16 Changements de l'information professionelle Minjuvi 200 mg |
-Si une réaction liée à la perfusion se produit (de Grade 2 et plus), interrompre la perfusion. En outre, instaurer un traitement médical approprié des symptômes par l’administration d’un antihistaminique et/ou de paracétamol ou de méthylprednisolone (ou équivalent) et, si nécessaire, d’autres médicaments (par ex., épinéphrine, bronchodilatateur). Une fois que les signes et symptômes sont résolus ou ont diminués au grade 1, la perfusion de MINJUVI peut être reprise à un débit de perfusion réduit. En cas de réaction liée à la perfusion de grade 4, la perfusion doit être immédiatement arrêtéeet le traitement par MINJUVI interrompu définitivement (voir le Tableau 1).
- +Si une réaction liée à la perfusion se produit (de Grade 2 et plus), interrompre la perfusion. En outre, instaurer un traitement médical approprié des symptômes par l’administration d’un antihistaminique et/ou de paracétamol ou de méthylprednisolone (ou équivalent) et, si nécessaire, d’autres médicaments (par ex., épinéphrine, bronchodilatateur). Une fois que les signes et symptômes sont résolus ou ont diminué au grade 1, la perfusion de MINJUVI peut être reprise à un débit de perfusion réduit. En cas de réaction liée à la perfusion de grade 4, la perfusion doit être immédiatement arrêtée et le traitement par MINJUVI interrompu définitivement (voir le Tableau 1).
-Réactions liées à la perfusion [Voir les Mises en garde et précautions] Grade 2 (modérée) ·Interrompre la perfusion de MINJUVI immédiatement et prendre en charge les signes et symptômes. ·Une fois les signes et symptômes résolus ou diminués au Grade 1, reprendre la perfusion de MINJUVI à 50 % au maximum du débit auquel la réaction est survenue. Si le patient ne présente pas de réaction supplémentaire dans l'heure qui suit et si les signes vitaux sont stables, le débit de perfusion peut être augmenté toutes les 30 minutes selon la tolérance au débit auquel la réaction est survenue.
-Grade 3 (grave) ·Interrompre la perfusion de MINJUVI immédiatement et prendre en charge les signes et symptômes. ·Une fois les signes et symptômes résolus ou diminués au Grade 1, reprendre la perfusion de MINJUVI à 25 % au plus du débit auquel la réaction est survenue. Si le patient ne présente pas de réaction supplémentaire dans l'heure qui suit et si les signes vitaux sont stables, le débit de perfusion peut être augmenté toutes les 30 minutes selon la tolérance jusqu'à 50 % au maximum du débit auquel la réaction est survenue. ·Si, après la reprise du traitement la réaction réapparaît, arrêter la perfusion immédiatement.
- +Réactions liées à la perfusion [Voir les Mises en garde et précautions] Grade 2 (modérée) ·Interrompre la perfusion de MINJUVI immédiatement et traiter les signes et symptômes. ·Une fois les signes et symptômes résolus ou réduits au Grade 1, reprendre la perfusion de MINJUVI à 50 % au maximum du débit auquel la réaction est survenue. Si le patient ne présente pas de réaction supplémentaire dans l'heure qui suit et si les signes vitaux sont stables, le débit de perfusion peut être augmenté toutes les 30 minutes selon la tolérance pour atteindre le débit auquel la réaction est survenue.
- +Grade 3 (grave) ·Interrompre la perfusion de MINJUVI immédiatement et traiter les signes et symptômes. ·Une fois les signes et symptômes résolus ou réduits au Grade 1, reprendre la perfusion de MINJUVI à 25 % au plus du débit auquel la réaction est survenue. Si le patient ne présente pas de réaction supplémentaire dans l'heure qui suit et si les signes vitaux sont stables, le débit de perfusion peut être augmenté toutes les 30 minutes selon la tolérance jusqu'à 50 % au maximum du débit auquel la réaction était survenue. ·Si, après la reprise du traitement la réaction réapparaît, arrêter la perfusion immédiatement.
-Myélosuppression [Voir les Mises en garde et précautions] Numération plaquettaire inférieure à 50 000/µl ·Interrompre MINJUVI et le lénalidomide et surveiller la numération sanguine (NFS) chaque semaine jusqu’à ce que la numération plaquettaire soit de 50 000/µl ou supérieure. ·Reprendre MINJUVI à la même dose et le lénalidomide à une dose réduite. Se reporter à l’information professionnelle sur le lénalidomide pour les modifications posologiques.
-Numération des neutrophiles inférieure à 1 000/µl pendant au moins 7 jours, OU Numération des neutrophiles inférieure à 1 000/µl avec augmentation de la température corporelle à 38 °C ou plus OU Numération des neutrophiles inférieure à 500/µl ·Interrompre MINJUVI et le lénalidomide et surveiller la NFS chaque semaine jusqu’à ce que la numération des neutrophiles soit de 1 000/µl ou supérieure. ·Reprendre MINJUVI à la même dose et le lénalidomide à une dose réduite. Se reporter à l’information professionnelle sur le lénalidomide pour les modifications posologiques.
- +Myélosuppression [Voir les Mises en garde et précautions] Numération plaquettaire inférieure à 50 000/µl ·Interrompre MINJUVI et le lénalidomide et surveiller la numération de la formule sanguine (NFS) chaque semaine jusqu’à ce que la numération plaquettaire soit de 50 000/µl ou plus. ·Reprendre MINJUVI à la même dose et le lénalidomide à une dose réduite si les plaquettes reviennent à une valeur ≥ 50 000/µl. Se reporter à l’information professionnelle sur le lénalidomide pour les modifications posologiques.
- +Numération des neutrophiles inférieure à 1 000/µl pendant au moins 7 jours, OU Numération des neutrophiles inférieure à 1 000/µl avec augmentation de la température corporelle à 38 °C ou plus OU Numération des neutrophiles inférieure à 500/µl ·Interrompre MINJUVI et le lénalidomide et surveiller la NFS chaque semaine jusqu’à ce que la numération des neutrophiles soit de 1 000/µl ou plus. ·Reprendre MINJUVI à la même dose et le lénalidomide à une dose réduite si les neutrophiles reviennent à une valeur ≥ 1000/µl. Se reporter à l’information professionnelle sur le lénalidomide pour les modifications posologiques.
- +Leucoencéphalopathie Multifocale Progressive
- +Des cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) ont été rapportés durant un traitement combiné incluant le tafasitamab. Les patients doivent être surveillés afin de détecter l'apparition ou l'aggravation de symptômes ou de signes neurologiques évocateurs d’une LEMP. En cas de suspicion d’une LEMP, le traitement par MINJUVI doit être immédiatement suspendu. Une orientation vers un neurologue doit être envisagée. Les mesures diagnostiques appropriées peuvent comprendre une IRM, une recherche de l'ADN du virus JC dans le liquide céphalorachidien, et des examens neurologiques répétés. Si la LEMP est confirmée, le traitement par MINJUVI doit être définitivement interrompu.
- +Fréquence inconnue : Leucoencéphalopathie multifocale progressive
- +
-Très fréquent : Asthénie (y compris malaise) (19 %), fatigue (15 %), œdème périphérique (12 %), et pyrexie (14 %)
- +Très fréquent : Asthénie+++++ (40 %), œdème périphérique (12 %), et pyrexie (14 %)
-++ La septicémie comprend septicémie, septicémie liée à un dispositif, septicémie à Escherichia, septicémie à Klebsiella, septicémie neutropénique, septicémie à streptocoque, et urosepsie
-+++ Les augmentations des transaminases comprennent une augmentation des transaminases, de l'ALAT et de l'ASAT
-Lorsque les patients de l'étude MOR208C203 sont passés du tafasitamab plus lénalidomide dans la phase de traitement combiné au tafasitamab seul dans la phase de monothérapie prolongée, les incidences des effets hématologiques et du système lymphatique ont diminuées d’au moins 20 % pour la neutropénie, l'anémie et la thrombocytopénie ; aucune incidence de neutropénie fébrile n'a été signalée avec le tafasitamab en monothérapie.
- +Lorsque les patients de l'étude MOR208C203 sont passés du tafasitamab plus lénalidomide dans la phase de traitement combiné au tafasitamab seul dans la phase de monothérapie prolongée, les incidences des effets hématologiques et du système lymphatique ont diminué d’au moins 20 % pour la neutropénie, l'anémie et la thrombocytopénie ; aucune incidence de neutropénie fébrile n'a été signalée avec le tafasitamab en monothérapie.
-Au total, 81 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge médian était de 72 ans (intervalle : 41 à 86 ans) ; 89 % étaient de race blanche et 54 % des hommes. Le nombre médian de traitements antérieurs était de deux (intervalle : 1 à 4), avec 40 patients (49,4 %) ayant reçu une thérapie antérieure et 35 patients (43,2 %) ayant reçu 2 lignes antérieures de traitement. Cinq patients (6,2 %) avaient eu 3 lignes antérieures de traitement et 1 patient (1,2 %) avait eu 4 lignes antérieures de traitement. Tous les patients avaient reçu un traitement précédent à base de CD20. Huit patients présentaient un diagnostic de DLBCL transformé à partir d’un lymphome de bas grade. Quinze patients (18,5 %) présentaient une maladie réfractaire primaire (c'est-à-dire ont montré une réponse inférieure à une réponse partielle au traitement de première intention ou une récidive/progression de la maladie dans les 6 mois suivant la fin du traitement de première intention), 36 (44,4 %) étaient réfractaires à leur dernière thérapie antérieure et 34 (42,0 %) étaient réfractaires au rituximab. Neuf patients (11,1 %) avaient reçu une AGSC au préalable. Les raisons principales pour lesquelles les patients (ensemble complet d’analyse) n'étaient pas candidats à une AGSC comprenaient l’âge (45,7 %), le caractère réfractaire de la maladie à une chimiothérapie de rattrapage (23,5 %), des comorbidités (13,6 %) et le refus d’une chimiothérapie à haute dose/une AGCS (16,0 %). Un patient a reçu le tafasitamab, mais pas le lénalidomide. Les 80 autres patients ont reçu au moins une dose de tafasitamab et de lénalidomide. Tous les patients inclus dans l’étude L-MIND présentaient un diagnostic de DLBCL établi par un examen anatomopathologique local. Toutefois, chez 10 patients, l’examen anatomopathologique central n’a pas permis de confirmer la présence d’un DLBCL. La durée médiane de l’exposition au tafasitamab et au lénalidomide était de 9,2 mois (intervalle : 0,23 à 54,67 mois). Trente-deux (39,5 %) patients ont terminé 12 cycles de traitement par tafasitamab. Trente (37,0 %) patients ont terminé 12 cycles de traitement par lénalidomide.
- +Au total, 81 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge médian était de 72 ans (intervalle : 41 à 86 ans) ; 89 % étaient de race blanche et 54 % des hommes. Le nombre médian de traitements antérieurs était de deux (intervalle : 1 à 4), avec 40 patients (49,4 %) ayant reçu une thérapie antérieure et 35 patients (43,2 %) ayant reçu 2 lignes antérieures de traitement. Cinq patients (6,2 %) avaient eu 3 lignes antérieures de traitement et 1 patient (1,2 %) avait eu 4 lignes antérieures de traitement. Tous les patients avaient reçu un traitement précédent à base d’anti-CD20. Huit patients présentaient un diagnostic de DLBCL transformé à partir d’un lymphome de bas grade. Quinze patients (18,5 %) présentaient une maladie réfractaire primaire (c'est-à-dire ont montré une réponse inférieure à une réponse partielle au traitement de première intention ou une récidive/progression de la maladie dans les 6 mois suivant la fin du traitement de première intention), 36 (44,4 %) étaient réfractaires à leur dernière thérapie antérieure et 34 (42,0 %) étaient réfractaires au rituximab. Neuf patients (11,1 %) avaient reçu une AGSC au préalable. Les raisons principales pour lesquelles les patients (ensemble complet d’analyse) n'étaient pas candidats à une AGSC comprenaient l’âge (45,7 %), le caractère réfractaire de la maladie à une chimiothérapie de rattrapage (23,5 %), des comorbidités (13,6 %) et le refus d’une chimiothérapie à haute dose/une AGCS (16,0 %). Un patient a reçu le tafasitamab, mais pas le lénalidomide. Les 80 autres patients ont reçu au moins une dose de tafasitamab et de lénalidomide. Tous les patients inclus dans l’étude L-MIND présentaient un diagnostic de DLBCL établi par un examen anatomopathologique local. Toutefois, chez 10 patients, l’examen anatomopathologique central n’a pas permis de confirmer la présence d’un DLBCL. La durée médiane de l’exposition au tafasitamab et au lénalidomide était de 9,2 mois (intervalle : 0,23 à 54,67 mois). Trente-deux (39,5 %) patients ont terminé 12 cycles de traitement par tafasitamab. Trente (37,0 %) patients ont terminé 12 cycles de traitement par lénalidomide.
-Le poids corporel (40 à 163 kg) a un effet significatif sur la pharmacocinétique du tafasitamab, avec une clairance et un volume de distribution plus élevés attendus avec un poids corporel plus élevé. Aucune différence cliniquement significative dans la pharmacocinétique du tafasitamab n'a été observée en fonction de l'âge (16 à 90 ans), du sexe, de l'insuffisance rénale légère à modérée (CrCL 30-89 mL/min estimé par l'équation de Cockcroft-Gault) et de l'insuffisance hépatique légère (bilirubine totale ≤ LSN et ASAT > LSN, ou bilirubine totale 1 à 1,5 fois ULN et toute AST). L'effet de l'insuffisance rénale sévère sur l'insuffisance rénale terminale (CrCL < 30 ml/min), l'insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale > 1,5 fois la LSN et toute ASAT) et la race/l'origine ethnique sur la pharmacocinétique du tafasitamab sont inconnus.
- +Le poids corporel (40 à 163 kg) a un effet significatif sur la pharmacocinétique du tafasitamab, avec une clairance et un volume de distribution plus élevés attendus avec un poids corporel plus élevé. Aucune différence cliniquement significative dans la pharmacocinétique du tafasitamab n'a été observée en fonction de l'âge (16 à 90 ans), du sexe, de l'insuffisance rénale légère à modérée (CrCL 30-89 mL/min estimé par l'équation de Cockcroft-Gault) et de l'insuffisance hépatique légère (bilirubine totale ≤ LSN et ASAT > LSN, ou bilirubine totale 1 à 1,5 fois ULN et toute AST). L'effet de l'insuffisance rénale sévère ou de l'insuffisance rénale terminale (CrCL < 30 ml/min), de l'insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale > 1,5 fois la LSN et toute ASAT) et de la race/origine ethnique sur la pharmacocinétique du tafasitamab ne sont pas connus.
-Mars 2022
- +Mars 2023
|
|