102 Changements de l'information professionelle Rybrevant 350 mg/7 ml |
-RYBREVANT est indiqué:
-·En association avec le carboplatine et le pémétrexed pour le traitement de première ligne des patients adultes atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique avec mutations activatrices du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) par insertion dans l’exon 20 (voir «Efficacité clinique»).
- +RYBREVANT est indiqué
- +·En association avec le lazertinib pour le traitement de première ligne des patients adultes atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique avec délétions dans l'exon 19 ou mutations par substitution L858R dans l'exon 21 du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) (voir «Mises en garde et précautions» et «Efficacité clinique»).
- +·En association avec le carboplatine et le pémétrexed pour le traitement de première ligne des patients adultes atteints d'un CBNPC localement avancé ou métastatique avec mutations activatrices de l'EGFR par insertion dans l'exon 20 (voir «Efficacité clinique»).
-·En monothérapie pour le traitement des patients atteints de CBNPC métastatique ou non résécable, avec mutations activatrices de l’EGFR par insertion dans l’exon 20, chez lesquels la maladie a progressé pendant ou après une chimiothérapie à base de sels de platine.
- +·En monothérapie pour le traitement des patients atteints de CBNPC métastatique ou non résécable, avec mutations activatrices de l'EGFR par insertion dans l'exon 20, chez lesquels la maladie a progressé pendant ou après une chimiothérapie à base de sels de platine.
-Monothérapie
-La posologie recommandée de RYBREVANT en monothérapie est indiquée dans le tableau 2 (débits de perfusion - voir tableau 4).
- +Monothérapie ou association avec le lazertinib
- +La posologie recommandée de RYBREVANT en monothérapie ou en association avec le lazertinib est indiquée dans le tableau 2 (débits de perfusion - voir tableau 4).
-Moins de 80 kg 1050 mg Hebdomadaire (4 doses au total) des semaines 1 à 4 ·Semaine 1 - Répartition de la dose de perfusion entre le jour 1 et le jour 2 ·Semaines 2 à 4: Perfusion le jour 1
-Toutes les 2 semaines à partir de la semaine 5
-80 kg ou plus 1400 mg Hebdomadaire (4 doses au total) des semaines 1 à 4 ·Semaine 1 - Répartition de la dose de perfusion entre le jour 1 et le jour 2 ·Semaines 2 à 4: Perfusion le jour 1
-Toutes les 2 semaines à partir de la semaine 5
- +Moins de 80 kg 1050 mg Hebdomadaire (5 doses au total) des semaines 1 à 5 ·Semaine 1 - Répartition de la dose de perfusion entre le jour 1 et le jour 2 ·Semaines 2 à 5: Perfusion le jour 1 ·Semaine 6 - Pas d'administration
- +Toutes les 2 semaines à partir de la semaine 7
- +80 kg ou plus 1400 mg Hebdomadaire (5 doses au total) des semaines 1 à 5 ·Semaine 1 - Répartition de la dose de perfusion entre le jour 1 et le jour 2 ·Semaines 2 à 5: Perfusion le jour 1 ·Semaine 6 - Pas d'administration
- +Toutes les 2 semaines à partir de la semaine 7
- +Lors de l'utilisation en association avec le lazertinib, l'administration de RYBREVANT peut être réalisée à un moment quelconque après la prise du lazertinib lorsque celle-ci a lieu le même jour. Voir l'information professionnelle du lazertinib pour des informations sur la posologie recommandée du lazertinib.
- +Médication concomitante
- +Lorsque le traitement par RYBREVANT est initié en association avec le lazertinib, une prophylaxie par anticoagulants doit être administrée pendant les quatre premiers mois du traitement afin d'empêcher les événements thromboemboliques veineux (TEV) (voir «Mises en garde et précautions»). Si aucun signe ou symptôme d'évémement TEV n'apparaît au cours des quatre premiers mois de traitement, l'arrêt de la prophylaxie par anticoagulants peut être envisagé, à la discrétion du médecin.
-Semaines suivantes* 1750 mg 125 ml/h
- +Semaines 5 et 6 Pas d'administration
- +Semaine 7 et ensuite toutes les 3 semaines 1750 mg 125 ml/h
-Semaines suivantes* 2100 mg 125 ml/h
-* Traitement toutes les 3 semaines à partir de la semaine 7. † Si aucune réaction liée à la perfusion ne se produit, le débit de perfusion initial peut être augmenté après 2 heures pour atteindre le débit de perfusion suivant.
- +Semaines 5 et 6 Pas d'administration
- +Semaine 7 et ensuite toutes les 3 semaines 2100 mg 125 ml/h
- +† Si aucune réaction liée à la perfusion ne se produit, le débit de perfusion initial peut être augmenté après 2 heures pour atteindre le débit de perfusion suivant.
-Semaines suivantes* 1050 mg 125 ml/h
- +Semaines 3 à 5 1050 mg 125 ml/h
- +Semaine 6 Pas d'administration
- +Semaine 7 et ensuite toutes les 2 semaines 1050 mg 125 ml/h
-Semaines suivantes* 1400 mg 125 ml/h
-* Traitement toutes les 2 semaines à partir de la semaine 5. † Si aucune réaction liée à la perfusion ne se produit, le débit de perfusion initial peut être augmenté après 2 heures pour atteindre le débit de perfusion suivant.
- +Semaines 4 et 5 1400 mg 125 ml/h
- +Semaine 6 Pas d'administration
- +Semaine 7 et ensuite toutes les 2 semaines 1400 mg 125 ml/h
- +† Si aucune réaction liée à la perfusion ne se produit, le débit de perfusion initial peut être augmenté après 2 heures pour atteindre le débit de perfusion suivant.
-* Nécessaire pour chaque dose. ‡ Nécessaire à la première dose (semaine 1, jour 1). + Nécessaire à la deuxième dose (semaine 1, jour 2); facultatif pour les doses suivantes.
- +* Nécessaire pour chaque dose.
- +‡ Nécessaire à la première dose (semaine 1, jour 1).
- ++ Nécessaire à la deuxième dose (semaine 1, jour 2); facultatif pour les doses suivantes.
-Dose* 1ère réduction de la dose 2e réduction de la dose 3e ajustement de la dose
- +Dose à laquelle l'effet indésirable est survenu 1re réduction de la dose 2e réduction de la dose 3e ajustement de la dose
-* Dose à laquelle un effet indésirable est survenu
- +Événements thromboemboliques veineux (TEV) (applicable pour l'association avec le lazertinib, voir «Mises en garde et précautions») Événements avec instabilité clinique (p.ex. insuffisance respiratoire ou dysfonction cardiaque) Interrompre RYBREVANT et lazertinib jusqu'à ce que le patient soit cliniquement stable. Les deux médicaments peuvent ensuite être repris à la même dose, à la discrétion du médecin traitant.
- +Récidives d'événements TEV malgré un traitement anticoagulant ·L'association de RYBREVANT avec lazertinib doit être définitivement arrêtée.
-Grade 2 ·Instaurer des mesures de soutien. ·En l'absence d'amélioration au bout de 2 semaines, envisager une réduction de la dose (voir tableau 6).
-Grade 3 ·Instaurer des mesures de soutien. ·Interruption du traitement jusqu'à une amélioration de l'effet indésirable à un grade ≤2. ·Reprise du traitement à une dose réduite (voir tableau 6).
- +Grade 2 ·Instaurer des mesures de soutien. ·En l'absence d'amélioration après 2 semaines, envisager une réduction de la dose (voir tableau 6).
- +Grade 3 ·Instaurer des mesures de soutien. ·Interrompre le traitement jusqu'à une amélioration de l'effet indésirable à un grade ≤2. ·Reprise du traitement à une dose réduite (voir tableau 6).
-Autres effets indésirables (voir «Effets indésirables») Grade 3 ·Interruption du traitement jusqu'à l'amélioration de l'effet indésirable à un grade ≤1 ou jusqu'au rétablissement de l'état au début du traitement. ·Poursuite à la même dose si le rétablissement a lieu dans un délai d'une semaine. ·Poursuite à une dose réduite (voir tableau 6) si le rétablissement a lieu après plus d'une semaine. ·Arrêt définitif si aucun rétablissement n'a lieu dans un délai de 4 semaines.
-Grade 4 ·Interruption du traitement jusqu'à l'amélioration de l'effet indésirable à un grade ≤1 ou jusqu'au rétablissement de l'état au début du traitement. ·Poursuite à une dose réduite (voir tableau 6) si le rétablissement a lieu dans un délai de 4 semaines. ·Arrêt définitif si aucun rétablissement n'a lieu dans un délai de 4 semaines.
- +Autres effets indésirables (voir «Effets indésirables») Grades 3 et 4 ·Interrompre le traitement jusqu'à amélioration de l'effet indésirable à un grade ≤1 ou jusqu'au restauration de l'état au début du traitement. ·Reprendre le traitement à une dose réduite. ·Arrêter définitivement en cas d'absence de récupération dans les 4 semaines.
- +Ajustements de la dose recommandés en cas d'effets indésirables de RYBREVANT en association avec le lazertinib
- +Si un effet indésirable survient pendant l'administration de RYBREVANT en association avec le lazertinib, et qu'après arrêt du traitement et résolution, cet effet indésirable nécessite une réduction de la dose, il convient de d'abord réduire la dose de RYBREVANT.
- +Voir l'information professionnelle du lazertinib pour des informations sur l'ajustement posologique du lazertinib.
-Sur les 661 patients traités par RYBREVANT dans le cadre des études EDI1001 (CHRYSALIS), NSC3001 (PAPILLON) et NSC3002 (MARIPOSA-2) 40% étaient âgés de 65 ans ou plus et 10% étaient âgés de 75 ans ou plus. Aucune différence globale en termes de sécurité ou d'efficacité n'a été observée entre ces patients et les patients plus jeunes. Aucun ajustement de posologie n'est nécessaire (voir «Pharmacocinétique»).
- +Sur les 661 patients traités par RYBREVANT dans le cadre des études EDI1001 (CHRYSALIS), NSC3001 (PAPILLON) et NSC3002 (MARIPOSA-2) 40% étaient âgés de 65 ans ou plus et 10% étaient âgés de 75 ans ou plus. Aucun ajustement de la dose initiale en raison de l'âge n'est recommandé. Chez les patients âgés de > 65 ans, une augmentation de la toxicité a été observée sous traitement par RYBREVANT en association avec le lazertinib (voir les rubriques «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables: patients âgés»).
-La sécurité et l'efficacité de RYBREVANT chez les patients pédiatriques n'ont pas été étudiées.
- +RYBREVANT n'est pas autorisé pour un emploi au sein de la population pédiatrique.
-Événements thromboemboliques veineux (ETEV)
-Les patients traités par RYBREVANT en monothérapie ou en association avec une chimiothérapie ou le lazertinib peuvent présenter des ETEV (comme des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires), y compris des événements graves et mortels (voir «Effets indésirables»).
-Les patients doivent être surveillés pour détecter les signes et les symptômes d'ETEV et bénéficier d'un traitement médical approprié.
- +Événements thromboemboliques veineux (TEV)
- +Les patients traités par RYBREVANT en monothérapie ou en association avec une chimiothérapie ou le lazertinib peuvent présenter des évémements TEV (comme des thromboses veineuses profondes et des embolies pulmonaires), y compris des événements graves et mortels (voir «Effets indésirables»).
- +Des évémements TEV sont survenus chez 36% des patients traités par RYBREVANT en association avec le lazertinib; ils étaient de grade 3 chez 10% des patients, de grade 4 chez 0,5% de ceux-ci et ont entraîné deux décès (0,5%). Chez 62% des patients, le premier évémement TEV est survenu au cours des quatre premiers mois de traitement; chez 38% des patients, le premier évémement TEV est survenu après le quatrième mois. Dans les études cliniques, 1,2% des patients ont présenté des évémements TEV sous traitement anticoagulant lors du traitement par RYBREVANT en association avec le lazertinib. Lors de l'administration de RYBREVANT en association avec le lazertinib, il est recommandé d'utiliser des anticoagulants prophylactiques pendant les quatre premiers mois du traitement. L'utilisation d'anticoagulants doit suivre les recommandations cliniques; l'utilisation d'antagonistes de la vitamine K n'est pas recommandée. En cas de récidive malgré une anticoagulation adéquate, RYBREVANT et le lazertinib doivent être arrêtés.
- +Les patients doivent être surveillés pour détecter les signes et les symptômes d'évémement TEV et bénéficier d'un traitement médical approprié (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Pneumopathie interstitielle diffuse (PID/pneumonie)
-Une pneumopathie interstitielle diffuse (PID) ou des effets indésirables similaires à la PID (p.ex. pneumonie) ont été rapportés chez 2,7% des patients traités par RYBREVANT, avec une PID de grade 3-4 chez 1,1% des patients et une PID fatale dans un cas (0,1%) (voir «Effets indésirables»). Des effets indésirables liés à la PID et entraînant l'arrêt du traitement sont survenus chez 1,8% des patients. Les patients ayant des antécédents connus de PID, de PID induite par médicament, de pneumopathie radique nécessitant un traitement par stéroïdes ou présentant des signes de PID cliniquement active n'ont pas été étudiés.
-Les patients doivent être surveillés afin de détecter tout symptôme évocateur d'une PID/pneumopathie inflammatoire (p.ex. détresse respiratoire, toux, fièvre). En cas de survenue de symptômes, le traitement par RYBREVANT doit être interrompu jusqu'à ce que ces symptômes aient été évalués. Les cas de suspicion de PID doivent être clarifiés et, le cas échéant, traités en conséquence. Chez les patients présentant une PID confirmée, RYBREVANT doit être arrêté (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Effets indésirables»).
-Réactions au niveau de la peau et des ongles
-Des réactions au niveau de la peau et des ongles peuvent survenir chez les patients traités par RYBREVANT.
-Des éruptions cutanées (y compris des dermatites acnéiformes), un prurit et une sécheresse de la peau sont survenus chez des patients traités par RYBREVANT. La plupart des cas ont été de grade 1 ou 2, et des événements de grade 3 sont survenus chez 15,5% des patients. Des éruptions cutanées sont survenues chez 2,9% des patients, ce qui a entraîné l'arrêt du traitement par RYBREVANT. Les éruptions cutanées se sont généralement développées au cours des 4 premières semaines de traitement (délai médian d'apparition: 14 jours). Une nécrolyse épidermique toxique (NET) s'est produite. Le traitement par RYBREVANT doit être interrompu si une NET est confirmée. Une toxicité au niveau des ongles est apparue chez des patients traités par RYBREVANT. La plupart des événements ont été de grade 1 ou 2, une toxicité au niveau des ongles de grade 3-4 est survenue chez 6,3% des patients.
-Pour prévenir les éruptions cutanées, il convient d'envisager une approche prophylactique. Les patients doivent être informés qu'ils doivent se protéger de la lumière du soleil pendant le traitement par RYBREVANT et pendant les 2 mois qui suivent. À cette fin, il est recommandé de porter des vêtements de protection et d'appliquer un produit de protection solaire. Pour les zones de peau sèche pendant le traitement par RYBREVANT, il est recommandé d'utiliser des émollients sans alcool sous forme de crème. En cas de survenue de réactions au niveau de la peau et des ongles, un traitement par corticostéroïdes topiques et antibiotiques topiques et/ou oraux doit être instauré. En cas d'événements de grade 3, le traitement doit être complété par des antibiotiques systémiques et des stéroïdes oraux. Un dermatologue doit éventuellement être consulté. Les patients présentant une éruption cutanée sévère, un aspect ou une répartition atypique ou qui ne présentent pas d'amélioration dans les deux semaines doivent être immédiatement adressés à un dermatologue. En fonction du grade, RYBREVANT doit être suspendu, administré à une dose réduite ou arrêté définitivement (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
- +Pneumopathie interstitielle diffuse (PID/ pneumopathie inflammatoire)
- +Une pneumopathie interstitielle diffuse (PID) ou des effets indésirables similaires à la PID (p.ex. pneumopathie inflammatoire) ont été rapportés chez 2,7% des patients traités par RYBREVANT, avec une PID de grade 3-4 chez 1,1% des patients et une PID fatale dans un cas (0,1%) (voir «Effets indésirables»). Des effets indésirables liés à la PID et entraînant l'arrêt du traitement sont survenus chez 1,8% des patients. Les patients ayant des antécédents connus de PID, de PID induite par médicament, de pneumopathie radique nécessitant un traitement par stéroïdes ou présentant des signes de PID cliniquement active n'ont pas été étudiés.
- +Les patients doivent être surveillés afin de détecter tout symptôme évocateur d'une PID/pneumopathie inflammatoire (p.ex. dyspnée, toux, fièvre). En cas de survenue de symptômes, le traitement par RYBREVANT doit être interrompu jusqu'à ce que ces symptômes aient été évalués. Les cas de suspicion de PID doivent être clarifiés et, le cas échéant, traités en conséquence. Chez les patients présentant une PID confirmée, RYBREVANT doit être arrêté (voir «Posologie/Mode d'emploi» et «Effets indésirables»).
- +Réactions cutanées et unguéales
- +Des réactions cutanées et unguéales peuvent survenir chez les patients traités par RYBREVANT.
- +Des rashs cutanés (y compris des dermatites acnéiformes et une nécrolyse épidermique toxique), un prurit et une sécheresse cutanée sont survenus chez des patients traités par RYBREVANT. La plupart des cas ont été de grade 1 ou 2, et des événements de grade 3 sont survenus chez 15,5% des patients. Des rashs cutanés sont survenues chez 2,9% des patients, ce qui a entraîné l'arrêt du traitement par RYBREVANT. Les rashs cutanés se sont généralement développées au cours des 4 premières semaines de traitement (délai médian d'apparition: 14 jours).
- +Une nécrolyse épidermique toxique (NET) s'est produite. Le traitement par RYBREVANT doit être interrompu si une NET est confirmée.
- +Une toxicité pour les ongles est apparue chez des patients traités par RYBREVANT. La plupart des événements ont été de grade 1 ou 2, une toxicité pour les ongles de grade 3-4 est survenue chez 6,3% des patients.
- +Pour prévenir des rashs cutanés, il convient d'envisager une approche prophylactique. Les patients doivent être informés qu'ils doivent se protéger de la lumière du soleil pendant le traitement par RYBREVANT et pendant les 2 mois qui suivent. À cette fin, il est recommandé de porter des vêtements de protection et d'appliquer un produit de protection solaire. Pour les zones de peau sèche pendant le traitement par RYBREVANT, il est recommandé d'utiliser des émollients sans alcool sous forme de crème. En cas de survenue de réactions cutanées et unguéales, un traitement par corticostéroïdes topiques et antibiotiques topiques et/ou oraux doit être instauré. En cas d'événements de grade 3, le traitement doit être complété par des stéroïdes oraux. Un dermatologue doit éventuellement être consulté. Les patients présentant un rash cutané sévère, un aspect ou une répartition atypique ou qui ne présentent pas d'amélioration dans les deux semaines doivent être immédiatement adressés à un dermatologue. En fonction du grade, RYBREVANT doit être suspendu, administré à une dose réduite ou arrêté définitivement (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
-Des affections oculaires, y compris des kératites (1,3%), sont survenues chez des patients traités par RYBREVANT. D'autres effets indésirables ont été: sécheresse oculaire, vision floue, prurit oculaire, dégradation de la vision, croissance anormale des cils, hyperémie oculaire, hyperémie conjonctivale, blépharite et uvéite. La plupart des événements étaient de grade 1 à 2, avec des événements de kératite de grade 3-4 chez 0,2% des patients. Les patients chez qui les symptômes oculaires surviennent de façon nouvelle ou s'aggravent doivent être immédiatement adressés à un ophtalmologue. Il est conseillé de ne pas porter de lentilles de contact tant que les symptômes n'ont pas été évalués.
- +Des affections oculaires, y compris des kératites (1,3%), sont survenues chez des patients traités par RYBREVANT. D'autres effets indésirables ont été: sécheresse oculaire, vision trouble, prurit de l'oeil, défauts visuels, croissance anormale des cils, hyperémie oculaire, hyperémie conjonctivale, blépharite et uvéite. La plupart des événements étaient de grade 1 à 2, avec des événements de kératite de grade 3-4 chez 0,2% des patients. Les patients chez qui les symptômes oculaires surviennent de façon nouvelle ou s'aggravent doivent être immédiatement adressés à un ophtalmologue. Il est conseillé de ne pas porter de lentilles de contact tant que les symptômes n'ont pas été évalués.
- +Âge
- +Chez les patients âgés (≥65 ans), le risque de développer des effets indésirables graves est plus élevé. Une surveillance étroite est recommandée chez ces patients. Chez les patients âgés de ≥65 ans qui ont reçu RYBREVANT en association avec le lazertinib, une augmentation des effets indésirables graves et des effets indésirables de grade 5 a été observée (voir rubrique «Effets indésirables»). De plus, la fréquence des effets indésirables ayant conduit à l'arrêt du traitement a été plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans.
- +
-RYBREVANT peut avoir une certaine influence sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines (voir la rubrique «Effets indésirables» (par ex., sensation de vertige, fatigue, détérioration de la vue)). Si les patients présentent des symptômes liés au traitement, y compris des effets indésirables en lien avec la vision qui affectent leur capacité de concentration et de réaction, il leur est déconseillé de prendre le volant et d'utiliser des machines tant que ces effets indésirables n'ont pas disparu.
- +RYBREVANT peut avoir une certaine influence sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines (voir la rubrique «Effets indésirables» (par ex., sensation vertigineuse, fatigue, défauts visuels)). Si les patients présentent des symptômes liés au traitement, y compris des effets indésirables en lien avec la vision qui affectent leur capacité de concentration et de réaction, il leur est déconseillé de prendre le volant et d'utiliser des machines tant que ces effets indésirables n'ont pas disparu.
-Les effets indésirables les plus fréquents (≥20%) ont été éruption cutanée (82%), RLP (61%), toxicité unguéale (58%), hypoalbuminémie (38%), œdème (37%), stomatite (36%), fatigue (32%), constipation (30%), nausées (27%), réduction de l'appétit (24%), élévation de l'alanine aminotransférase (26%), élévation de l'aspartate aminotransférase (22%) et thromboembolie veineuse (21%). Les effets indésirables de grade 3-4 les plus fréquents ont été thromboembolie veineuse (6,6%), éruption cutanée (15,5%) et toxicité unguéale (6,3%). Les effets indésirables graves ont été ETEV (5,8%), PID (2,1%), RLP (1,5%%) et éruption cutanée (2%). 12% des patients ont arrêté le traitement par RYBREVANT en raison d'effets indésirables. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l'arrêt du traitement ont été RLP (2,9%), PID (1,9%), toxicité unguéale (1,9%) et éruption cutanée (2,9%).
- +Les effets indésirables les plus fréquents (≥20%) ont été rash cutané (82%), RLP (61%), toxicité pour les ongles (58%), hypoalbuminémie (38%), œdème (37%), stomatite (36%), fatigue (32%), constipation (30%), nausées (27%), diminution de l'appétit (24%), alanine aminotransférase augmentée (26%), aspartate aminotransférase augmentée (22%) et thromboembolie veineuse (21%). Les effets indésirables de grade 3-4 les plus fréquents ont été thromboembolie veineuse (6,6%), rash cutanée (15,5%) et toxicité pour les ongles (6,3%). Les effets indésirables graves ont été événement TEV (5,8%), PID (2,1%), RLP (1,5%%) et rash cutanée (2%). 12% des patients ont arrêté le traitement par RYBREVANT en raison d'effets indésirables. Les effets indésirables les plus fréquents ayant entraîné l'arrêt du traitement ont été RLP (2,9%), PID (1,9%), toxicité unguéale (1,9%) et rash cutanée (2,9%).
-Très fréquent Hypoalbuminémiea (38%), appétit diminué (24%), hypocalcémie (15%), hypokaliémie (14%)
- +Très fréquent Hypoalbuminémiea (38%), diminution de l'appétit (24%), hypocalcémie (15%), hypokaliémie (14%)
-Fréquent Détérioration de la visiond, kératite, croissance des cilse
- +Fréquent Défauts visuelsd, kératite, croissance des cilse
-Très fréquent Stomatiteh (36%), constipation (30%), nausées (27%), diarrhée (20%), vomissement (15%), douleur abdominalei (10%)
- +Très fréquent Stomatiteh (36%), constipation (30%), nausée (27%), diarrhée (20%), vomissement (15%), douleur abdominalei (10%)
-Très fréquent Élévation de l'alanine aminotransférase (26%), élévation de l'aspartate aminotransférase (22%), élévation des phosphatases alcalines dans le sang (12%)
- +Très fréquent Alanine aminotransférase augmentée (26%), aspartate aminotransférase augmentée (22%), phosphatase alcaline sanguine augmentée (12%)
-Très fréquent Éruption cutanéej (82%), toxicité unguéalek (58%), sécheresse cutanéel (21%), prurit (18%)
- +Très fréquent Éruption cutanéej (82%), toxicité pour les onglesk (58%), sécheresse cutanéel (21%), prurit (18%)
-Très fréquent Myalgie
- +Très fréquent Myalgie (10%)
-a baisse de l'albumine sanguine, hyperalbuminémie
- +a albumine sanguine diminuée, hyperalbuminémie
-c blépharite, hyperémie conjonctivale, conjonctivite, irritation cornéenne, sécheresse oculaire, épisclérite, trouble oculaire, prurit oculaire, conjonctivite non infectieuse, hyperémie oculaire
-d vision trouble, baisse de l'acuité visuelle, déficience visuelle
- +c blépharite, hyperémie conjonctivale, conjonctivite, irritation cornéenne, sécheresse oculaire, épisclérite, trouble d'oeil, prurit d'oeil, conjonctivite non infectieuse, hyperémie oculaire
- +d vision trouble, baisse de l'acuité visuelle, défauts visuels
-g pneumopathie interstitielle diffuse, pneumonie
- +g pneumopathie interstitielle diffuse, pneumopathie inflammatoire
-i gêne abdominale, douleurs abdominales, doubleurs abdominales basses, douleurs abdominales hautes, gêne épigastrique, douleurs épigastriques, douleurs gastro-intestinales
-j acné, dermatite, dermatite acnéiforme, érythème, érythème polymorphe, folliculite, impétigo, syndrome d'érythrodysesthésie palmo-plantaire, éruption périnéale, dermatite périorale, pustule, éruption, éruption érythémateuse, éruption folliculaire, éruption maculeuse, éruption maculopapuleuse, éruption papuleuse, éruption prurigineuse, éruption pustuleuse, éruption vésiculeuse, exfoliation cutanée, lésion de la peau
-k ongle incarné, infection du lit de l'ongle, inflammation du lit de l'ongle, trouble unguéal, dystrophie unguéale, infection de l'ongle, sténose de l'ongle, toxicité unguéale, onychoclasie, onycholyse, onychomadèse, paronychie
- +i gêne abdominale, douleur abdominale, doubleur abdominale basse, douleur abdominale haute, gêne épigastrique, douleur gastro-intestinale
- +j acné, dermatite, dermatite acnéiforme, érythème, érythème polymorphe, folliculite, impétigo, érythrodysesthésie palmo-plantaire,rash périnéal, dermatite périorale, pustule, rash, rash érythémateux, rash folliculaire, rash maculeux, rash maculopapuleux, rash papuleux, rash prurigineux, rash pustuleux, rash vésiculeux, exfoliation cutanée, lésion de la peau
- +k ongle incarné, affection du lit des ongles, infection du lit d'ongle, inflammation du lit unguéal, fissure de la cuticule unguéale, trouble unguéal, dystrophie unguéale, infection unguéale, strirures unguéales, toxicité pour les ongles, onychoclasie, onycholyse, onychomadèse, paronychie
-Événements thromboemboliques veineux (ETEV)
-Chez les patients traités par RYBREVANT en monothérapie ou en association avec une chimiothérapie ou le lazertinib, 20,6% des patients ont présenté un ETEV, dont thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire, 6,6% des événements étant de grade 3-4. Deux cas fatals d'ETEV ont également été rapportés chez des patients traités par RYBREVANT en association avec le lazertinib.
-Chez les patients traités par RYBREVANT en association avec une chimiothérapie, 13,2% des patients ont présenté un ETEV, 2,8% des événements étant de grade 3.
- +Événements thromboemboliques veineux (TEV)
- +Chez les patients traités par RYBREVANT en monothérapie ou en association avec une chimiothérapie ou le lazertinib, 20,6% des patients ont présenté événements TEV, dont thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire, 6,6% des événements étant de grade 3-4. Deux cas fatals des événements TEV ont également été rapportés chez des patients traités par RYBREVANT en association avec le lazertinib.
- +Chez les patients traités par RYBREVANT en association avec une chimiothérapie, 13,2% des patients ont présenté un évémement TEV, 2,8% des événements étant de grade 3.
- +Des événements TEV, incluant thrombose veineuse profonde (TVP) et embolie pulmonaire (EP), ont été signalés chez 36% des 421 patients ayant reçu RYBREVANT en association avec le lazertinib dans MARIPOSA. La plupart des cas étaient de grade 1 ou 2, des événements de grade 3-4 étant survenus chez 11% des patients ayant reçu RYBREVANT en association avec le lazertinib. Des événements de grade 5 sont survenus chez 0,5% des patients (2 patients). Pour des informations sur les anticoagulants prophylactiques et sur le traitement des événements TEV, voir les rubriques «Posologie/Mode d'emploi» et «Mises en garde et précautions».
- +
-Des réactions liées à la perfusion sont survenues chez 61% des patients traités par RYBREVANT. 93% des RLP ont été de grade 1-2. 80% des RLP sont survenues lors de la première perfusion dans les 60 minutes (médiane). Les signes et symptômes les plus fréquents sont frissons, nausées, dyspnée, bouffées vasomotrices, gêne thoracique et vomissements.
- +Des réactions liées à la perfusion sont survenues chez 61% des patients traités par RYBREVANT. 93% des RLP ont été de grade 1-2. 80% des RLP sont survenues lors de la première perfusion dans les 60 minutes (médiane). Les signes et symptômes les plus fréquents sont frissons, nausée, dyspnée, bouffée congestive, gêne thoracique et vomissements.
-Réactions affectant la peau et les ongles
-Des éruptions cutanées (dont dermatites acnéiformes) sont survenues chez 82% des patients traités par RYBREVANT. La plupart des cas ont été de grade 1 ou 2, des éruptions cutanées de grade 3-4 étant survenues chez 15,5% des patients. Des éruptions cutanées entraînant l'arrêt du traitement par RYBREVANT sont survenues chez 2,9% des patients. Les éruptions cutanées se sont généralement développées au cours des 4 premières semaines de traitement, le délai médian d'apparition étant de 14 jours.
-Une toxicité au niveau des ongles est survenue chez des patients traités par RYBREVANT. La plupart des événements ont été de grade 1 ou 2, une toxicité au niveau des ongles de grade 3-4 étant survenue chez 6,3% des patients.
- +Réactions cutanées et unguéales
- +Des rashs cutanés (y compris des dermatites acnéiformes) sont survenues chez 82% des patients traités par RYBREVANT. La plupart des cas ont été de grade 1 ou 2, des rashs cutanés de grade 3-4 étant survenues chez 15,5% des patients. Des rashs cutanés entraînant l'arrêt du traitement par RYBREVANT sont survenues chez 2,9% des patients. Les rashs cutanés se sont généralement développées au cours des 4 premières semaines de traitement, le délai médian d'apparition étant de 14 jours.
- +Une toxicité pour les ongles est survenue chez des patients traités par RYBREVANT. La plupart des événements ont été de grade 1 ou 2, une toxicité pour les ongles de grade 3-4 étant survenue chez 6,3% des patients.
-Des affections oculaires, dont des kératites (1,3%), sont survenues chez des patients traités par RYBREVANT. Les autres effets indésirables ont été sécheresse oculaire, vision floue, prurit oculaire, détérioration de la vision, croissance anormale des cils, hyperémie oculaire, hyperémie conjonctivale, blépharite et uvéite. La plupart des événements ont été de grade 1 à 2, des événements de kératite de grade 3 à 4 ayant été observés chez 0,2% des patients.
- +Des affections oculaires, dont des kératites (1,3%), sont survenues chez des patients traités par RYBREVANT. Les autres effets indésirables ont été sécheresse oculaire, vision trouble, prurit oculaire, défauts visuels, croissance anormale des cils, hyperémie oculaire, hyperémie conjonctivale, blépharite et uvéite. La plupart des événements ont été de grade 1 à 2, des événements de kératite de grade 3 à 4 ayant été observés chez 0,2% des patients.
- +Groupes particuliers de patients
- +Patients âgés
- +Sur les 421 patients ayant participé à l'étude MARIPOSA et ayant reçu RYBREVANT en association avec le lazertinib, 45% étaient âgés de ≥65 ans et 12% de ≥75 ans. Les données cliniques relatives à RYBREVANT chez les patients de plus de 75 ans sont limitées. Les patients âgés (≥65 ans) ont présenté plus d'effets indésirables de grade 3 ou plus (81% versus 70%), plus d'effets indésirables graves (62% versus 38%) et plus d'événements de grade 5 (14% versus 3%) que les patients âgés de moins de 65 ans. Alors que la fréquence des interruptions de dose et des réductions de dose était similaire, la fréquence des effets indésirables ayant entraîné l'arrêt de l'un des traitements était plus élevée chez les patients de ≥65 ans que chez les patients de < 65 ans (47% versus 25%).
- +
-Dans des études cliniques menées chez des patients atteints de CBNPC localement avancé ou métastatique en monothérapie ou dans le cadre d'un traitement d'association, 4 des 1078 patients (0,4%) traités par RYBREVANT et qui étaient évaluables pour la présence d'anticorps anti-médicaments ont été testés positifs aux anticorps anti-amivantamab. Aucun effet évident de l'immunogénicité sur l'efficacité et les événements de sécurité (y compris RLP) n'a été observé.
- +Dans des études cliniques menées chez des patients atteints de CBNPC localement avancé ou métastatique en monothérapie ou dans le cadre d'un traitement d'association, 4 des 1862 patients (0,2%) traités par RYBREVANT et qui étaient évaluables pour la présence d'anticorps anti-médicaments ont été testés positifs aux anticorps anti-amivantamab. Aucun effet évident de l'immunogénicité sur l'efficacité et les événements de sécurité (y compris RLP) n'a été observé.
- +Patients avec CBNPC non traités précédemment, présentant des délétions dans l'exon 19 ou des mutations par substitution L858R dans l'exon 21 de l'EGFR
- +NSC3003 (MARIPOSA) est une étude de phase 3 randomisée, contrôlée contre comparateur actif, multicentrique, évaluant l'efficacité et la sécurité de RYBREVANT en association avec le lazertinib par rapport à l'osimertinib en monothérapie en traitement de première ligne. L'étude a été menée chez des patients atteints d'un CBNPC localement avancé ou métastatique présentant des mutations de l'EGFR et pour lesquels un traitement curatif n'était pas envisageable. Les patients devaient présenter l'une des deux mutations fréquentes de l'EGFR (délétion dans l'exon 19 ou mutation par substitution L858R dans l'exon 21), identifiée dans un laboratoire local. Les patients présentant des métastases intracrâniennes asymptomatiques ou précédemment traitées et stables ont pu participer à l'étude.
- +Les patients ont été randomisés (2:2:1) et ont reçu RYBREVANT en association avec le lazertinib (n = 429), l'osimertinib en monothérapie (n = 429) ou le lazertinib en monothérapie (un traitement non autorisé pour le CBNPC) jusqu'à la progression de la maladie ou l'apparition d'une toxicité inacceptable. L'évaluation de l'efficacité du traitement du CBNPC métastatique non traité était basée sur une comparaison entre:
- +·RYBREVANT, administré par voie intraveineuse à la dose de 1050 mg (pour les patients < 80 kg) ou de 1400 mg (pour les patients ≥80 kg), une fois par semaine pendant 4 semaines, puis toutes les 2 semaines à partir de la semaine 5, en association avec le lazertinib administré par voie orale à la dose de 240 mg une fois par jour.
- +·L'osimertinib administré par voie orale à la dose de 80 mg une fois par jour.
- +La randomisation a été stratifiée selon le type de mutation de l'EGFR (délétion dans l'exon 19 ou mutation par substitution L858R dans l'exon 21), l'origine ethnique (asiatique ou non asiatique) et les antécédents de métastases cérébrales (oui ou non). Les évaluations tumorales ont été effectuées toutes les 8 semaines pendant 30 mois, puis toutes les 12 semaines jusqu'à la progression de la maladie.
- +Au total, 858 patients ont été randomisés dans les deux bras de l'étude, 429 patients dans le bras RYBREVANT + lazertinib et 429 patients dans le bras osimertinib. L'âge moyen était de 63 ans (intervalle: 25 à 88), 45% des patients étaient âgés de ≥65 ans; 61% étaient de sexe féminin; 58% étaient des Asiatiques et 38% étaient des Blancs. L'indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) était de 0 (34%) ou 1 (66%), 69% n'avaient jamais fumé, 41% présentaient déjà des métastases cérébrales, 3% avaient un CBNPC de stade III à la sélection et 97% avaient un CBNPC de stade IV à la sélection. 97% des patients avaient un adénocarcinome. En ce qui concerne le statut mutationnel de l'EGFR, 60% des patients présentaient des délétions dans l'exon 19 et 40% des mutations par substitution L858R dans l'exon 21.
- +RYBREVANT en association avec le lazertinib a montré une amélioration statistiquement significative de la survie sans progression (SSP, selon l'évaluation du BICR, limite du recueil des données août 2023) par rapport à l'osimertinib en monothérapie (HR = 0,70; IC à 95%: 0,58; 0,85; p = 0,0002; SSP médiane de 23,7 mois vs 16,6 mois).
- +L'analyse finale de la SG (limite du recueil des données décembre 2024, avec un suivi médian de 37,8 mois) a montré une amélioration statistiquement significative de la SG pour les patients du bras RYBREVANT + lazertinib, par rapport aux patients du bras osimertinib (HR = 0,75, IC à 95%: 0.61, 0.92; p=0,0048).
- +Le TRG confirmé selon le BICR (limite du recueil des données août 2023) était de 80% (IC à 95%: 76%, 84%) dans le bras RYBREVANT + lazertinib et de 76% (IC à 95%: 71%, 80%) dans le bras osimertinib. La durée médiane de réponse (DDR, limite du recueil des données août 2023) pour une réponse confirmée était de 25,8 mois (IC à 95%: 20,1, non évaluable) dans le bras RYBREVANT + lazertinib contre 16,8 mois (IC à 95%: 14,8, 18,5) dans le bras osimertinib.
- +Analyse des sous-groupes
- +Pour les analyses de sous-groupes, aucun test statistique formel n'a été prévu. L'interprétation clinique des sous-groupes est donc limitée.
- +Tableau 9: Survie sans progression pour les sous-groupes prédéfinis (limite du recueil des données août 2023, suivi médian de 22,0 mois)
- +Sous-groupe HR (IC à 95%)
- +Âge
- +< 65 0.50 (0.39, 0.65)
- +≥65 1.06 (0.80, 1.41)
- +< 75 0.70 (0.57, 0.85)
- +≥75 0.77 (0.46, 1.30)
- +
- +Tableau 10: Survie globale pour les sous-groupes prédéfinis (limite du recueil des données décembre 2024, suivi médian de 37,8 mois)
- +Sous-groupe HR (IC à 95%)
- +Âge
- +< 65 0.53 (0.40, 0.70)
- +≥65 1.11 (0.84, 1.48)
- +< 75 0.75 (0.60, 0.93)
- +≥75 0.79 (0.47, 1.33)
- +
- +Les résultats des analyses de sous-groupes concernant l'âge, le sexe, l'origine ethnique, le poids, le statut mutationnel, l'indice de performance ECOG, le statut tabagique et les métastases cérébrales coïncidaient généralement avec l'analyse primaire et peuvent être considérés comme une confirmation.
- +Sur un total des 858 patients randomisés, 367 (43%) présentaient des lésions intracrâniennes au moment de l'entrée dans l'étude (BICR, critères RECIST modifiés). Une analyse exploratoire du TRG intracrânien (analysé par le BICR) dans cette population a montré un TRG intracrânien de 76,7% versus 76,5% pour l'association RYBREVANT et lazertinib par rapport à l'osimertinib, avec un taux de réponse intracrânienne complète de 62,2% versus 57,8%.
- +
-Au total, 308 patients ont été randomisés (1:1) et ont reçu RYBREVANT en association avec le carboplatine et le pémétrexed (N = 153) ou le carboplatine et le pémétrexed (N = 155). L'âge moyen était de 62 ans (plage: 27 à 92), 39 % des patients étant âgés de ≥65 ans. 58 % étaient des femmes, 61 % d'origine asiatique et 36 % d'origine caucasienne. Le statut de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) était de 0 (35 %) ou 1 (65 %). 58 % des patients n'avaient jamais fumé, 23 % avaient des antécédents de métastases cérébrales et 84 % étaient atteints de cancer de stade IV au moment du diagnostic initial.
-RYBREVANT en association avec le carboplatine et le pémétrexed (CP) a entraîné une amélioration statistiquement significative de la survie sans progression (SSP) par comparaison avec le carboplatine et le pemetrexed, avec un RR de 0,40 (IC à 95 %: 0,30; 0,53; p < 0,0001). Au moment de l'analyse principale, il y avait eu 28 décès dans le bras RYBREVANT-CP et 42 décès dans le bras CP. Une plus grande proportion de patients traités par RYBREVANT-CP était en vie à 18 et 24 mois (74 % et 72 %) que de patients traités par CP (68 % et 54 %). Avec 44 % des décès prédéterminés pour l'analyse finale, la survie globale n'a pas présenté de différence statistiquement significative entre les bras de traitement. 65 patients (42 %) traités par carboplatine et pémétrexed après la randomisation sont passés à un traitement par RYBREVANT en monothérapie.
-Les résultats de l'étude d'efficacité NSC3001 sont résumés dans le tableau 9.
-Tableau 9: Résultats d'efficacité de l'étude NSC3001
- +Au total, 308 patients ont été randomisés (1:1) et ont reçu RYBREVANT en association avec le carboplatine et le pémétrexed (N = 153) ou le carboplatine et le pémétrexed (N = 155). L'âge moyen était de 62 ans (plage: 27 à 92), 39 % des patients étant âgés de ≥65 ans. 58 % étaient des femmes, 61 % d'origine asiatique et 36 % d'origine caucasienne. Le statut de performance ECOG était de 0 (35 %) ou 1 (65 %). 58 % des patients n'avaient jamais fumé, 23 % avaient des antécédents de métastases cérébrales et 84 % étaient atteints de cancer de stade IV au moment du diagnostic initial.
- +RYBREVANT en association avec le carboplatine et le pémétrexed (CP) a entraîné une amélioration statistiquement significative de la SSP par comparaison avec le carboplatine et le pemetrexed, avec un HR de 0,40 (IC à 95 %: 0,30; 0,53; p < 0,0001). Au moment de l'analyse principale, il y avait eu 28 décès dans le bras RYBREVANT-CP et 42 décès dans le bras CP. Une plus grande proportion de patients traités par RYBREVANT-CP était en vie à 18 et 24 mois (74 % et 72 %) que de patients traités par CP (68 % et 54 %). Avec 44 % des décès prédéterminés pour l'analyse finale, la survie globale n'a pas présenté de différence statistiquement significative entre les bras de traitement. 65 patients (42 %) traités par carboplatine et pémétrexed après la randomisation sont passés à un traitement par RYBREVANT en monothérapie.
- +Les résultats de l'étude d'efficacité NSC3001 sont résumés dans le tableau 11.
- +Tableau 11: Résultats d'efficacité de l'étude NSC3001
-Survie sans progression (SSP) a
- +SSPa
-RR (IC à 95 %); valeur p 0,40 (0,30; 0,53); p < 0,0001
-Taux de réponse globalea (TRG)
- +HR (IC à 95 %); valeur p 0,40 (0,30; 0,53); p < 0,0001
- +TRGa
-Durée de la réponse (DDR)a‡
- +DDRa‡
-RYBREVANT en association avec le carboplatine et le pémétrexed a entraîné une amélioration statistiquement significative de la SSP par comparaison avec le carboplatine et le pémétrexed lors de l'analyse principale de la SSP (gel des données en juillet 2023), avec un RR de 0,48 (IC à 95%: 0,36; 0,64; p < 0,0001, SSP médiane de 6,3 mois contre 4,2 mois). Au moment de la deuxième analyse intermédiaire de la SG (gel des données en avril 2024, 52% des cas de décès prédéterminés pour l'analyse finale), avec un suivi médian d'environ 18,6 mois pour le bras RYBREVANT-CP et d'environ 17,8 mois pour le bras CP, il n'y avait pas de différence statistiquement significative pour la SG entre les bras de traitement (HR = 0,73; IC à 95%: 0,54, 0,99; SG médiane 17,7 mois contre 15,3 mois).
- +RYBREVANT en association avec le carboplatine et le pémétrexed a entraîné une amélioration statistiquement significative de la SSP par comparaison avec le carboplatine et le pémétrexed lors de l'analyse principale de la SSP (gel des données en juillet 2023), avec un HR de 0,48 (IC à 95%: 0,36; 0,64; p < 0,0001, SSP médiane de 6,3 mois contre 4,2 mois). Au moment de la deuxième analyse intermédiaire de la SG (gel des données en avril 2024, 52% des cas de décès prédéterminés pour l'analyse finale), avec un suivi médian d'environ 18,6 mois pour le bras RYBREVANT-CP et d'environ 17,8 mois pour le bras CP, il n'y avait pas de différence statistiquement significative pour la SG entre les bras de traitement (HR = 0,73; IC à 95%: 0,54, 0,99; SG médiane 17,7 mois contre 15,3 mois).
-L'étude EDI1001 (CHRYSALIS) est une étude multicentrique, ouverte et multi-cohorte visant à évaluer la sécurité et l'efficacité de RYBREVANT chez des participants atteints de CBNPC localement avancé ou métastatique. L'efficacité a été évaluée chez 81 participants atteints de CBNPC localement avancé ou métastatique avec des mutations par insertion dans l'exon 20 de l'EGFR, dont la maladie avait progressé pendant ou après une chimiothérapie à base de platine et qui ont été suivis pendant 9,7 mois en moyenne. La preuve d'une mutation par insertion dans l'exon 20 de l'EGFR a été apportée dans un laboratoire local par séquençage de nouvelle génération (NGS) ou par réaction en chaîne par polymérase (PCR) dans des échantillons de tissu tumoral ou de plasma. Les participants < 80 kg ont reçu 1050 mg et les participants ≥80 kg 1400 mg de RYBREVANT par voie intraveineuse une fois par semaine pendant 4 semaines, puis toutes les 2 semaines en commençant à la semaine 5, jusqu'à la progression de la maladie ou l'apparition d'une toxicité inacceptable.
- +L'étude EDI1001 (CHRYSALIS) est une étude multicentrique, ouverte et multi-cohorte visant à évaluer la sécurité et l'efficacité de RYBREVANT chez des participants atteints de CBNPC localement avancé ou métastatique. L'efficacité a été évaluée chez 81 participants atteints de CBNPC localement avancé ou métastatique avec des mutations par insertion dans l'exon 20 de l'EGFR, dont la maladie avait progressé pendant ou après une chimiothérapie à base de platine et qui ont été suivis pendant 9,7 mois en moyenne. La preuve d'une mutation par insertion dans l'exon 20 de l'EGFR a été apportée dans un laboratoire local par NGS ou par PCR dans des échantillons de tissu tumoral ou de plasma. Les participants < 80 kg ont reçu 1050 mg et les participants ≥80 kg 1400 mg de RYBREVANT par voie intraveineuse une fois par semaine pendant 4 semaines, puis toutes les 2 semaines en commençant à la semaine 5, jusqu'à la progression de la maladie ou l'apparition d'une toxicité inacceptable.
-Les résultats d'efficacité sont résumés dans le tableau 10.
-Tableau 10: Résultats d'efficacité de l'étude EDI1001 (CHRYSALIS)
- +Les résultats d'efficacité sont résumés dans le tableau 12.
- +Tableau 12: Résultats d'efficacité de l'étude EDI1001 (CHRYSALIS)
-Taux de réponse globalea,b (IC à 95%) 40% (29%; 51%)
- +TRGa,b (IC à 95%) 40% (29%; 51%)
-Durée de la réponsea (DOR)
- +DORa
-Sur la base de la pharmacocinétique de la population de RYBREVANT, les concentrations de RYBREVANT à l'état d'équilibre tant pour le schéma posologique de 3 semaines que celui de 2 semaines ont été atteintes à la semaine 13 et l'accumulation systémique a été de 1,9 fois.
- +Sur la base de la pharmacocinétique de la population de RYBREVANT, les concentrations de RYBREVANT à l'état d'équilibre tant pour le schéma posologique recommandé de 3 semaines que celui de 2 semaines ont été atteintes à la semaine 13 et l'accumulation systémique a été de 1,9 fois.
-Après administration de la dose recommandée de RYBREVANT, la valeur moyenne ± SD du volume de distribution de l'amivantamab, estimée sur la base d'une analyse pharmacocinétique de population, était de 5,34 ± 1,81 l.
- +Après administration de la dose recommandée de RYBREVANT, la moyenne géométrique (% CV) du volume de distribution de l'amivantamab, estimée sur la base d'une analyse pharmacocinétique de population, était de 5,04 l (23,7%).
-La moyenne géométrique (%CV) de la clairance linéaire (CL) et la demi-vie terminale étaient de 0,266 l/jour (30,4%) et 13,7 jours (31,9%).
- +La moyenne géométrique (%CV) de la clairance linéaire (CL) et la demi-vie terminale associée à la CL linéaire et estimée à l'aide des paramètres de la pharmacocinétique de population étaient de 0,262 l/jour (30,4%) et 13,9 jours (32,6%).
-Aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'amivantamab n'a été observé en cas d'insuffisance hépatique légère [(bilirubine totale ≤ LSN et ASAT > LSN) ou (LSN < bilirubine totale ≤1,5 x LSN)]. L'effet d'une insuffisance hépatique modérée (bilirubine totale de 1,5 à 3 x LSN) et sévère (bilirubine totale > 3 x LSN) sur la pharmacocinétique de l'amivantamab n'a pas été étudié.
- +Aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'amivantamab n'a été observé en cas de troubles de la fonction hépatique légers [(bilirubine totale ≤ LSN et ASAT > LSN) ou (LSN < bilirubine totale ≤1,5 x LSN et ASAT quelconque)]. Les données concernant des patients présentant des troubles de la fonction hépatique modérés (1,5 x LSN < bilirubine totale ≤3 x LSN et ASAT quelconque) sont limitées (n = 1) pour pouvoir évaluer les effets sur la pharmacocinétique. On ne dispose d'aucune donnée pour les patients présentant des troubles de la fonction hépatique sévère (bilirubine totale > 3 x LSN et ASAT quelconque).
-Aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'amivantamab n'a été observé chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (60 ≤ clairance de la créatinine [ClCr] < 90 ml/min) ou modérée (29 ≤ ClCr < 60 ml/min). L'effet d'une insuffisance rénale sévère (15 ≤ ClCr < 29 ml/min) sur la pharmacocinétique de l'amivantamab n'a pas été étudié.
- +Aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'amivantamab n'a été observé chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale légèrs (60 ≤ clairance de la créatinine [ClCr] < 90 ml/min) ou modérés (29 ≤ ClCr < 60 ml/min).
- +Les données chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale sévèrs (15 ≤ ClCr < 29 ml/min) sont trop limitées (n = 1) pour pouvoir évaluer les effets sur la pharmacocinétique. On ne dispose d'aucune donnée pour les patients présentant une insuffisance rénale terminale (ClCr < 15 ml/min).
-Aucun effet cliniquement significatif de l'âge (27 à 87 ans) sur la pharmacocinétique de l'amivantamab n'a été observé.
- +Aucun effet cliniquement significatif de l'âge (21 à 88 ans) sur la pharmacocinétique de l'amivantamab n'a été observé.
-Octobre 2024
- +Février 2025
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