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Accueil - Information professionnelle sur Enhertu 100 mg - Changements - 19.07.2022
86 Changements de l'information professionelle Enhertu 100 mg
  • -Trastuzumabum deruxtecanum est composé d'un d'anticorps (produit dans des cellules d'ovaire de hamster chinois par la technologie de l'ADN recombinant), qui est conjugué au DXd, un inhibiteur de la topoisomérase I, par un agent de liaison.
  • +Trastuzumabum deruxtecanum est composé d'un anticorps (produit dans des cellules d'ovaire de hamster chinois par la technologie de l'ADN recombinant), qui est conjugué au DXd, un inhibiteur de la topoisomérase I, par un agent de liaison.
  • -Enhertu en monothérapie est indiqué dans le traitement des patients adultes présentant un cancer du sein HER2 positif non résécable ou métastatique ayant reçu préalablement au moins deux lignes de traitement anti-HER2, y compris du trastuzumab, et présentaient une progression de la maladie pendant ou après le traitement par trastuzumab emtansine (T-DM1).
  • +Enhertu en monothérapie est indiqué dans le traitement des patients adultes présentant un cancer du sein HER2 positif non résécable ou métastatique ayant reçu préalablement au moins une ligne de traitement anti-HER2, y compris du trastuzumab et un taxane, et présentaient une progression de la maladie soit au stade métastatique, soit dans les 6 mois suivant la fin d'un traitement adjuvant ou néo-adjuvant (voir rubrique «Propriétés/Effets»).
  • -En fonction de la tolérance du patient, des antiémétiques peuvent être administrés à titre préventif ou curatif conformément à la pratique locale.
  • +En fonction de la tolérance du patient, des antiémétiques peuvent être administrés à titre préventif ou curatif conformément à la pratique locale (degré modéré d'émétogénicité).
  • -Diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) FEVG > 45% et diminution absolue de 10% à 20% par rapport à la valeur initiale ·Poursuivre le traitement par Enhertu.
  • -FEVG de 40% à 45% Et diminution absolue < 10% par rapport à la valeur initiale ·Poursuivre le traitement par Enhertu. ·Répéter la mesure de la FEVG dans les trois semaines.
  • -Et diminution absolue de 10% à 20% par rapport à la valeur initiale ·Interrompre le traitement par Enhertu. ·Répéter la mesure de la FEVG dans les trois semaines. ·En l'absence de récupération de la FEVG dans les 10% de la valeur initiale, arrêter définitivement le traitement par Enhertu. ·En cas de récupération de la FEVG dans les 10% de la valeur initiale, reprendre le traitement par Enhertu à la même dose.
  • -FEVG < 40% ou diminution absolue > 20% par rapport à la valeur initiale ·Interrompre le traitement par Enhertu. ·Répéter la mesure de la FEVG dans les trois semaines. ·En cas de confirmation de FEVG < 40% ou de diminution absolue > 20% par rapport à la valeur initiale, arrêter définitivement le traitement par Enhertu.
  • +Diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) FEVG > 45 % et diminution absolue de 10 % à 20 % par rapport à la valeur initiale ·Poursuivre le traitement par Enhertu.
  • +FEVG de 40 % à 45 % Et diminution absolue < 10 % par rapport à la valeur initiale ·Poursuivre le traitement par Enhertu. ·Répéter la mesure de la FEVG dans les trois semaines.
  • +Et diminution absolue de 10 % à 20 % par rapport à la valeur initiale ·Interrompre le traitement par Enhertu. ·Répéter la mesure de la FEVG dans les trois semaines. ·En l'absence de récupération de la FEVG dans les 10 % de la valeur initiale, arrêter définitivement le traitement par Enhertu. ·En cas de récupération de la FEVG dans les 10 % de la valeur initiale, reprendre le traitement par Enhertu à la même dose.
  • +FEVG < 40 % ou diminution absolue > 20 % par rapport à la valeur initiale ·Interrompre le traitement par Enhertu. ·Répéter la mesure de la FEVG dans les trois semaines. ·En cas de confirmation de FEVG < 40 % ou de diminution absolue > 20 % par rapport à la valeur initiale, arrêter définitivement le traitement par Enhertu.
  • -Les grades de toxicité sont définis selon les Critères de terminologie communs pour les événements indésirables du National Cancer Institute version 4.03 (NCI-CTCAE v.4.03).
  • +Les grades de toxicité sont définis selon les Critères de terminologie communs pour les événements indésirables du National Cancer Institute version 5.0 (NCI-CTCAE v.5.0).
  • -Pour les instructions concernant la reconstitution et la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique «Remarques pariculières», «Remarques et précautions particulières concernant la manipulation et l'élimination».
  • +Pour les instructions concernant la reconstitution et la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique «Remarques particulières», «Remarques et précautions particulières concernant la manipulation et l'élimination».
  • -Des cas de pneumopathie interstitielle diffuse (PID)/pneumopathie inflammatoire ont été rapportés avec Enhertu (voir la rubrique «Effets indésirables»). Des issues fatales ont été observées. Les patients doivent être informés qu'ils doivent signaler immédiatement toute toux, dyspnée, fièvre et/ou toute apparition ou aggravation de symptômes respiratoires. Les patients doivent être surveillés afin que les signes et symptômes de PID/pneumopathie inflammatoire puissent être détectés. Des investigations doivent être réalisées rapidement en cas de signes de PID/pneumopathie inflammatoire. Un examen radiologique doit être réalisé en cas de suspicion de PID/pneumopathie inflammatoire. La consultation auprès d'un pneumologue doit être envisagée. En cas de PID/pneumopathie inflammatoire asymptomatique (grade 1), une corticothérapie (par exemple ≥0.5 mg/kg/jour de prednisolone ou équivalent) doit être envisagée. Le traitement par Enhertu doit être interrompu jusqu'à la résolution au grade 0 et peut être repris conformément aux instructions figurant dans le tableau 2 (voir la rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). En cas de PID/pneumopathie inflammatoire symptomatique (grade ≥2), une corticothérapie systémique (par exemple ≥1 mg/kg/jour de prednisolone ou équivalent) doit être instaurée rapidement et poursuivie pendant au moins 14 jours. Ensuite la dose doit être diminuée progressivement sur 4 semaines au moins. Le traitement par Enhertu doit être arrêté définitivement chez les patients chez lesquels une PID/pneumopathie inflammatoire symptomatique (grade ≥2) est diagnostiquée (voir la rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). Les patients ayant des antécédents de PID/pneumopathie inflammatoire peuvent présenter un risque accru de développer ces pathologies.
  • +Des cas de pneumopathie interstitielle diffuse (PID)/pneumopathie inflammatoire ont été rapportés avec Enhertu (voir la rubrique «Effets indésirables»). Des issues fatales ont été observées. Les patients doivent être informés qu'ils doivent signaler immédiatement toute toux, dyspnée, fièvre et/ou toute apparition ou aggravation de symptômes respiratoires. Les patients doivent être surveillés afin que les signes et symptômes de PID/pneumopathie inflammatoire puissent être détectés. Des investigations doivent être réalisées rapidement en cas de signes de PID/pneumopathie inflammatoire. Des examens plus approfondis du poumon par des techniques d'imagerie doivent être réalisés en cas de suspicion de PID/pneumopathie inflammatoire. La consultation auprès d'un pneumologue doit être envisagée. En cas de PID/pneumopathie inflammatoire asymptomatique (grade 1), une corticothérapie (par exemple ≥0.5 mg/kg/jour de prednisolone ou équivalent) doit être envisagée. Le traitement par Enhertu doit être interrompu jusqu'à la résolution au grade 0 et peut être repris conformément aux instructions figurant dans le tableau 2 (voir la rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). En cas de PID/pneumopathie inflammatoire symptomatique (grade ≥2), une corticothérapie systémique (par exemple ≥1 mg/kg/jour de prednisolone ou équivalent) doit être instaurée rapidement et poursuivie pendant au moins 14 jours. Ensuite la dose doit être diminuée progressivement sur 4 semaines au moins. Le traitement par Enhertu doit être arrêté définitivement chez les patients chez lesquels une PID/pneumopathie inflammatoire symptomatique (grade ≥2) est diagnostiquée (voir la rubrique «Posologie/Mode d'emploi»). Les patients ayant des antécédents de PID/pneumopathie inflammatoire peuvent présenter un risque accru de développer ces pathologies.
  • -Des cas de diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) ont été observés avec les traitements anti-HER2. La FEVG doit être évaluée avant l'instauration du traitement par Enhertu puis à intervalles réguliers pendant le traitement si le tableau clinique le justifie. Le traitement par Enhertu doit être arrêté définitivement en cas de confirmation de FEVG < 40% ou de diminution absolue > 20% par rapport à la valeur initiale. Le traitement par Enhertu doit être arrêté définitivement chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive (ICC) symptomatique (voir la rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • +Des cas de diminution de la fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) ont été observés avec les traitements anti-HER2. La FEVG doit être évaluée avant l'instauration du traitement par Enhertu puis à intervalles réguliers pendant le traitement si le tableau clinique le justifie. Le traitement doit être interrompu en cas de diminution de la FEVG. Le traitement par Enhertu doit être arrêté définitivement en cas de confirmation de FEVG < 40 % ou de diminution absolue > 20 % par rapport à la valeur initiale. Le traitement par Enhertu doit être arrêté définitivement chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive (ICC) symptomatique (voir la rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
  • -Les études in vitro indiquent que le DXd n'est pas un inhibiteur des principales enzymes du CYP450 incluant les CYP1A2, 2B6, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A. Les études in vitro indiquent que le DXd n'est pas un inhibiteur des transporteurs OAT1, OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B3, MATE1, MATE2-K, Pgp, BCRP ou BSEP. Il n'est pas attendu d'interactions cliniquement significatives avec les médicaments qui sont des substrats des transporteurs OAT1 ou OATP1B1.
  • +Les études in vitro indiquent que le DXd n'est ni un inhibiteur ni un inducteur des principales enzymes du CYP450 incluant les CYP1A2, 2B6, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A. Les études in vitro indiquent que le DXd n'est pas un inhibiteur des transporteurs OAT1, OAT3, OCT1, OCT2, OATP1B3, MATE1, MATE2-K, Pgp, BCRP ou BSEP. Il n'est pas attendu d'interactions cliniquement significatives avec les médicaments qui sont des substrats des transporteurs OAT1 ou OATP1B1.
  • -Il n'a pas été réalisé d'études spécifiques de la fertilité avec Enhertu. Selon les résultats des études de toxicologie effectuées chez l'animal, Enhertu peut altérer les fonctions de reproduction et la fertilité masculines (voir la rubrique «Données préliniques»). On ne sait pas si le trastuzumab déruxtécan ou ses métabolites sont présents dans le liquide séminal. Avant l'instauration du traitement, il doit être recommandé aux patients de se faire conseiller sur la conservation du sperme. Les patients ne doivent pas faire de don de sperme ni demander de congélation du sperme pendant toute la période de traitement par Enhertu et pendant au moins quatre mois après la fin du traitement.
  • +Il n'a pas été réalisé d'études spécifiques de la fertilité avec Enhertu. Selon les résultats des études de toxicologie effectuées chez l'animal, Enhertu peut altérer les fonctions de reproduction et la fertilité masculines (voir la rubrique «Données précliniques»). On ne sait pas si le trastuzumab déruxtécan ou ses métabolites sont présents dans le liquide séminal. Avant l'instauration du traitement, il doit être recommandé aux patients de se faire conseiller sur la conservation du sperme. Les patients ne doivent pas faire de don de sperme ni demander de congélation du sperme pendant toute la période de traitement par Enhertu et pendant au moins quatre mois après la fin du traitement.
  • -La sécurité d'Enhertu a été évaluée dans une analyse combinée portant sur 234 patients atteints d'un cancer du sein HER2 positif non résécable ou métastatique ayant reçu au moins une dose d'Enhertu 5.4 mg/kg dans le cadre des études DESTINY-Breast01 et DS8201-A-J101.
  • -·Les effets indésirables les plus fréquents (fréquence ≥20%) étaient: nausées (79.9%), fatigue (60.3%), vomissements (48.7%), alopécie (46.2%), constipation (35.9%), diminution de l'appétit (34.6%), anémie (33.8%), neutropénie (32.5%), diarrhée (30.8%), thrombopénie (23.1%), toux (21.4%), leucopénie (20.5%) et céphalées (20.1%).
  • -·Les effets indésirables graves les plus fréquents (fréquence ≥1%) étaient PID (5.1%), vomissements (1.7%), nausées (1.3%) et hypokaliémie (1.3%).
  • -·Les effets indésirables de grade ≥3 des Critères communs de terminologie pour les effets indésirables du National Cancer Institute (NCI-CTCAE v.4.03) (fréquence > 1%) étaient: neutropénie (18.8%), anémie (9.0%), nausées (6.8%), fatigue (6.4%), leucopénie (5.6%), lymphopénie (5.1%), vomissements (4.3%), thrombopénie (4.3%), hypokaliémie (3.4%), pneumopathie interstitielle diffuse (PID, 3.0%), diarrhée (2.6%), neutropénie fébrile (1.7%), dyspnée (1.7%), douleurs abdominales (1.3%), diminution de l'appétit (1.3%) et augmentation de l'alanine aminotransférase (1.3%). La PID a été d'issue fatale chez 2.6% des patients.
  • -·Des interruptions du traitement en raison d'effets indésirables ont été rapportées chez 25% des patients traités par Enhertu. Les effets indésirables les plus fréquents (> 2%) ayant entraîné l'interruption du traitement étaient: neutropénie (14.5%), anémie (3.4%), infection des voies respiratoires supérieures (3.0%), leucopénie (3.0%), PID (2.6%), thrombopénie (2.6%) et fatigue (2.1%). Des réductions de dose ont été rapportées chez 15% des patients traités par Enhertu. Les effets indésirables les plus fréquents (> 2%) ayant entraîné une réduction de dose étaient: fatigue (3.8%), nausées (3.4%) et neutropénie (3.4%). Le traitement par Enhertu a été arrêté en raison d'un effet indésirable chez 11% des patients. La pneumopathie interstitielle diffuse était l'effet indésirable le plus fréquent (> 2%) ayant entraîné l'arrêt définitif du traitement (9.4%).
  • +La population cumulée d'analyse de la sécurité d'emploi a été évaluée dans le cadre des études cliniques réalisées chez des patients présentant différents types de tumeurs qui avaient reçu au moins une dose d'Enhertu de 5.4 mg/kg ou une dose supérieure (n = 1219). La durée médiane de traitement dans cette population était de 7.7 mois (plage: 0.7 à 41.0 mois).
  • +·Les effets indésirables les plus fréquents étaient: nausées (73.7 %), fatigue (58.3 %), diminution de l'appétit (43.8 %), vomissements (42.5 %), neutropénie (39.0 %), anémie (38.2 %), alopécie (36.8 %), constipation (33.1 %), diarrhée (33.1 %), thrombopénie (27.2 %), leucopénie (26.7 %), augmentation des transaminases (24.3 %) et douleurs musculo-squelettiques (23.5 %).
  • +·Les effets indésirables graves les plus fréquents étaient pneumopathie interstitielle diffuse (PID, 4.9 %), pneumonie (2.7 %), diminution de l'appétit (2.3 %), vomissements (1.7 %), nausées (1.3 %), anémie (1.3 %) et thrombopénie (1.1 %).
  • +·Les effets indésirables de grade 3 ou 4 des Critères communs de terminologie pour les effets indésirables du National Cancer Institute (NCI-CTCAE v.5.0) étaient: neutropénie (23.0 %), anémie (16.1 %), leucopénie (9.7 %), thrombopénie (7.7 %), fatigue (7.6 %), nausées (6.1 %), lymphopénie (6.1 %), diminution de l'appétit (4.7 %), hypokaliémie (4.1 %), augmentation des transaminases (3.9 %), vomissements (2.5 %), pneumonie (2.2 %), neutropénie fébrile (2.2 %), diarrhée (2.1 %), perte de poids (1.3 %), augmentation de la phosphatase alcaline sanguine (1.3 %), PID (1.2%), et dyspnée (1.2 %).Des effets indésirables de grade 5, dont également des PID (1.8 %), sont survenus chez 2.2 % des patients.
  • +·Des interruptions du traitement en raison d'effets indésirables ont été rapportées chez 36.9 % des patients traités par Enhertu. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l'interruption du traitement étaient: neutropénie (15.1 %), anémie (5.8 %), fatigue (4.8 %), leucopénie (3.9 %), infection des voies respiratoires supérieures (3.4 %), PID (3.1 %), pneumonie (3.0 %), thrombopénie (3.0 %), diminution de l'appétit (2.5 %) et vomissements (2.0 %). Des réductions de dose ont été rapportées chez 25.7 % des patients traités par Enhertu. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné une réduction de dose étaient: fatigue (7.5 %), nausées (5.7 %), neutropénie (4.6 %), diminution de l'appétit (3.2 %) et thrombopénie (2.1 %). Le traitement par Enhertu a été arrêté en raison d'un effet indésirable chez 15.1 % des patients. La PID était l'effet indésirable le plus fréquent ayant entraîné l'arrêt définitif du traitement (11.0 %).
  • -Les effets indésirables chez 234 patients atteints d'un cancer du sein HER2 positif non résécable ou métastatique ayant reçu au moins une dose d'Enhertu 5.4 mg/kg, sont présentés dans le tableau 3.
  • -Les effets indésirables sont présentés par classe de systèmes d'organes (SOC) et catégories de fréquence MedDRA. Les catégories de fréquence sont définies comme suit: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, < 1/10), peu fréquent (≥1/1'000, < 1/100), rare (≥1/10'000, < 1/1'000), très rare (< 1/10'000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
  • -Tableau 3: Effets indésirables rapportés chez les patients traités par le trastuzumab déruxtécan
  • -Classe de systems d'organes/terme préférentiel ou terme groupé Fréquence
  • +Les effets indésirables rapportés chez les patients ayant reçu au moins une dose d'Enhertu dans les études cliniques sont présentés dans le tableau 3. Les effets indésirables sont présentés par classe de systèmes d'organes (SOC) et catégories de fréquence MedDRA. Les catégories de fréquence sont définies comme suit: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, < 1/10), peu fréquent (≥1/1'000, < 1/100), rare (≥1/10'000, < 1/1'000), très rare (< 1/10'000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
  • +Tableau 3: Effets indésirables rapportés chez les patients présentant différents types de tumeurs, traités par le trastuzumab déruxtécan
  • +Classe de systèmes d'organes/terme préférentiel ou terme groupé Tous grades confondus (%) Grade 3 à 4 (%)
  • -Infection des voies respiratoires supérieuresa Très fréquents (18.4%)
  • +Infection des voies respiratoires supérieuresa Très fréquents 19.9 0.3
  • +Pneumonie Fréquents 8.5 2.2
  • -Neutropénieb Très fréquents (32.5%)
  • -Anémiec Très fréquents (33.8%)
  • -Leukopénied Très fréquents (20.5%)
  • -Lymphopéniee Très fréquents (11.1%)
  • -Thrombopénief Très fréquents (23.1%)
  • -Neutropénie fébrile Fréquents (1.7%)
  • +Neutropénieb Très fréquents 39.0 23.0
  • +Anémiec Très fréquents 38.2 16.1
  • +Leukopénied Très fréquents 26.8 9.7
  • +Lymphopéniee Très fréquents 11.9 6.1
  • +Thrombopénief Très fréquents 27.3 7.7
  • +Neutropénie fébrile Fréquents 2.3 2.2
  • -Hypokaliémie Très fréquents (12.8%)
  • -Diminution de l'appétit Très fréquents (34.6%)
  • +Hypokaliémieg Très fréquents 12.9 4.1
  • +Diminution de l'appétit Très fréquents 43.8 4.7
  • +Déshydratation Fréquents 3.9 0.6
  • -Céphaléesg Très fréquents (20.1%)
  • -Sensations vertigineuses Très fréquents (10.7%)
  • +Céphaléesh Très fréquents 14.4 0.2
  • +Neuropathie périphériquei Très fréquents 10.7 0.2
  • +Sensations vertigineuses Fréquents 9.8 0.3
  • +Dysgueusie Fréquents 8.4 0
  • -Sécheresse oculaire Très fréquents (11.5%)
  • +Vision trouble Fréquents 2.5 0
  • +Sécheresse oculaire Fréquents 5.9 0.1
  • +Affections cardiaques
  • +Diminution de la fraction d'éjectionj Très fréquents 15.3 0.8
  • -Pneumopathie interstitielle diffuseh Très fréquents (13.7%)
  • -Dyspnée Très fréquents (14.5%)
  • -Toux Très fréquents (21.4%)
  • -Épistaxis Très fréquents (14.1%)
  • +Pneumopathie interstitielle diffusek Très fréquents 14.8 1.2
  • +Dyspnée Très fréquents 10.8 1.2
  • +Toux Très fréquents 14.5 0.2
  • +Épistaxis Fréquents 9.5 0.1
  • -Nausées Très fréquents (79.9%)
  • -Vomissements Très fréquents (48.7%)
  • -Diarrhée Très fréquents (30.8%)
  • -Douleurs abdominalesi Très fréquents (19.7%)
  • -Constipation Très fréquents (35.9%)
  • -Stomatitej Très fréquents (15.0%)
  • -Dyspepsie Très fréquents (14.1%)
  • -Affections de la peau et du tissu sours-cutané
  • -Alopécie Très fréquents (46.2%)
  • -Rashk Très fréquents (12.8%)
  • +Nausées Très fréquents 73.7 6.1
  • +Vomissements Très fréquents 42.5 2.5
  • +Diarrhée Très fréquents 33.1 2.1
  • +Douleurs abdominalesl Très fréquents 16.5 0.9
  • +Constipation Très fréquents 33.1 0.2
  • +Stomatitem Très fréquents 15.8 0.7
  • +Dyspepsie Fréquents 8.5 0
  • +Affections hépatobiliaires
  • +Augmentation des transaminasesn Très fréquents 24.4 3.9
  • +Augmentation de la bilirubine sanguineo Fréquents 6.9 0.7
  • +Augmentation de la phosphatase alcaline sanguine Fréquents 9.4 1.3
  • +Affections de la peau et du tissu sous-cutané
  • +Alopécie Très fréquents 36.8 0.2
  • +Rashp Fréquents 8.8 0.1
  • +Prurit Fréquents 6.1 0
  • +Hyperpigmentation de la peauq Fréquents 4.6 0
  • +Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
  • +Douleurs musculo-squelettiquesr Très fréquents 22.5 0.7
  • +Affections du rein et des voies urinaires
  • +Augmentation de la créatinine sanguine Fréquents 3.9 0.1
  • -Fatiguel Très fréquents (60.3%)
  • -Investigations
  • -Augmentation de l'alanine aminotransférase Très fréquents (10.7%)
  • -Augmentation de l'aspartate aminotransférase Très fréquents (15.0%)
  • -Diminution de la fraction d'éjectionm Très fréquents (16.7%)
  • -Lésions, intoxications et complications liée aux procédures
  • -Réactions à la perfusionn Fréquents (2.6%)
  • -a Inclut grippe, syndrome grippal et infections des voies respiratoires supérieures. b Inclut neutropénie et diminution du nombre de neutrophiles. c Inclut anémie, diminution de l'hémoglobine, diminution du nombre d'érythrocytes et diminution de l'hématocrite. d Inclut leucopénie et diminution du nombre de leucocytes. e Inclut lymphoénie et diminution du nombre de lymphoctes. f Inclut thrombopénie et diminution du nombre de plaquettes. g Inclut céphalées, céphalée d'originie sinusienne et migraine. h Le terme «pneumopathie interstitielle diffuse» inclut les événements ayant été évalués comme constituant une pneumopathie interstitielle diffuse: pneumopathie inflammatoire, pneumopathie interstitielle diffuse, insuffisance respiratoire, pneumonie organisée cryptogénique, insuffisance respiratoire aiguë, infiltration pulmonaire, lymphangite et alvéolite. i Inclut gêne abdominale, douleurs gastrointestinales, douleurs abdominales, douleur abdominale basse et douleur abdominale haute. j Inclut stomatite, aphtes, ulcération buccale, érosion de la muqueuse buccale et vésication de la muqueuse buccale. k Inclut rash, rash pustuleux et rash maculopapuleux. l Inclut fatigue et asthénie. m Inclut les paramètres paracliniques de diminution de la FEVG (n = 37) et/ou les termes préférentiels diminution de la fraction d'éjection (n = 3), insuffisance cardiaque (n = 1) et insuffisance cardiaque congestive (n = 1). n Les cas de réactions à la perfusion incluent: réaction à la perfusion (n = 4), hypersensibilité (n = 1) et bouffées congestives (n = 1).
  • +Fatigues Très fréquents 58.2 7.6
  • +Perte de poids Très fréquents 16.8 1.4
  • +Pyrexie Très fréquents 15.6 0.5
  • +Œdème périphérique Très fréquents 10.1 0.2
  • +Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
  • +Réactions à la perfusiont Fréquents 2.2 0
  • +a Inclut grippe, syndrome grippal, rhinopharyngite, pharyngite, sinusite, rhinite et infections des voies respiratoires supérieures. b Inclut neutropénie et diminution du nombre de neutrophiles. c Inclut anémie, diminution de l'hémoglobine, diminution du nombre d'érythrocytes et diminution de l'hématocrite. d Inclut leucopénie et diminution du nombre de leucocytes. e Inclut lymphopénie et diminution du nombre de lymphocytes. f Inclut thrombopénie et diminution du nombre de plaquettes. g Inclut hypokaliémie et diminution du potassium sanguin. h Inclut céphalées, céphalée d'origine sinusienne et migraine. i Inclut neuropathie périphérique, neuropathie périphérique sensitive et paresthésie. j Inclut les paramètres paracliniques de diminution de la FEVG (n = 181) et/ou les termes préférentiels diminution de la fraction d'éjection (n = 22), insuffisance cardiaque (n = 1), insuffisance cardiaque congestive (n = 1) et dysfonction ventriculaire gauche (n = 2). k Le terme «pneumopathie interstitielle diffuse» inclut les événements ayant été évalués comme constituant une pneumopathie interstitielle diffuse: pneumopathie inflammatoire (n = 103), pneumopathie interstitielle diffuse (n = 61), pneumonie organisée (n = 8), pneumonie (n = 2), masse pulmonaire (n = 1), insuffisance respiratoire aiguë (n = 1), infiltration pulmonaire (n = 1), lymphangite (n = 1), fibrose pulmonaire (n = 1), pneumopathie inflammatoire d'irradiation (n = 1), insuffisance respiratoire (n = 9), opacité pulmonaire (n = 1) et alvéolite (n = 2). l Inclut gêne abdominale, douleurs gastrointestinales, douleurs abdominales, douleur abdominale basse et douleur abdominale haute. m Inclut stomatite, aphtes, ulcération buccale, érosion de la muqueuse buccale, vésication de la muqueuse buccale et inflammation de la muqueuse buccale. n Inclut augmentation des transaminases, augmentation de l'aspartate aminotransférase, augmentation de l'alanine aminotransférase, augmentation de la gamma-glutamyltransférase, anomalies des tests de la fonction hépatique et anomalies de la fonction hépatique. o Inclut augmentation de la bilirubine sanguine, hyperbilirubinémie, augmentation de la bilirubine sanguine conjuguée et augmentation de la bilirubine sanguine non conjuguée. p Inclut rash, rash pustuleux et rash maculopapuleux. q Inclut hyperpigmentation de la peau, coloration de la peau et troubles de la pigmentation. r Inclut dorsalgies, myalgie, douleurs des extrémités, douleurs musculo-squelettiques, spasmes musculaires, douleurs osseuses, douleurs de la nuque, douleurs thoraciques musculo-squelettiques et douleurs des membres. s Inclut asthénie, fatigue, malaise et léthargie. t Les cas de réactions à la perfusion incluent: réaction à la perfusion (n = 17), hypersensibilité (n = 3), extravasation au site de perfusion (n = 1), rash (n = 1), respiration sifflante (n = 1), hypotension (n = 1) et bouffées congestives (n = 3).
  • -Pneumopathie interstitielle diffuse
  • -Dans les études cliniques (n = 234), une pneumopathie interstitielle diffuse est survenue chez 13.7% des patients. Dans la majorité des cas, la PID était de grade 1 (2.6%), de grade 2 (8.1%) ou de grade 3 (0.4%). Des événements de grade 5 sont survenus chez 2.6 % des patients. Le délai médian d'apparition était de 4.4 mois (plage: 1.2 à 11.1 mois) (voir la rubriques «Mises en garde et précautions»).
  • +Pneumopathie interstitielle diffuse/pneumopathie inflammatoire
  • +Dans les études cliniques portant sur différents type de tumeur (n = 1219), une PID est survenue chez 14.8 % des patients traités par une dose d'Enhertu de 5.4 mg/kg ou par une dose supérieure. Dans la majorité de cas, la PID était de grade 1 (3.8 %) et de grade 2 (8.0 %). 1.1 % des cas étaient de grade 3 et 0.1 % de grade 4. Des événements de grade 5 sont survenus chez 1.8 % des patients. Un patient souffrait d'une PID préexistante qui s'est aggravée après le traitement et a évolué en PID de grade 5. Le délai médian d'apparition était de 5.4 mois (plage: -0.5 à 21.0).
  • +Cancer du sein
  • +Dans les études cliniques (n = 491), une pneumopathie interstitielle diffuse est survenue chez 12.6 % des patients traités par une dose d'Enhertu de 5.4 mg/kg. Dans la majorité des cas, la PID était de grade 1 (2.9 %), de grade 2 (7.7 %) ou de grade 3 (0.6 %). Des événements de grade 5 sont survenus chez 1.4 % des patients. Le délai médian d'apparition était de 5.5 mois (plage: 1.1 à 20.8 mois) (voir «Mises en garde et précautions»).
  • -Dans les études cliniques (n = 234), une diminution du nombre de neutrophiles a été rapportée chez 32.5% des patients et les événements étaient de grade 3 ou 4 chez 18.8% des patients. Une neutropénie fébrile a été rapportée chez 1.7% des patients (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +Dans les études cliniques (n = 1219) portant sur différents types de tumeur, une diminution du nombre de neutrophiles a été rapportée chez 39.0 % des patients traités par une dose d'Enhertu de 5.4 mg/kg ou par une dose supérieure, et les événements étaient de grade 3 ou 4 chez 23.0 % des patients. Le délai médian d'apparition était de 22 jours (plage: 1 jour à 24.8 mois) et la durée médiane du premier événement était de 14 jours (plage: 2 jours à 17.2 mois). Une neutropénie fébrile a été rapportée chez 2.3 % des patients (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • -Dans les études cliniques (n = 234), trois cas (1.3%) de diminution asymptomatique de la FEVG, dont deux (0.9%) de grade 2 et un (0.4%) de grade 3, ont été rapportés. La fréquence observée de diminution de la FEVG sur la base des paramètres paracliniques (échocardiographie ou ventriculographie isotopique) était de 37 cas (16.9%); tous étaient de grade 2. Il n'a pas été observé de diminutions de la FEVG à moins de 40% ou de diminution absolue supérieure à 20% par rapport à la valeur initiale. Enhertu n'a pas été étudié chez les patients ayant une FEVG inférieure à 50% avant l'instauration du traitement (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
  • +Sur les 1219 patients présentant différents types de tumeurs recevant dans le cadre des études cliniques une dose d'Enhertu de 5.4 mg/kg ou une dose supérieure, une diminution de la FEVG dont 18 (1.5 %) étaient de grade 2 et 5 (0.4 %) de grade 3, a été rapportée chez 26 patients (2.1 %). La fréquence observée de diminution de la FEVG sur la base des paramètres paracliniques (échocardiographie ou ventriculographie isotopique) était de 173/1123 cas (15.4 %) de grade 2 et de 8 (0.7 %) de grade 3. Enhertu n'a pas été étudié chez les patients ayant une FEVG inférieure à 50 % avant l'instauration du traitement.
  • -Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe une possibilité d'immunogénicité. Le dosage des anticorps dépend de la sensibilité et de la spécificité des tests. Le taux de positivité des anticorps détectés dépend d'un nombre important de facteurs; par conséquent, une comparaison des taux avec ceux d'autres traitements peut être trompeuse. Aucune étude n'a été menée sur un éventuel effet neutralisant des anticorps vis-à-vis d'Enhertu. Pour l'ensemble des doses testées dans les études cliniques, 0.6% des patients évaluables (4/640) avaient développé des anticorps contre le trastuzumab déruxtécan après le traitement par Enhertu. Il n'a pas été observé d'association entre le développement d'anticorps et les réactions de type allergique.
  • +Comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe une possibilité d'immunogénicité. Le dosage des anticorps dépend de la sensibilité et de la spécificité des tests. Le taux de positivité des anticorps détectés dépend d'un nombre important de facteurs; par conséquent, une comparaison des taux avec ceux d'autres traitements peut être trompeuse. Pour l'ensemble des doses testées dans les études cliniques, 2.1 % des patients évaluables (27/1311) avaient développé des anticorps contre le trastuzumab déruxtécan après le traitement par Enhertu. L'incidence d'anticorps neutralisants contre le trastuzumab déruxtécan était de 0.1 % (1/1311). Il n'a pas été observé d'association entre le développement d'anticorps et les réactions de type allergique.
  • -Sur les 234 patients présentant un cancer du sein HER2 positif traités par Enhertu 5.4 mg/kg, 26% étaient âgés de 65 ans et plus et 5% étaient âgés de 75 ans et plus. Il a été observé une incidence supérieure d'effets indésirables de grades 3 et 4 chez les patients âgés de 65 ans et plus (49%) par rapport aux patients plus jeunes (37%).
  • +Sur les 1219 patients, présentant différents types de tumeurs, traités dans les études cliniques par une dose d'Enhertu de 5.4 mg/kg ou par une dose supérieure, 32.7 % étaient âgés de 65 ans et plus et 5.7 % étaient âgés de 75 ans et plus. L'incidence des effets secondaires de grade 3 à 4 était comparable chez les patients de 65 ans et plus (56.6 %) et chez les patients plus jeunes (51.3 %).
  • -La dose maximale tolérée de trastuzumab déruxtécan n'a pas été établie. En cas de surdosage, les patients doivent être surveillés et un traitement symptomatique approprié doit être instauré.
  • +Aucune information n'est disponible sur un surdosage en trastuzumab déruxtecan. En cas de surdosage, les patients doivent être surveillés et un traitement symptomatique approprié doit être instauré.
  • -L01XC41 (demandé)
  • +L01XC41
  • +DESTINY-Breast03
  • +L'efficacité et la sécurité d'Enhertu ont été évaluées dans l'étude DESTINY Breast03, une étude de phase III multicentrique en ouvert, randomisée, contrôlée contre comparateur actif, en deux bras, menée chez des patients présentant un cancer du sein HER2 positif non résécable ou métastatique qui avaient reçu un traitement antérieur par trastuzumab et taxane pour la maladie métastatique ou qui avaient présenté une récidive de la maladie pendant un traitement adjuvant ou dans les six mois suivant la fin de celui-ci.
  • +Des échantillons de tissu tumoral archivés étaient requis pour confirmer la positivité HER2, définie comme un score 3+ par immunohistochimie (IHC) ou un statut positif par hybridation in situ (HIS). Les patients ayant des antécédents de PID/pneumopathie inflammatoire (non infectieuse) ayant nécessité une corticothérapie ou présentant une PID/pneumopathie inflammatoire lors de la sélection, les patients présentant des métastases cérébrales non traitées ou symptomatiques, les patients ayant des antécédents de cardiopathie cliniquement significative, les patients présentant un indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) (ECOG) ≥2 et les patients ayant reçu un traitement antérieur par un anticorps conjugué anti HER2 pour la maladie métastatique étaient exclus de l'étude. Les patients ont été randomisés selon un rapport 1:1 pour recevoir Enhertu 5.4 mg/kg (N = 261) ou le trastuzumab emtansine 3.6 mg/kg (N = 263) en perfusion intraveineuse toutes les trois semaines. La randomisation était stratifiée en fonction du statut des récepteurs hormonaux, d'un traitement antérieur par le pertuzumab et de la présence d'un envahissement viscéral. Le traitement était administré jusqu'à progression de la maladie, décès, retrait du consentement ou survenue d'une toxicité inacceptable.
  • +Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était la survie sans progression (SSP) déterminée par revue centralisée indépendante en aveugle (RCIA) selon les critères RECIST v1.1. La survie globale (SG) était le principal critère d'évaluation secondaire de l'efficacité.
  • +Les caractéristiques démographiques des patients à l'inclusion étaient équilibrées entre les bras de traitement. Chez les 524 patients randomisés, les caractéristiques démographiques et cliniques à l'inclusion étaient les suivantes: âge médian de 54 ans (plage: 20 à 83 ans), 65 ans et plus (20.2 %), 75 ans et plus (3.1 %), femmes (99.6 %), asiatiques (59.9 %), blancs (27.3 %), noirs ou afro-américains (3.6 %), indice de performance ECOG de 0 (62.8 %) ou de 1 (36.8 %), statut des récepteurs hormonaux (positif: 51.9 %), présence d'un envahissement viscéral (73.3 %), antécédents de métastases cérébrales (21.8 %) et administration antérieure d'une ligne de traitement systémique pour la maladie métastatique (48.3 %). Le pourcentage de patients préalablement traités par pertuzumab était de 61.1 %. Le pourcentage de patients qui n'avaient pas reçu de traitement antérieur pour la maladie métastatique était de 9.5 % et 6.7 % des patients avaient reçu exactement une ligne de traitement anti-HER2 destinée à un traitement néoadjuvant ou adjuvant et présentaient une progression de la maladie pendant le traitement ou dans les 6 mois suivant la fin du traitement (12 mois pour le pertuzumab).
  • +Au moment de l'analyse intermédiaire prédéfinie de la SSP basée sur 245 événements (73 % du nombre total d'événements prévu pour l'analyse finale), l'étude a montré une amélioration statistiquement significative de la SSP déterminée par RCIA chez les patients randomisés pour recevoir Enhertu par rapport aux patients recevant le trastuzumab emtansine.
  • +Tableau 4: Résultats d'efficacité dans l'étude DESTINY-Breast03 (population en intention de traiter)
  • +Critère d'efficacité Enhertu N = 261 Trastuzumab emtansine N = 263
  • +Survie sans progression (SSP) - critère d'évaluation principal (RCIA)
  • +Nombre d'événements (%) 87 (33.3) 158 (60.1)
  • +Médiane, mois (IC à 95 %) NA (18.5, NE) 6.8 (5.6, 8.2)
  • +Risque relatif (IC à 95 %) 0.28 (0.22–0.37)
  • +Valeur p p < 0.0001
  • +
  • +IC = intervalle de confiance; NE = non estimable; NA = non atteinte.
  • +Des résultats comparables en termes de SSP ont été observés dans les sous-groupes prédéfinis en fonction d'un traitement antérieur par le pertuzumab, du statut des récepteurs hormonaux, de la présence de métastases cérébrales stables et de la présence d'un envahissement viscéral.
  • +Les données concernant la survie globale ne sont pas encore arrivées à maturité. Il y a eu 33 décès (12.6 %) dans le bras Enhertu et 53 décès (20.2 %) dans le bras trastuzumab emtansine jusqu'à la date butoir des données (21.05.2021). La SG médiane n'a pu être calculée dans aucun des bras de traitement.
  • +DESTINY-Breast01
  • -Les caractéristiques démographiques et cliniques à l'inclusion des 184 patientes incluses dans l'étude DESTINY-Breast01 étaient: âge médian de 55 ans (plage: 28 à 96 ans), femmes (100%), blanches (54.9%), asiatiques (38.0%), noires ou afroaméricaines (2.2%), indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 (55.4%) ou de 1 (44.0%), statut des récepteurs hormonaux (positif: 52.7%), présence d'un envahissement viscéral (91.8%), médian de traitements antérieurs de la maladie métastatique: 5 (plage: 2 à 17), traitement préalable par pertuzumab (65.8%), somme des diamètres des lésions cibles (< 5 cm: 42.4%, ≥5 cm: 50.0%).
  • -Les résultats d'efficacité sont présentés dans le Tableau 4.
  • -Tableau 4: Résultats d'efficacité dans l'étude DESTINY-Breast01 (population en intention de traiter)
  • +Les caractéristiques démographiques et cliniques à l'inclusion des 184 patientes incluses dans l'étude DESTINY-Breast01 étaient: âge médian de 55 ans (plage: 28 à 96 ans), femmes (100 %), blanches (54.9 %), asiatiques (38.0 %), noires ou afroaméricaines (2.2 %), indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 (55.4 %) ou de 1 (44.0 %), statut des récepteurs hormonaux (positif: 52.7 %), présence d'un envahissement viscéral (91.8 %), médian de traitements antérieurs de la maladie métastatique: 5 (plage: 2 à 17), traitement préalable par pertuzumab (65.8 %), somme des diamètres des lésions cibles (< 5 cm: 42.4 %, ≥5 cm: 50.0 %).
  • +Les résultats d'efficacité sont présentés dans le Tableau 5.
  • +Tableau 5: Résultats d'efficacité dans l'étude DESTINY-Breast01 (population en intention de traiter)
  • -Taux de réponse objective confirmée (IC à 95%) 61.4% (54.0, 68.5)
  • -Réponse complète (RC) 6.5%
  • -Réponse partielle (RP) 54.9%
  • +Taux de réponse objective confirmée (IC à 95 %) 61.4 % (54.0, 68.5)
  • +Réponse complète (RC) 6.5 %
  • +Réponse partielle (RP) 54.9 %
  • -Médiane, mois (IC à 95%) 20.8 (15.0, NA)
  • -% de patients avec durée de la réponse ≥6 mois (IC à 95%) § 81.5% (72.2, 88.0)
  • -IC à 95% du TRO calculé selon la méthode de Clopper-Pearson IC = intervalle de confiance IC à 95% calculés selon la méthode de Brookmeyer-Crowley ‡ Inclut 73 patienes dont les données ont été censurées § Selon une estimation de Kaplan-Meier NE = non atteinte
  • +Médiane, mois (IC à 95 %) 20.8 (15.0, NA)
  • +% de patients avec durée de la réponse ≥6 mois (IC à 95 %) § 81.5 % (72.2, 88.0)
  • +IC à 95 % du TRO calculé selon la méthode de Clopper-Pearson IC = intervalle de confiance IC à 95 % calculés selon la méthode de Brookmeyer-Crowley ‡ Inclut 73 patients dont les données ont été censurées § Selon une estimation de Kaplan-Meier NE = non atteinte
  • -Sécurité et efficacité dans la population pédiatrique
  • -Pour Enhertu, Swissmedic a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans l'indication de cancer du sein (voir la rubrique «Posologie/Mode d'emploi» pour les informations concernant l'utilisation chez les enfants et adolescents).
  • -Selon des analyses pharmacocinétiques de population, à la dose recommandée de trastuzumab déruxtécan, la moyenne géométrique (coefficient de variation [CV]%) de la Cmax du trastuzumab déruxtécan et du DXd était respectivement de 122 µg/ml (20%) et 4.4 ng/ml (40%), et l'ASC du trastuzumab déruxtécan et du DXd était respectivement de 735 µg·jour/ml (31%) et 28 ng·jour/ml (37%).
  • -Une accumulation modérée (environ 35% au cycle 3 par rapport au cycle 1) de trastuzumab déruxtécan a été observée.
  • +Selon des analyses pharmacocinétiques de population, à la dose recommandée de trastuzumab déruxtécan, la moyenne géométrique (coefficient de variation [CV]%) de la Cmax du trastuzumab déruxtécan et du DXd était respectivement de 131 µg/ml (20 %) et 4.4 ng/ml (41 %), et l'ASC du trastuzumab déruxtécan et du DXd était respectivement de 770 µg·jour/ml (28 %) et 27 ng·jour/ml (40 %).
  • +Une accumulation modérée (environ 35 % au cycle 3 par rapport au cycle 1) de trastuzumab déruxtécan a été observée.
  • -Selon une analyse pharmacocinétique de population, les volumes de distribution centraux (Vc) estimés du trastuzumab déruxtécan et de l'inhibiteur de la topoisomérase I, le DXd, sont respectivement de 2.77 litres et 27.4 litres.
  • -In vitro, le taux moyen de liaison du DXd aux protéines plasmatiques humaines est d'environ 97%.
  • +Selon une analyse pharmacocinétique de population, les volumes de distribution centraux (Vc) estimés du trastuzumab déruxtécan et de l'inhibiteur de la topoisomérase I, le DXd, sont respectivement de 2.71 litres et 27.0 litres.
  • +In vitro, le taux moyen de liaison du DXd aux protéines plasmatiques humaines est d'environ 97 %.
  • -Selon l'analyse pharmacocinétique de population, après administration par voie intraveineuse de trastuzumab déruxtécan chez des patients présentant un cancer du sein HER2+, la clairance estimée du trastuzumab déruxtécan est de 0.42 l/jour et celle du DXd est de 19.2 l/heure. La demivie d'élimination apparente (t1/2) du trastuzumab déruxtécan et du DXd libéré est d'environ 5.7 jours.
  • +Selon l'analyse pharmacocinétique de population, après administration par voie intraveineuse de trastuzumab déruxtécan chez des patients présentant un cancer du sein HER2+, la clairance estimée du trastuzumab déruxtécan est de 0.42 l/jour et celle du DXd est de 19.4 l/heure. La demivie d'élimination apparente (t1/2) du trastuzumab déruxtécan et du DXd libéré est d'environ 5.7 jours.
  • -Selon l'analyse pharmacocinétique de population, le groupe ethnique, l'ethnicité, le sexe et le poids corporel (35-125 kg) n'ont pas d'effet cliniquement significatif sur l'exposition au trastuzumab déruxtécan ou au DXd libéré.
  • +Selon l'analyse pharmacocinétique de population, le groupe ethnique, l'ethnicité, le sexe et le poids corporel (27.3-125.4 kg) n'ont pas d'effet cliniquement significatif sur l'exposition au trastuzumab déruxtécan ou au DXd libéré.
  • -L'analyse pharmacocinétique de population a montré que l'âge (plage: 23 à 96 ans) n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique du trastuzumab déruxtécan.
  • +L'analyse pharmacocinétique de population a montré que l'âge (plage: 20 à 96 ans) n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique du trastuzumab déruxtécan.
  • -Dans une étude de toxicité en administration répétée d'une durée de six semaines, des doses allant jusqu'à 197 mg/kg de trastuzumab déruxtécan ont été administrées une fois toutes les trois semaines à des rats. Des toxicités ont été observées au niveau de l'intestin, des organes lymphatiques/hématopoïétiques (thymus, ganglions lymphatiques, moelle osseuse), des reins, de la peau, des testicules et des incisives. Toutes les modifications observées, à l'exception de celles au niveau des reins, des testicules et des incisives, étaient réversibles après une phase de récupération de neuf semaines. La dose provoquant une forte toxicité chez 10% des rats (STD10) a été établie à >197 mg/kg (soit environ 31 fois la dose clinique de 5.4 mg/kg sur la base de l'ASC). Dans une étude de toxicité en administration répétée d'une durée de trois mois, des doses de 3, 10 et 30 mg/kg de trastuzumab déruxtécan ont été administrées une fois toutes les trois semaines à des singes. Des toxicités ont été observées au niveau de l'intestin, des testicules, de la peau, de la moelle osseuse, des reins et des poumons. À la dose maximale (30 mg/kg), une toxicité pulmonaire a été observée, qui était caractérisée sur le plan histopathologique par une aggrégation de macrophages alvéolaires spumeux et d'alvéoles focales et/ou d'inflammations interstitielles. Elle était réversible après une phase de récupération de trois mois. La dose maximale sans toxicité élevée a été établie à 30 mg/kg (soit environ 7 fois la dose clinique de 5.4 mg/kg sur la base de l'ASC). Les modifications observées dans les autres organes, à l'exception de la peau et des reins, ont également montré une réversibilité ou une tendance à la réversibilité au terme de la phase de récupération de trois mois.
  • +Dans une étude de toxicité en administration répétée d'une durée de six semaines, des doses allant jusqu'à 197 mg/kg de trastuzumab déruxtécan ont été administrées une fois toutes les trois semaines à des rats. Des toxicités ont été observées au niveau de l'intestin, des organes lymphatiques/hématopoïétiques (thymus, ganglions lymphatiques, moelle osseuse), des reins, de la peau, des testicules et des incisives. Toutes les modifications observées, à l'exception de celles au niveau des reins, des testicules et des incisives, étaient réversibles après une phase de récupération de neuf semaines. La dose provoquant une forte toxicité chez 10 % des rats (STD10) a été établie à >197 mg/kg (soit environ 31 fois la dose clinique de 5.4 mg/kg sur la base de l'ASC). Dans une étude de toxicité en administration répétée d'une durée de trois mois, des doses de 3, 10 et 30 mg/kg de trastuzumab déruxtécan ont été administrées une fois toutes les trois semaines à des singes. Des toxicités ont été observées au niveau de l'intestin, des testicules, de la peau, de la moelle osseuse, des reins et des poumons. À la dose maximale (30 mg/kg), une toxicité pulmonaire a été observée, qui était caractérisée sur le plan histopathologique par une agrégation de macrophages alvéolaires spumeux et d'alvéoles focales et/ou d'inflammations interstitielles. Elle était réversible après une phase de récupération de trois mois. La dose maximale sans toxicité élevée a été établie à 30 mg/kg (soit environ 7 fois la dose clinique de 5.4 mg/kg sur la base de l'ASC). Les modifications observées dans les autres organes, à l'exception de la peau et des reins, ont également montré une réversibilité ou une tendance à la réversibilité au terme de la phase de récupération de trois mois.
  • -Ne pas utiliser de solution injectable de chlorure de sodium pour la reconstitution ou la dilution car cela peut provoquer la formation de particules.
  • +Ne pas utiliser de solution injectable de chlorure de sodium pour la reconstitution ou la dilution, car cela peut provoquer la formation de particules.
  • -Une fois reconstituée, la préparation pour perfusion ne doit pas être conservée. Il est recommandé d'utiliser immédiatement la solution reconstituée. Si la solution reconstituée n'est pas utilisée immédiatement, elle peut être conservée à l'abri de la lumière au réfrigérateur entre 2 et 8°C jusqu'à 24 heures après la reconstitution.
  • +Une fois reconstituée, la préparation pour perfusion n'est pas conservée. Il est recommandé d'utiliser immédiatement la solution reconstituée. Si la solution reconstituée n'est pas utilisée immédiatement, elle peut être conservée à l'abri de la lumière au réfrigérateur entre 2 et 8 °C jusqu'à 24 heures après la reconstitution.
  • -Il est recommandé d'utiliser immédiatement la solution diluée. Si la solution diluée n'est pas utilisée immédiatement, elle peut être conservée à l'abri de la lumière jusqu'à 4 heures à température ambiante ou jusqu'à 24 heures au réfrigérateur entre 2 et 8°C. Ces durées de conservation s'appliquent à compter du moment de la reconstitution.
  • +Il est recommandé d'utiliser immédiatement la solution diluée. Si la solution diluée n'est pas utilisée immédiatement, elle peut être conservée à l'abri de la lumière jusqu'à 4 heures à température ambiante ou jusqu'à 24 heures au réfrigérateur entre 2 et 8 °C. Ces durées de conservation s'appliquent à compter du moment de la reconstitution.
  • -Jusqu'à la reconstitution: Conserver au réfrigérateur (2-8°C).
  • +Jusqu'à la reconstitution: Conserver au réfrigérateur (2-8 °C).
  • -·Diluer le volume calculé de solution d'Enhertu reconstituée dans une poche à perfusion contenant 100 ml de solution de glucose à 5%. Ne pas utiliser de solution de chlorure de sodium (voir la rubrique «Remarques particulières», «Incompatibilités»). L'utilisation de poches à perfusion en polychlorure de vinyle ou en polyoléfine (copolymère d'éthylène et de polypropylène) est recommandée.
  • +·Diluer le volume calculé de solution d'Enhertu reconstituée dans une poche à perfusion contenant 100 ml de solution de glucose à 5 %. Ne pas utiliser de solution de chlorure de sodium (voir la rubrique «Remarques particulières», «Incompatibilités»). L'utilisation de poches à perfusion en polychlorure de vinyle ou en polyoléfine (copolymère d'éthylène et de polypropylène) est recommandée.
  • +·Couvrir la poche à perfusion pour la protéger de la lumière.
  • +
  • -67967 (Swissmedic)
  • +67 967 (Swissmedic)
  • -Septembre 2021
  • +Juin 2022
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