroviral combiné. Dans la cohorte 1R, les participants (n=25) ont reçu un comprimé de 25 mg de rilpivirine par jour pendant au moins quatre semaines, suivi d'injections mensuelles de rilpivirine pendant trois mois (mois 1: injection de 900 mg, mois 2 et 3: injection de 600 mg) ou d'injections de rilpivirine tous les deux mois pendant deux mois (mois 1 et 2: injection de 900 mg) tout en continuant à recevoir le traitement antirétroviral combiné standard.
  • +À l'inclusion, l'âge moyen des participants de la cohorte 1 était de 15,0 ans, leur poids corporel moyen était de 50,0 kg (plage: de 37,4 à 98,5), 47,3% étaient de sexe féminin, 92,7% n'étaient pas caucasiens, le taux moyen de cellules CD4+ était de 725 cellules par mm3 (plage: de 397 à 1808) et aucun participant ne présentait un nombre de cellules CD4+ inférieur à 350 cellules par mm3.
  • +Les objectifs principaux à la semaine 16, qui étaient de confirmer l'utilisation de la dose pour adultes en évaluant la sécurité et la pharmacocinétique chez les adolescents infectés par le VIH et virosupprimés, ont été atteints. Les participants ont donc pu passer à la cohorte 2 (voir «Effets indésirables», «Pharmacocinétique – Cinétique pour certains groupes de patients»).
  • +Semaine 24, cohorte 2 de l'étude MOCHA
  • +La cohorte 2 comprenait non seulement des participants éligibles ayant terminé la cohorte 1, mais aussi des participants éligibles qui n'avaient pas été inclus dans l'étude auparavant. Les participants de la cohorte 2 (n=144) ont arrêté leur traitement antirétroviral combiné avant l'étude et ont reçu tous les jours pendant au moins quatre semaines un comprimé de 30 mg de cabotégravir plus un comprimé de 25 mg de rilpivirine, suivi d'injections de cabotégravir tous les deux mois (mois 1 et 2: injection de 600 mg, puis injection de 600 mg tous les 2 mois) et d'injections de rilpivirine tous les deux mois (mois 1 et 2: injection de 900 mg, puis injection de 900 mg tous les 2 mois).
  • +À l'inclusion, l'âge moyen des participants de la cohorte 2 était de 15,0 ans, leur poids corporel moyen était de 48,5 kg (plage: de 35,2 à 100,9), 51,4% étaient de sexe féminin, 98,6% n'étaient pas caucasiens, le taux moyen de cellules CD4+ était de 739,5 cellules par mm3 (plage: de 81 à 1925) et 4 participants présentaient un nombre de cellules CD4+ inférieur à 350 cellules par mm3.
  • +L'objectif principal à la semaine 24, qui était de confirmer la sécurité du cabotégravir injectable en association avec la rilpivirine injectable chez les adolescents infectés par le VIH et virosupprimés, a été atteint (voir «Effets indésirables»). L'activité antivirale a été évaluée en tant qu'objectif secondaire: 139 des 141 participants (98,6%) pour lesquels des données étaient disponibles à la semaine 24 restaient virosupprimés (taux plasmatique d'ARN du VIH-1<50 copies/ml).
  • +
  • -Tabelle 15: Paramètres pharmacocinétiques suite à l'administration de cabotégravir par voie orale une fois par jour et aux injections intramusculaires administrées initialement une fois par mois, puis tous les deux mois
  • +Tableau 15: Paramètres pharmacocinétiques suite à l'administration de cabotégravir par voie orale une fois par jour et aux injections intramusculaires administrées initialement une fois par mois, puis tous les deux mois chez des participants adultes
  • -ASC(0-tau)b (µg•h/ml) Cmax (µg/ml) Ctau (µg/ml)
  • +ASC(0-tau)b (µg•h/ml) Cmax (µg/ml) Ctaub (µg/ml)
  • -Première injectiond Dose initiale de 600 mg IM 1591 (714; 3245) 8,0 (5,3; 11,9) 1,5 (0,65; 2,9)
  • -Injection mensuellee 400 mg IM une fois par mois 2415 (1494; 3645) 4,2 (2,5; 6,5) 2,8 (1,7; 4,6)
  • -Injection tous les deux moise 600 mg IM tous les 2 mois 3764 (2431; 5857) 4,0 (2,3; 6,8) 1,6 (0,8; 3,0)
  • +Première injectiond Dose initiale de 600 mg i.m. 1591 (714; 3245) 8,0 (5,3; 11,9) 1,5 (0,65; 2,9)
  • +Injection mensuellee 400 mg i.m. une fois par mois 2415 (1494; 3645) 4,2 (2,5; 6,5) 2,8 (1,7; 4,6)
  • +Injection tous les 2 moise 600 mg i.m. tous les 2 mois 3764 (2431; 5857) 4,0 (2,3; 6,8) 1,6 (0,8; 3,0)
  • -a Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques (PK) sont basées sur des estimations individuelles post-hoc à partir de modèles pharmacocinétiques de population pour le schéma de traitement par voie orale ainsi que pour le schéma de traitement mensuel initial (dans les études FLAIR et ATLAS) ou le schéma de traitement avec une administration tous les deux mois (dans l'étude ATLAS-2M).
  • +a Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques (PK) sont basées sur des estimations individuelles post-hoc à partir de modèles pharmacocinétiques de population pour le schéma de traitement par voie orale ainsi que pour le schéma de traitement mensuel initial (dans les études FLAIR et ATLAS) ou le schéma de traitement avec une administration tous les 2 mois (dans l'étude ATLAS-2M).
  • -e Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques de l'injection mensuelle et de l'injection tous les deux mois sont basées sur les données de la semaine 48.
  • +e Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques de l'injection mensuelle et de l'injection tous les 2 mois sont basées sur les données de la semaine 48.
  • -Le cabotégravir est principalement métabolisé par l'UGT1A1 et dans une moindre mesure par l'UGT1A9. Le cabotégravir est le composé circulant prédominant dans le plasma; il représente >90% du radiocarbone plasmatique total. Après administration orale, le cabotégravir est principalement éliminé par métabolisation chez l'être humain; l'élimination rénale du principe actif inchangé est faible (<1% de la dose). Quarante-sept pour cent de la dose totale administrée par voie orale sont excrétés sous forme inchangée dans les fèces. On ignore dans quelle mesure cela est dû à la non-absorption du principe actif ou à l'excrétion biliaire du glucuronoconjugué, qui peut ensuite être dégradé pour former le composé parent dans la lumière intestinale. La présence du cabotégravir a été décelée dans des échantillons de bile duodénale. Le métabolite glucuronoconjugué était également présent dans certains échantillons, mais pas dans tous. Vingt-sept pour cent de la dose totale administrée par voie orale sont excrétés dans l'urine, principalement sous la forme d'un glucuronoconjugué (75% de la substance radioactive retrouvée dans l'urine; 20% de la dose totale).
  • +Le cabotégravir est principalement métabolisé par l'UGT1A1 et dans une moindre mesure par l'UGT1A9. Le cabotégravir est le composé circulant prédominant dans le plasma; il représente >90% du radiocarbone plasmatique total. Après administration orale, le cabotégravir est principalement éliminé par métabolisation chez l'être humain; l'élimination rénale du principe actif inchangé est faible (<1% de la dose). 47% de la dose totale administrée par voie orale sont excrétés sous forme inchangée dans les fèces. On ignore dans quelle mesure cela est dû à la non-absorption du principe actif ou à l'excrétion biliaire du glucuronoconjugué, qui peut ensuite être dégradé pour former le composé parent dans la lumière intestinale. La présence du cabotégravir a été décelée dans des échantillons de bile duodénale. Le métabolite glucuronoconjugué était également présent dans certains échantillons, mais pas dans tous. 27% de la dose totale administrée par voie orale sont excrétés dans l'urine, principalement sous la forme d'un glucuronoconjugué (75% de la substance radioactive retrouvée dans l'urine; 20% de la dose totale).
  • -Les analyses pharmacocinétiques de population n'ont pas montré d'influence cliniquement pertinente de l'IMC sur l'exposition au cabotégravir, si bien qu'aucune adaptation posologique en fonction de l'IMC n'est nécessaire (voir Efficacité clinique).
  • -
  • +Les analyses pharmacocinétiques de population n'ont pas montré d'influence cliniquement pertinente de l'IMC sur l'exposition au cabotégravir, si bien qu'aucune adaptation posologique en fonction de l'IMC n'est nécessaire (voir «Efficacité clinique»).
  • +Enfants et adolescents
  • +Les analyses pharmacocinétiques de population n'ont montré aucune différence cliniquement significative pour ce qui est de l'exposition entre les participants adolescents (âgés d'au moins 12 ans et pesant au moins 35 kg) et les participants adultes, infectés ou non par le VIH-1, au programme de développement du cabotégravir. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire pour les adolescents pesant ≥35 kg.
  • +Tableau 16: Paramètres pharmacocinétiques suite à l'administration de cabotégravir par voie orale une fois par jour et à des injections intramusculaires d'abord mensuelles, puis tous les 2 mois chez des participants adolescents âgés de 12 ans à moins de 18 ans (≥35 kg)
  • +Phase d'administration Schéma posologique Moyenne géométrique (5e/95e percentile)a
  • +ASC(0-tau)b (µg•h/ml) Cmax (µg/ml) Ctaub (µg/ml)
  • +Instauration par voie oralec 30 mg une fois par jour 203 (136; 320) 11 (7,4; 16,6) 6,4 (4,2; 10,5)
  • +Première injectiond Dose initiale de 600 mg i.m. 2085 (1056; 4259) 11 (7,4; 16,6) 1,9 (0,80; 3,7)
  • +Injection mensuellee 400 mg i.m. une fois par mois 3416 (2303; 5109) 5,7 (3,8; 8,9) 4,2 (2,7; 6,5)
  • +Injection tous les 2 moise 600 mg i.m. tous les 2 mois 5184 (3511; 7677) 5,1 (3,1; 8,2) 2,5 (1,3; 4,2)
  • +
  • +a Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques sont basées sur des estimations individuelles post-hoc à partir de modèles pharmacocinétiques de population chez une population d'adolescents infectés par le VIH-1 (n=147) pesant entre 35,2 et 98,5 kg ainsi qu'une population d'adolescents non infectés par le VIH-1 (n=62) pesant entre 39,9 et 167 kg.
  • +b tau désigne les intervalles d'administration suivants: 24 heures pour l'administration par voie orale et 1 mois pour l'administration mensuelle (ou 2 mois pour l'administration tous les deux mois) des injections intramusculaires de suspension injectable à libération prolongée du principe actif.
  • +c Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques du traitement d'instauration par voie orale représentent l'état d'équilibre.
  • +d Les valeurs de Cmax lors de la première injection sont principalement attribuables au traitement d'instauration par voie orale (la première injection ayant eu lieu le jour de la prise de la dernière dose orale), tandis que les valeurs de l'ASC(0-tau) et de la Ctau sont attribuées à la première injection.
  • +e Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques représentent l'état d'équilibre.
  • +
  • -Février 2025
  • +Juin 2025
  • -13. Préparez le site d'injection Les injections doivent être administrées dans le muscle fessier. Choisissez l'une des zones suivantes pour l'injection: Ventro-glutéale (comme illustrée; recommandée) Dorso-glutéale (quadrant supérieur externe) Remarque: administration intramusculaire exclusivement. Ne pas injecter par voie intraveineuse. (image)
  • +13. Préparez le site d'injection Les injections doivent être administrées dans le muscle fessier. Choisissez l'une des zones suivantes pour l'injection: Ventro-glutéale (comme illustrée; recommandée) Dorso-glutéale (quadrant supérieur externe) Remarque: administration intramusculaire exclusivement. Ne pas injecter par voie intraveineuse. (image)
  • -16. Tendez la peau Utilisez la technique d'injection en Z afin de réduire au minimum le risque de fuite du médicament depuis le site d'injection. ·Tirez la peau recouvrant le site d'injection, en la déplaçant d'environ 2,5 cm sur le côté. ·Maintenez la peau dans cette position pendant l'injection. (image)
  • +16. Tendez la peau Utilisez la technique d'injection en Z afin de réduire au minimum le risque de fuite du médicament depuis le site d'injection. ·Tirez la peau recouvrant le site d'injection, en la déplaçant d'environ 2,5 cm sur le côté. ·Maintenez la peau dans cette position pendant l'injection. (image)
  • -13. Préparez le site d'injection Les injections doivent être administrées dans le muscle fessier. Choisissez l'une des zones suivantes pour l'injection: Ventro-glutéale (comme illustrée; recommandée) Dorso-glutéale (quadrant supérieur externe) Remarque: administration intramusculaire exclusivement. Ne pas injecter par voie intraveineuse. (image)
  • +13. Préparez le site d'injection Les injections doivent être administrées dans le muscle fessier. Choisissez l'une des zones suivantes pour l'injection: Ventro-glutéale (comme illustrée; recommandée) Dorso-glutéale (quadrant supérieur externe) Remarque: administration intramusculaire exclusivement. Ne pas injecter par voie intraveineuse. (image)
  • -16. Tendez la peau Utilisez la technique d'injection en Z afin de réduire au minimum le risque de fuite du médicament depuis le site d'injection. ·Tirez la peau recouvrant le site d'injection, en la déplaçant d'environ 2,5 cm sur le côté. ·Maintenez la peau dans cette position pendant l'injection. (image)
  • +16. Tendez la peau Utilisez la technique d'injection en Z afin de réduire au minimum le risque de fuite du médicament depuis le site d'injection. ·Tirez la peau recouvrant le site d'injection, en la déplaçant d'environ 2,5 cm sur le côté. ·Maintenez la peau dans cette position pendant l'injection. (image)
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