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-Des événements indésirables graves sont survenus chez 39 % des patients atteints d’un NHL ayant reçu le tafasitamab. Les événements indésirables graves (survenant chez ≥ 3 % des patients atteints d’un NHL) comprenaient une neutropénie fébrile (6,7 %) et une pneumonie (4,2 %). Des événements indésirables fatals sont survenus chez 3,3 % des patients atteints d’un NHL ayant reçu le tafasitamab, les plus fréquents étant des infections et infestations (2,1%).
-L'interruption définitive du tafasitamab en raison d’un événement indésirable est survenu chez 11 % des patients. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l’interruption définitive du tafasitamab correspondaient à des infections et infestations (3,8 %), des affections hématologiques et du système lymphatique (1,3 %), et des affections respiratoires, thoraciques et médiastinales (1,3 %).
- +Des événements indésirables graves sont survenus chez 40,6 % des patients atteints d’un NHL ayant reçu le tafasitamab. Les événements indésirables graves (survenant chez ≥ 3 % des patients atteints d’un NHL) comprenaient une neutropénie fébrile (6,7 %) et une pneumonie (4,2 %). Des événements indésirables fatals sont survenus chez 3,8 % des patients atteints d’un NHL ayant reçu le tafasitamab, les plus fréquents étant des infections et infestations (2,5%).
- +L'interruption définitive du tafasitamab en raison d’un événement indésirable est survenu chez 13 % des patients. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l’interruption définitive du tafasitamab correspondaient à des infections et infestations (4,6 %), des affections hématologiques et du système lymphatique (1,7 %), et des affections respiratoires, thoraciques et médiastinales (1,3 %).
-Très fréquent : Infections bactériennes, virales et fongiques+, dont infections opportunistes avec issue fatale (par ex., aspergillose broncho-pulmonaire, bronchite, pneumonie et infection des voies urinaires) [51 %]
-Fréquent : Septicémie++
- +Très fréquent : Infections bactériennes, virales et fongiques+, dont infections opportunistes avec issue fatale (par ex., aspergillose broncho-pulmonaire, bronchite, pneumonie et infection des voies urinaires) [51,5 %]
- +Fréquent : Septicémie++
-Occasionnel : Carcinome basocellulaire
- +Fréquent : Carcinome basocellulaire
-Très fréquent : Neutropénie (39 %)+, anémie (29 %)+, thrombocytopénie (19 %)+, et leucopénie (11 %)+
-Fréquent : Neutropénie fébrile+, lymphopénie
- +Très fréquent : Neutropénie (40,6 %)+, anémie (30,1 %)+, thrombocytopénie (20,5 %)+, et leucopénie (12,6 %)+
- +Fréquent : Neutropénie fébrile+, lymphopénie
-Fréquent : Hypogammaglobulinémie, augmentation du taux de protéine C réactive
- +Fréquent : Hypogammaglobulinémie, augmentation du taux de protéine C réactive
-Très fréquent : Hypokaliémie (15 %), diminution de l’appétit (10 %)
-Fréquent : Hypomagnésémie, perte de poids, hypocalcémie
- +Très fréquent : Hypokaliémie (15,1 %), diminution de l’appétit (10 %)
- +Fréquent : Hypomagnésémie, perte de poids, hypocalcémie
-Fréquence inconnue : Leucoencéphalopathie multifocale progressive
- +Fréquence inconnue : Leucoencéphalopathie multifocale progressive
-Très fréquent : Toux (15 %)
-Fréquent : Dyspnée, congestion nasale, et exacerbation de la maladie pulmonaire obstructive chronique
- +Très fréquent : Toux (15,5 %), dyspnée (10,0 %)
- +Fréquent : Congestion nasale, et exacerbation de la maladie pulmonaire obstructive chronique
-Très fréquent : Diarrhée (23 %), nausées (17 %), constipation (15 %), vomissements (12 %)
- +Très fréquent : Diarrhée (24,7 %), nausées (16,7 %), constipation (16,3 %), vomissements (12,6 %)
-Très fréquent : Éruption cutanée (11 %)++++
- +Très fréquent : Éruption cutanée (11,7 %)++++
-Très fréquent : Asthénie+++++ (40 %), œdème périphérique (12 %), et pyrexie (14 %)
- +Très fréquent : Asthénie+++++ (36,8 %), œdème périphérique (14,2 %), et pyrexie (14,2 %)
-Très fréquent : Réaction liée à la perfusion (13 %)+
- +Très fréquent : Réaction liée à la perfusion (13,4 %)+
-Le traitement par tafasitamab peut provoquer une myélosuppression sérieuse ou grave, y compris une neutropénie, une thrombocytopénie et une anémie (voir « Mises en garde et précautions »). Dans l’étude MOR208C203, 49% des patients traités par le tafasitamab et le lénalidomide ont eu une neutropénie. Les effets indésirables hématologiques et du système lymphatique de grade 3 ou plus sont survenus chez 53 % des patients et comprenaient une neutropénie (47 %), une thrombocytopénie (16 %), une neutropénie fébrile (12 %), une leucopénie (9,9%) et une anémie (7,4 %). Les effets indésirables hématologiques et du système lymphatique de grade 4 sont survenus chez 31 % des patients et comprenaient une neutropénie (dont une agranulocytose), une thrombocytopénie, une neutropénie fébrile et une leucopénie.
-Lorsque les patients de l'étude MOR208C203 sont passés du tafasitamab plus lénalidomide dans la phase de traitement combiné au tafasitamab seul dans la phase de monothérapie prolongée, les incidences des effets hématologiques et du système lymphatique ont diminué d’au moins 20 % pour la neutropénie, l'anémie et la thrombocytopénie ; aucune incidence de neutropénie fébrile n'a été signalée avec le tafasitamab en monothérapie.
- +Le traitement par tafasitamab peut provoquer une myélosuppression sérieuse ou grave, y compris une neutropénie, une thrombocytopénie et une anémie (voir « Mises en garde et précautions »). Dans l’étude MOR208C203, 49,4 % des patients traités par le tafasitamab et le lénalidomide ont eu une neutropénie. Les effets indésirables hématologiques et du système lymphatique de grade 3 ou plus sont survenus chez 55,6 % des patients et comprenaient une neutropénie (48,1 %), une thrombocytopénie (16 %), une neutropénie fébrile (12,3 %), une leucopénie (9,9%) et une anémie (7,4 %). Les effets indésirables hématologiques et du système lymphatique de grade 4 sont survenus chez 30,9 % des patients et comprenaient une neutropénie (dont une agranulocytose), une thrombocytopénie, une neutropénie fébrile et une leucopénie.
- +Lorsque les patients de l'étude MOR208C203 sont passés du tafasitamab plus lénalidomide dans la phase de traitement combiné au tafasitamab seul dans la phase de monothérapie prolongée, les incidences des effets hématologiques et du système lymphatique étaient au moins 20 % plus basses pour la neutropénie, l'anémie et la thrombocytopénie ; aucun cas de neutropénie fébrile n'a été signalé avec le tafasitamab en monothérapie.
-Des infections bactériennes, fongiques, et une nouvelle ou une réactivation d'une infection virale peuvent survenir pendant et après le traitement par tafasitamab (voir « Mises en garde et précautions »). Dans l’étude MOR208C203, 73 % des patients traités par le tafasitamab et le lénalidomide ont présenté une infection. Des infections de grade 3 ou plus sont survenues chez 30 % des patients traités par tafasitamab et lénalidomide. Les infections de grade 3 ou plus les plus fréquemment signalées étaient une pneumonie (9,9 %), une septicémie (y compris septicémie à Klebsiella, septicémie neutropénique, et septicémie à streptocoque (4,9%) ; une infection des voies respiratoires hautes et basses, une infection des voies urinaires (2,5 %). Un décès dû à une infection a été déclaré chez 1,2 % des patients dans les 30 jours suivant le dernier traitement.
- +Des infections bactériennes, fongiques, et une nouvelle ou une réactivation d'une infection virale peuvent survenir pendant et après le traitement par tafasitamab (voir « Mises en garde et précautions »). Dans l’étude MOR208C203, 72,8 % des patients traités par le tafasitamab et le lénalidomide ont présenté une infection. Des infections de grade 3 ou plus sont survenues chez 35,8 % des patients traités par tafasitamab et lénalidomide. Les infections de grade 3 ou plus les plus fréquemment signalées étaient une pneumonie (9,9 %), une septicémie (y compris septicémie à Klebsiella, septicémie neutropénique, et septicémie à streptocoque (4,9%) ; une infection des voies respiratoires hautes et basses, une infection des voies urinaires (2,5 %). Un décès dû à une infection a été déclaré chez 2,5 % des patients dans les 30 jours suivant le dernier traitement.
-Au total, 81 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge médian était de 72 ans (intervalle : 41 à 86 ans) ; 89 % étaient de race blanche et 54 % des hommes. Le nombre médian de traitements antérieurs était de deux (intervalle : 1 à 4), avec 40 patients (49,4 %) ayant reçu une thérapie antérieure et 35 patients (43,2 %) ayant reçu 2 lignes antérieures de traitement. Cinq patients (6,2 %) avaient eu 3 lignes antérieures de traitement et 1 patient (1,2 %) avait eu 4 lignes antérieures de traitement. Tous les patients avaient reçu un traitement précédent à base d’anti-CD20. Huit patients présentaient un diagnostic de DLBCL transformé à partir d’un lymphome de bas grade. Quinze patients (18,5 %) présentaient une maladie réfractaire primaire (c'est-à-dire ont montré une réponse inférieure à une réponse partielle au traitement de première intention ou une récidive/progression de la maladie dans les 6 mois suivant la fin du traitement de première intention), 36 (44,4 %) étaient réfractaires à leur dernière thérapie antérieure et 34 (42,0 %) étaient réfractaires au rituximab. Neuf patients (11,1 %) avaient reçu une AGSC au préalable. Les raisons principales pour lesquelles les patients (ensemble complet d’analyse) n'étaient pas candidats à une AGSC comprenaient l’âge (45,7 %), le caractère réfractaire de la maladie à une chimiothérapie de rattrapage (23,5 %), des comorbidités (13,6 %) et le refus d’une chimiothérapie à haute dose/une AGCS (16,0 %). Un patient a reçu le tafasitamab, mais pas le lénalidomide. Les 80 autres patients ont reçu au moins une dose de tafasitamab et de lénalidomide. Tous les patients inclus dans l’étude L-MIND présentaient un diagnostic de DLBCL établi par un examen anatomopathologique local. Toutefois, chez 10 patients, l’examen anatomopathologique central n’a pas permis de confirmer la présence d’un DLBCL. La durée médiane de l’exposition au tafasitamab et au lénalidomide était de 9,2 mois (intervalle : 0,23 à 54,67 mois). Trente-deux (39,5 %) patients ont terminé 12 cycles de traitement par tafasitamab. Trente (37,0 %) patients ont terminé 12 cycles de traitement par lénalidomide.
- +Au total, 81 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge médian était de 72 ans (intervalle : 41 à 86 ans) ; 89 % étaient de race blanche et 54 % des hommes. Le nombre médian de traitements antérieurs était de deux (intervalle : 1 à 4), avec 40 patients (49,4 %) ayant reçu une thérapie antérieure et 35 patients (43,2 %) ayant reçu 2 lignes antérieures de traitement. Cinq patients (6,2 %) avaient eu 3 lignes antérieures de traitement et 1 patient (1,2 %) avait eu 4 lignes antérieures de traitement. Tous les patients avaient reçu un traitement précédent à base d’anti-CD20. Huit patients présentaient un diagnostic de DLBCL transformé à partir d’un lymphome de bas grade. Quinze patients (18,5 %) présentaient une maladie réfractaire primaire (c'est-à-dire ont montré une réponse inférieure à une réponse partielle au traitement de première intention ou une récidive/progression de la maladie dans les 6 mois suivant la fin du traitement de première intention), 36 (44,4 %) étaient réfractaires à leur dernière thérapie antérieure et 34 (42,0 %) étaient réfractaires au rituximab. Neuf patients (11,1 %) avaient reçu une AGSC au préalable. Les raisons principales pour lesquelles les patients (ensemble complet d’analyse) n'étaient pas candidats à une AGSC comprenaient l’âge (45,7 %), le caractère réfractaire de la maladie à une chimiothérapie de rattrapage (23,5 %), des comorbidités (13,6 %) et le refus d’une chimiothérapie à haute dose/une AGCS (16,0 %). Un patient a reçu le tafasitamab, mais pas le lénalidomide. Les 80 autres patients ont reçu au moins une dose de tafasitamab et de lénalidomide. Tous les patients inclus dans l’étude L-MIND présentaient un diagnostic de DLBCL établi par un examen anatomopathologique local. Toutefois, chez 10 patients, l’examen anatomopathologique central n’a pas permis de confirmer la présence d’un DLBCL. La durée médiane de l’exposition au tafasitamab et au lénalidomide était de 9,2 mois (intervalle : 0,23 à 78,45 mois). Trente-deux (39,5 %) patients ont terminé 12 cycles de traitement par tafasitamab. Trente (37,0 %) patients ont terminé 12 cycles de traitement par lénalidomide.
-Tableau 3 : Résumé des résultats d’efficacité chez des patients atteints d'un lymphome diffus à grandes cellules B en rechute ou réfractaire dans l’étude MOR208C203 (L-MIND)
- +Tableau 3 : Résumé des résultats d’efficacité chez des patients atteints d'un lymphome diffus à grandes cellules B en rechute ou réfractaire dans l’étude MOR208C203 (L-MIND), date limite de clôture des données 14 Novembre 2022
-Taux de réponse complète, n (%) (IC à 95 %) 32 (39,5) (28,8 ; 51,0)
-Taux de réponse partielle, n (%) (IC à 95 %) 14 (17,3) (9,8, 27,3)a
- +Taux de réponse complète, n (%) (IC à 95 %) 33 (40,7) (29,9 ; 52,2)
- +Taux de réponse partielle, n (%) (IC à 95 %) 13 (16,0) (8,8, 25,9)a
-Médiane, mois (IC à 95 %) 43.9 (26,1, pas atteinte)
- +Médiane, mois (IC à 95 %) NA (33,8, NA)
-Médiane, mois (IC à 95 %) 31,6 (18,3, pas atteinte)
- +Médiane, mois (IC à 95 %) 31,6 (18,3, NA)
-Parmi les huit patients qui avaient un DLBCL transformé provenant d’un lymphome indolent antérieur, sept patients ont présenté une réponse objective (trois patients une RC, quatre patients une RP) et un patient a présenté une maladie stable, comme meilleure réponse au traitement par tafasitamab + lénalidomide.
- +Parmi les huit patients qui avaient un DLBCL transformé provenant d’un lymphome indolent antérieur, sept patients ont présenté une réponse objective (deux patients une RC, cinq patients une RP) et un patient a présenté une maladie stable, comme meilleure réponse au traitement par tafasitamab + lénalidomide.
-Mars 2023
- +Mai 2024
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