37 Changements de l'information professionelle Bimzelx 160 mg |
- +Psoriasis en plaques
- +Rhumatisme psoriasique
- +Bimzelx, seul ou en association avec le méthotrexate, est indiqué dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez l'adulte ayant eu une réponse inadéquate ou ayant été intolérant à un ou plusieurs traitements de fond antirhumatismaux (disease-modifying antirheumatic drugs, DMARD).
- +Spondyloarthrite axiale
- +Spondyloarthrite axiale non radiographique ((nr-axSpA)
- +Bimzelx est indiqué dans le traitement de la spondyloarthrite axiale non radiographique active sévère, associée à des signes objectifs d'inflammation se traduisant par un taux de protéine C réactive (CRP) élevé et des signes visibles à l'imagerie par résonnance magnétique (IRM), chez des adultes qui ont obtenu une réponse inadéquate ou sont intolérants aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
- +Spondylarthrite ankylosante (SA, spondyloarthrite axiale radiographique)
- +Bimzelx est indiqué dans le traitement de la spondylarthrite ankylosante active sévère chez des adultes qui ont obtenu une réponse inadéquate ou sont intolérants au traitement conventionnel.
-Bimzelx est destiné à être utilisé sous la conduite et la surveillance d'un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement du psoriasis en plaques.
- +Bimzelx est destiné à être utilisé sous la conduite et la surveillance d'un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des pathologies pour lesquelles Bimzelx est indiqué.
-La dose recommandée de Bimzelx pour les patients adultes atteints de psoriasis en plaques est de 320 mg (administrée sous forme de 2 injections sous-cutanées de 160 mg chacune) aux semaines 0, 4, 8, 12, 16 et toutes les 8 semaines par la suite. L'arrêt du traitement devra être envisagé chez les patients ne présentant aucune amélioration après 16 semaines de traitement.
- +Psoriasis en plaques
- +La dose recommandée de Bimzelx pour les patients adultes atteints de psoriasis en plaques est de 320 mg (administrée sous forme de 2 injections sous-cutanées de 160 mg chacune) aux semaines 0, 4, 8, 12, 16 et toutes les 8 semaines par la suite.
- +Rhumatisme psoriasique
- +La dose recommandée pour les patients adultes atteints de rhumatisme psoriasique actif est de 160 mg (administrés en 1 injection sous-cutanée de 160 mg) toutes les 4 semaines.
- +Pour les patients atteints de rhumatisme psoriasique et qui présentent simultanément un psoriasis en plaques modéré à sévère, la dose recommandée est la même que pour le psoriasis en plaques [320 mg (administrés en 2 injections sous-cutanées de 160 mg) aux semaines 0, 4, 8, 12, 16, puis toutes les 8 semaines]. Après 16 semaines, une évaluation usuelle de l'efficacité est recommandée et si une réponse clinique suffisante au niveau des articulations ne peut être maintenue, le passage à 160 mg toutes les 4 semaines peut être envisagé.
- +Spondyloarthrite axiale (nr-axSpA et SA)
- +La dose recommandée pour les patients adultes atteints de spondyloarthrite axiale est de 160 mg (administrée sous forme d'1 injection sous-cutanée) toutes les 4 semaines.
- +Dans les indications mentionnées ci-dessus, l'arrêt du traitement doit être envisagé chez les patients pour lesquels aucune amélioration n'est observée après 16 semaines de traitement.
-Patients en surpoids
-Chez certains patients dont le poids corporel est ≥120 kg et dont les symptômes cutanés n'ont pas totalement disparu à la semaine 16, la dose de 320 mg toutes les 4 semaines au-delà de la semaine 16 peut améliorer encore la réponse au traitement (voir Efficacité clinique).
- +Patients en surpoids atteints de psoriasis en plaques
- +Chez certains patients atteints de psoriasis en plaques (incluant le rhumatisme psoriasique avec psoriasis modéré à sévère concomitant), dont le poids corporel est ≥120 kg et dont les symptômes cutanés n'ont pas totalement disparu à la semaine 16, la dose de 320 mg toutes les 4 semaines au-delà de la semaine 16 peut améliorer encore la réponse au traitement (voir Efficacité clinique).
-La sécurité et l'efficacité de Bimzelx pour les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans ne sont pas établies. Aucune donnée n'est disponible.
- +L'utilisation de Bimzelx n'est pas autorisée dans la population pédiatrique.
-Des précautions d'emploi doivent être observées lorsque l'utilisation de Bimzelx est envisagée chez les patients présentant une infection chronique ou des antécédents d'infection récidivante. Le traitement par le bimekizumab ne doit pas être instauré chez les patients présentant une infection active cliniquement importante (en particulier une infection par le VIH, le VHB ou le VHC) tant que l'infection n'est pas résolue ou convenablement traitée. Les patients traités par Bimzelx doivent être informés qu'ils doivent consulter un médecin en cas de signes ou symptômes évocateurs d'une infection chronique ou aiguë. En cas d'apparition d'une infection cliniquement importante ou d'absence de réponse au traitement standard pour cette infection, le patient doit être attentivement surveillé et Bimzelx ne doit pas être administré avant la résolution de l'infection.
- +Des précautions d'emploi doivent être observées lorsque l'utilisation de Bimzelx est envisagée chez les patients présentant une infection chronique ou des antécédents d'infection récidivante. Le traitement par le bimekizumab ne doit pas être instauré chez les patients présentant une infection active cliniquement importante (en particulier une infection par le VIH, le VHB ou le VHC) tant que l'infection n'est pas résolue ou convenablement traitée. Les patients traités par Bimzelx doivent être informés qu'ils doivent consulter un médecin en cas de signes ou symptômes évocateurs d'une infection chronique ou aiguë. En cas d'apparition d'une infection, le patient doit être attentivement surveillé. Si l'infection s'aggrave ou ne répond pas au traitement standard, le traitement doit être interrompu jusqu'à la résolution de l'infection.
- +Les analyses des données pharmacocinétiques (PK) de population ont indiqué que l'administration concomitante de traitements de fond antirhumatismaux conventionnels (cDMARDs), dont le méthotrexate, ou une exposition antérieure à des agents biologiques n'affectait pas de manière cliniquement significative la clairance du bimekizumab.
-Au total, 1 789 patients atteints de psoriasis en plaques ont été traités par le bimekizumab au cours d'études cliniques en aveugle et en ouvert. Cela correspond à 1 830,4 patients-années. Plus de 1 000 de ces patients ont été traités par le bimekizumab pendant au moins un an.
-Les réactions indésirables les plus fréquemment rapportées étaient les infections des voies respiratoires supérieures (le plus fréquemment, rhinopharyngite) et la candidose buccale.
- +Au total, 4821 patients ont été traités par bimekizumab dans le cadre d'études cliniques en aveugle et en ouvert portant sur le psoriasis en plaques, le rhumatisme psoriasique et la spondyloarthrite axiale (nr-axSpA et SA), représentant 8733,0 patients-années d'exposition. Parmi ceux-ci, plus de 3900 patients ont été exposés au bimekizumab pendant au moins un an. Globalement, le profil de sécurité du bimekizumab est cohérent sur l'ensemble des indications.
- +Les effets indésirables les plus fréquemment signalés étaient les infections des voies respiratoires supérieures (14,5 %, 14,6 % et 16,3 % respectivement dans le psoriasis en plaques [PSO], le rhumatisme psoriasique [RP] et la axSpA) et une candidose buccale (7,3 %, 2,3 % et 3,7 % respectivement pour le PSO, le RP et la axSpA).
-«très fréquents» (≥1/10),
-«fréquents» (≥1/100 à <1/10),
-«occasionnels» (≥1/1000 à <1/100),
-«rares» (≥1/10 000 à <1/1000),
-«très rares» (<1/10 000).
-«fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
- +« très fréquents » (≥1/10),
- +« fréquents » (≥1/100 à <1/10),
- +« occasionnels » (≥1/1000 à <1/100),
- +« rares » (≥1/10 000 à <1/1000),
- +« très rares » (<1/10 000).
- +« fréquence inconnue » (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
-Infections et infestations Très fréquent (14,5 %) Infections des voies respiratoires supérieures
- +Infections et infestations Très fréquent Infections des voies respiratoires supérieures
-Affections de la peau et du tissu sous-cutané Fréquent Dermatite et eczéma, acné
- +Affections gastro-intestinales Occasionnel Maladie inflammatoire de l'intestin
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané Fréquent Dermatite et eczéma, acné, éruption cutanée
- +Les taux d'infections observés dans les études cliniques de phase III sur le RP et l'axSpA (nr-axSpA et SA) étaient similaires à ceux observés dans les études portant sur le psoriasis en plaques, en dehors des taux de candidose buccale et oropharyngée chez les patients traités par bimekizumab, qui étaient moins élevés à 2,3 % et 0 % respectivement dans le RP et à 3,7 % et 0,3 % respectivement dans l'axSpA comparativement à 0 % pour le placebo.
-Une neutropénie a été observée avec le bimekizumab dans les études cliniques de phase III sur le psoriasis en plaques. Sur la période de 16 semaines contrôlée par placebo, des neutropénies de grade 3/4 ont été observées chez 0,6 % des patients aussi bien sous bimekizumab que sous placebo. Sur toute la période de traitement des études de phase III, des neutropénies de grade 3/4 ont été observées chez 1 % des patients traités par bimekizumab. La plupart des cas étaient transitoires et n'ont pas nécessité l'arrêt du traitement. Aucune infection grave n'a été associée à la neutropénie.
- +Une neutropénie a été observée avec le bimekizumab dans les études cliniques de phase III sur le psoriasis en plaques. Sur la période de 16 semaines contrôlée par placebo, des neutropénies de grade 3/4 ont été observées chez 0,6 % des patients aussi bien sous bimekizumab que sous placebo. Sur toute la période de traitement des études de phase III, des neutropénies de grade 3/4 ont été observées chez 1 % des patients traités par bimekizumab.
- +La fréquence de neutropénie dans les études cliniques sur le RPet l'axSpA (nr-axSpA et SA) était similaire à celle observée dans les études sur le psoriasis en plaques.
- +La plupart des cas étaient transitoires et n'ont pas nécessité l'arrêt du traitement. Aucune infection grave n'a été associée aux cas de neutropénie.
-Environ 45 % des patients atteints de psoriasis en plaques traités par bimekizumab pendant une durée allant jusqu'à 56 semaines au schéma posologique recommandé (320 mg toutes les 4 semaines jusqu'à la semaine 16 et 320 mg toutes les 8 semaines par la suite) ont développé des anticorps anti-médicament. Parmi les patients qui ont développé des anticorps anti-médicament, environ 34 % (16 % de tous les patients traités par bimekizumab) présentaient des anticorps classés comme neutralisants. Aucun signe d'altération significative de la réponse clinique ou du profil de sécurité d'emploi n'était associé au développement d'anticorps anti-bimekizumab.
- +Psoriasis en plaques
- +Environ 45 % des patients atteints de psoriasis en plaques traités par bimekizumab pendant une durée allant jusqu'à 56 semaines au schéma posologique recommandé (320 mg toutes les 4 semaines jusqu'à la semaine 16 et 320 mg toutes les 8 semaines par la suite) ont développé des anticorps anti-médicament. Parmi les patients qui ont développé des anticorps anti-médicament, environ 34 % (16 % de tous les patients traités par bimekizumab) présentaient des anticorps classés comme neutralisants.
- +Rhumatisme psoriasique
- +Environ 31 % des patients atteints de rhumatisme psoriasique traités par bimekizumab aux schémas posologiques recommandés (160 mg toutes les 4 semaines) jusqu'à la semaine 16, ont développé des anticorps anti-medicament. Parmi les patients présentant d'anticorps anti-médicament, environ 33 % (10 % de l'ensemble des patients traités par bimekizumab) présentaient des anticorps classés comme neutralisants. À la semaine 52, environ 47 % des patients atteints de rhumatisme psoriasique, naïfs de traitement biologique antirhumatismal modificateur de la maladie (bDMARD) dans l'étude BE OPTIMAL traités par bimekizumab au schéma posologique recommandé (160 mg toutes les 4 semaines) ont développé des anticorps anti-médicament. Parmi les patients qui ont développé des anticorps anti-médicament, environ 38 % (18 % de tout les patients de l'étude BE OPTIMAL traités par bimekizumab) présentaient des anticorps classés comme neutralisants.
- +Spondyloarthrite axiale (nr-axSpA et SA)
- +Environ 57 % des patients atteints de nr-axSpA traités par bimekizumab au schéma posologique recommandé (160 mg toutes les 4 semaines jusqu'à 52 semaines ont développé des anticorps anti-médicament. Parmi les patients présentant desanticorps anti-médicament, environ 44 % (25 % de tous les patients traités par bimekizumab) présentaient des anticorps classés comme neutralisants.
- +Environ 44 % des patients atteints de SA traités par bimekizumab au schéma posologique recommandé (160 mg toutes les 4 semaines) jusqu'à 52 semaines ont développé des anticorps anti-médicament. Parmi les patients présentant des anticorps anti-médicament, environ 44 % (20 % de tous les patients traités par bimekizumab) présentaient des anticorps classés comme neutralisants.
- +Dans l'ensemble des indications, aucun impact cliniquement significatif sur la réponse clinique n'a été associé au développement d'anticorps anti-bimekizumab et il n'a pas été clairement établi d'association entre l'immunogénicité et les événements indésirables apparus au cours du traitement.
-Le bimekizumab est un anticorps monoclonal IgG1/κ humanisé qui se lie de manière sélective aux cytokines IL-17A, IL-17F et IL-17AF avec une affinité élevée, bloquant leur interaction avec le complexe récepteur IL-17RA/IL-17RC. Des concentrations élevées d'IL-17A et d'IL-17F ont été impliquées dans la pathogenèse de plusieurs maladies inflammatoires à médiation immunitaire, dont le psoriasis en plaques. Le bimekizumab inhibe ces cytokines pro-inflammatoires, ce qui entraîne la normalisation de l'inflammation cutanée et par conséquent une amélioration des symptômes cliniques associés au psoriasis. À partir de modèles in vitro, il a été démontré que le bimekizumab inhibe l'expression du gène lié au psoriasis et la production de cytokines dans une plus grande mesure que l'inhibition de l'IL-17A seule.
- +Le bimekizumab est un anticorps monoclonal IgG1/κ humanisé qui se lie de manière sélective aux cytokines IL-17A, IL-17F et IL-17AF avec une affinité élevée, bloquant leur interaction avec le complexe récepteur IL-17RA/IL-17RC. Des concentrations élevées d'IL-17A et d'IL-17F ont été impliquées dans la pathogenèse de plusieurs maladies inflammatoires à médiation immunitaire, dont le psoriasis en plaques, le rhumatisme psoriasique et la spondyloarthrite axiale. L'IL-17A et l'IL-17F coopèrent et/ou agisse en synergie avec d'autres cytokines inflammatoires afin d'induire l'inflammation. L'IL-17F est produit en quantité importante par les cellules de l'immunité inné. Cette production peut être indépendante de l'IL-23. Le bimekizumab inhibe ces cytokines pro-inflammatoires, ce qui entraîne la normalisation de l'inflammation cutanée et une diminution importante de l'inflammation locale et systémique, et par conséquent une amélioration des signes et symptômes cliniques associés au psoriasis, au rhumatisme psoriasique et à la spondyloarthrite axiale. À partir de modèles in vitro, il a été démontré que le bimekizumab inhibe l'expression du gène lié au psoriasis, la production de cytokines, la migration des cellules inflammatoires et l'ostéogénèse pathologique dans une plus grande mesure que l'inhibition de l'IL 17A seule.
-La sécurité d'emploi et l'efficacité du bimekizumab ont été évaluées chez 1 480 patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère dans trois études de phase III multicentriques, randomisées, contrôlées par placebo et/ou par comparateur actif. Les patients étaient âgés d'au moins 18 ans, avaient un score PASI (indice d'étendue et de sévérité du psoriasis [Psoriasis Area and Severity Index]) ≥12 et un score d'évaluation globale des investigateurs (Investigators Global Assessment, IGA) ≥3 sur une échelle de 5 points, une surface corporelle (BSA, Body Surface Area) affectée par le psoriasis (PSO) ≥10 %, et étaient candidats pour un traitement systémique du psoriasis et/ou une photothérapie. L'efficacité et la sécurité d'emploi du bimekizumab ont été évaluées versus placebo et ustékinumab (BE VIVID – PS0009), versus placebo (BE READY – PS0013) et versus adalimumab (BE SURE – PS0008).
- +Psoriasis en plaques
- +La sécurité d'emploi et l'efficacité du bimekizumab ont été évaluées chez 1 480 patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère dans trois études de phase III multicentriques, randomisées, contrôlées par placebo et/ou par comparateur actif. Les patients étaient âgés d'au moins 18 ans, avaient un score PASI (indice d'étendue et de sévérité du psoriasis [Psoriasis Area and Severity Index]) ≥12 et un score d'évaluation globale des investigateurs (Investigators Global Assessment, IGA) ≥3 sur une échelle de 5 points, une surface corporelle (BSA, Body Surface Area) affectée par le psoriasis (PSO) ≥10 %, et étaient candidats pour un traitement systémique du psoriasis et/ou une photothérapie. L'efficacité et la sécurité d'emploi du bimekizumab ont été évaluées versus placebo et ustékinumab (BE VIVID – PS0009), versus placebo (BE READY –PS0013) et versus adalimumab (BE SURE – PS0008).
-BKZ 320 mg /4 sem. = bimekizumab toutes les 4 semaines; BKZ 320 mg /8 sem. = bimekizumab toutes les 8 semaines; ADA = adalimumab.Remarque: Ce graphique ne contient que les patients ayant reçu du bimekizumab à la semaine 24 ou ultérieurement. Les patients du groupe BKZ /4 sem./8 sem. sont passés d'une administration /4 sem. à /8 sem. à la semaine 16. Les patients du groupe ADA/BKZ 320 mg /4 sem. sont passés de l'ADA au BKZ /4 sem. à la semaine 24. La NRI est utilisée.
- +BKZ 320 mg /4 sem. = bimekizumab toutes les 4 semaines; BKZ 320 mg /8 sem. = bimekizumab toutes les 8 semaines; ADA = adalimumab.
- +Remarque: Ce graphique ne contient que les patients ayant reçu du bimekizumab à la semaine 24 ou ultérieurement. Les patients du groupe BKZ /4 sem./8 sem. sont passés d'une administration /4 sem. à /8 sem. à la semaine 16. Les patients du groupe ADA/BKZ 320 mg /4 sem. sont passés de l'ADA au BKZ /4 sem. à la semaine 24. La NRI est utilisée.
-BKZ 320 mg/4 sem./4 sem. (N = 355) n (%) BKZ 320 mg/4 sem./8 sem. (N = 182) n (%) BKZ 320 mg/4 sem./4 sem. (N = 516) n (%) BKZ 320 mg/4 sem./8 sem. (N = 237) n (%) BKZ 320 mg/4 sem./4 sem. (N = 511) n (%) BKZ 320 mg/4 sem./8 sem. (N = 234) n (%) BKZ 320 mg/4 sem. /4 sem. (N = 511) n (%) BKZ 320 mg/4 sem./8 sem. (N = 238) n (%)
- +BKZ 320 mg /4 sem./4 sem. (N = 355) n (%) BKZ 320 mg /4 sem./8 sem. (N = 182) n (%) BKZ 320 mg /4 sem./4 sem. (N = 516) n (%) BKZ 320 mg /4 sem./8 sem. (N = 237) n (%) BKZ 320 mg /4 sem./4 sem. (N = 511) n (%) BKZ 320 mg /4 sem./8 sem. (N = 234) n (%) BKZ 320 mg /4 sem. /4 sem. (N = 511) n (%) BKZ 320 mg /4 sem./8 sem. (N = 238) n (%)
- +Rhumatisme psoriasique (RP)
- +La sécurité et l'efficacité du bimekizumab ont été évaluées chez 1112 patients adultes (âgés d'au moins 18 ans) atteints de rhumatisme psoriasique (RP) actif dans deux études multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (PA0010 – BE OPTIMAL et PA0011 – BE COMPLETE). L'étude BE OPTIMAL comprenait un bras de traitement référence actif (adalimumab) (N = 140).
- +Pour les deux études, les patients avaient reçu un diagnostic de rhumatisme psoriasique actif depuis au moins 6 mois, basé sur les Critères de classification du rhumatisme psoriasique (Classification Criteria for Psoriatic Arthritis, CASPAR) et présentaient une maladie active avec un nombre d'articulations douloureuses (NAD) ≥3 et un nombre d'articulations gonflées (NAG) ≥3. Les patients avaient reçu un diagnostic de RP depuis, 3,6 ans en médiane dans BE OPTIMAL et 6,8 ans dans BE COMPLETE. Des patients présentant plusieurs sous-types de RP ont été inclus dans ces études, dont l'arthrite symétrique polyarticulaire, l'arthrite asymétrique oligoarticulaire, une atteinte prédominante des articulations interphalangiennes distales, une atteinte prédominante axiale et l'arthrite mutilante. À l'inclusion, 55,9 % des patients présentaient ≥3 % de la surface corporelle (SCo) atteinte par un psoriasis en plaques actif. 10,4 % des patients étaient atteints d'un psoriasis en plaque modéré à sévère et 31,9 % et 12,3 % étaient atteints d'enthésite et de dactylite à l'inclusion, respectivement. Le critère d'évaluation principal dans les deux études était la réponse ACR 50 (American College of Rheumatology) à la semaine 16.
- +Les principaux critères d'évaluation secondaires à la semaine 16 dans les deux études étaient les suivants: variation par rapport à l'inclusion du Health Assessment Questionnaire - Disability Index (cfB HAQ-DI), réduction du Psoriasis Area and Severity Index de 90 % par rapport à l'inclusion (PASI90), variation par rapport à l'inclusion du score du questionnaire Short Form-36 (Short Form 36-item Health Survey (SF-36) Physical Component Summary [PCS]), réponse à l'activité minimale de la maladie (Minimal Disease Activity [MDA]), ainsi qu'état exempt d'enthésite et de dactylite basé sur les données poolées des deux études. Dans l'étude BE OPTIMAL, la variation par rapport à l'inclusion du score total de Sharp modifié par Van der Heijde (Van der Heijde modified Total Sharp Score, vdHmTSS) était également un critère secondaire important.
- +L'étude BE OPTIMAL a évalué 852 patients naïfs de toute exposition à un traitement biologique (bDMARDs) pour le traitement du rhumatisme psoriasique ou du psoriasis. Les patients ont été randomisés (selon un rapport de 3:2:1) afin de recevoir bimekizumab 160 mg toutes les 4 semaines jusqu'à la semaine 52 ou le placebo jusqu'à la semaine 16, suivi par bimekizumab 160 mg toutes les 4 semaines jusqu'à la semaine 52 ou ont été affectés à un bras de traitement de référence actif (adalimumab 40 mg toutes les 2 semaines) jusqu'à la semaine 52. Dans cette étude, 78,3 % des patients avaient reçu un traitement antérieur par ≥1 cDMARDs et 21,7 % des patients étaient naïfs de traitement antérieur par cDMARDs. À l'inclusion, 58,2 % des patients recevaient un traitement concomitant par méthotrexate (MTX), 11,3 % recevaient un traitement concomitant par d'autres cDMARDs que le MTX, et 30,5 % ne recevaient aucun cDMARDs.
- +L'étude BE COMPLETE a évalué 400 patients présentant une réponse inadéquate (manque d'efficacité) ou une intolérance au traitement par 1 ou 2 inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale alpha (patients anti-TNFα-IR) pour le rhumatisme psoriasique ou le psoriasis. Les patients ont été randomisés (selon un rapport de 2:1) pour recevoir bimekizumab 160 mg toutes les 4 semaines ou le placebo jusqu'à la semaine 16. À l'inclusion, 42,5 % des patients recevaient un traitement concomitant par MTX, 8,0 % recevaient un traitement concomitant par d'autres cDMARDs que le MTX, et 49,5 % ne recevaient aucun cDMARDs. Dans cette étude, 76,5 % des participants ont présenté une réponse inadéquate à un inhibiteur du TNFα, 11,3% ont présenté une réponse inadéquate à 2 inhibiteurs du TNFα et 12,3 % étaient intolérants aux inhibiteurs du TNFα.
- +Signes et symptômes
- +Chez les patients naïfs de bDMARD (BE OPTIMAL) et les patients anti-TNFα-IR (BE COMPLETE), le traitement par bimekizumab s'est traduit par une amélioration significative des signes et symptômes et des mesures de l'activité de la maladie comparativement au placebo à la semaine 16, avec des taux de réponse similaires observés dans les deux populations de patients (voir Tableau 5). Dans l'évaluation selon ACR 50, MDA, PASI 90, la réponse clinique s'est maintenue jusqu'à la semaine 52 dans l'étude BE OPTIMAL.
- +Tableau 5: Réponse clinique dans les études BE OPTIMAL et BE COMPLETE
- + BE OPTIMAL (patients naïfs de bDMARD) BE COMPLETE (anti-TNFα-IR)
- + Placebo (N = 281) n (%) BKZ 160 mg toutes les 4 semaines (N = 431) n (%) Différence par rapport au placebo (IC à 95 %)(d) Traitement de référence (e) (Adalimumab) (N = 140) n (%) Placebo (N = 133) n (%) BKZ 160 mg toutes les 4 semaines (N = 267) n (%) Différence par rapport au placebo (IC à 95 %)(d)
- +ACR 50
- +Semaine 16 28 (10,0) 189 (43,9)* 33,9 (27,4; 40,4) 64 (45,7) 9 (6,8) 116 (43,4)* 36,7 (27,7; 45,7)
- +Semaine 24 - 196 (45,5) 66 (47,1)
- +Semaine 52 235 (54,5) 70 (50,0)
- +MDA(a)
- +Semaine 16 37 (13,2) 194 (45,0)* 31,8 (25,2; 38,5) 63 (45,0) 8 (6,0) 118 (44,2)* 38,2 (29,2; 47,2)
- +Semaine 24 - 209 (48,5) 67 (47,9)
- +Semaine 52 237 (55,0) 74 (52,9)
- +Patients avec BSA ≥3 % (N = 140) (N = 217) (N = 68) (N = 88) (N = 176)
- +PASI 90
- +Semaine 16 4 (2,9) 133 (61,3)* 58,4 (49,9; 66,9) 28 (41,2) 6 (6,8) 121 (68,8)* 61,9 (51,5; 72,4)
- +Semaine 24 - 158 (72,8) 32 (47,1)
- +Semaine 52 155 (71,4) 41 (60,3)
- +Patients avec LDI > 0 (b) (N = 47) (N = 90)
- +Résolution totale de dactylite (b) Semaine 16 24 (51,1) 68 (75,6)*** 24,5 (8,4; 40,6)
- +Patients avec LEI > 0 (c) (N = 106) (N = 249)
- +Résolution totale d'enthésite (c) Semaine 16 37 (34,9) 124 (49,8)** 14,9 (3,7; 26,1)
- +
- +BKZ 160 mg toutes les 4 semaines = bimekizumab 160 mg toutes les 4 semaines. IC = intervalle de confiance, NC = ne peut être déterminé (not calculable)
- +(a) Un patient était classé comme atteignant l'activité minimale de la maladie (MDA) lorsqu'il répondait à 5 des 7 critères suivants: nombre d'articulations douloureuses ≤1; nombre d'articulations gonflées ≤1; Indice d'activité et de sévérité du psoriasis ≤1 ou surface corporelle ≤3; échelle analogique visuelle (EVA) de la douleur du patient ≤15; EVA de l'activité globale de la maladie du patient ≤20; Questionnaire d'évaluation de la santé- Indice d'invalidité(HAQ-DI) ≤0,5; points d'enthèse douloureux ≤1
- +(b) Basé sur les données regroupées des études BE OPTIMAL et BE COMPLETE pour les patients présentant un Indice de dactylite de Leeds (LDI) à l'inclusion > 0. La résolution totale de la dactylite correspond à un LDI = 0
- +(c) Basé sur les données regroupées des études BE OPTIMAL et BE COMPLETE pour les patients présentant un Indice de d'enthésite de Leeds (LEI) à l'inclusion > 0. La résolution totale de l'enthésite correspond à un LEI = 0
- +(d) Les différences non ajustées sont présentées
- +(e) Aucune comparaison statistique avec le bimekizumab ou le placebo n'a été effectuée
- +* p < 0,001 versus placebo ajusté pour la multiplicité.
- +** p = 0,008 versus placebo ajusté pour la multiplicité.
- +*** p = 0,002 versus placebo ajusté pour la multiplicité. La NRI est utilisée. Les autres critères d'évaluation à la semaine 16 et tous les critères d'évaluation aux semaines 24 et 52 ne faisaient pas partie de la hiérarchie des tests séquentiels et toutes les comparaisons sont nominales
- +Les résultats de l'étude BE OPTIMAL ont été similaires pour les patients traités par cDMARD (ACR50 semaine 16: bimekizumab 160 mg toutes les 4 semaines: 43,5 %, placebo: 9,5 %).
- +Pour les patients de BE OPTIMAL sous bimekizumab, des améliorations par rapport à l'inclusion ont été constatées à la semaine 16 pour chacun des composants ACR, qui se sont poursuivies jusqu'à la semaine 52.
- +La réponse au traitement par bimekizumab était significativement plus élevée à la semaine 4 pour l'ACR 50 (BE OPTIMAL 17,6 % versus 3,2 %, p nominal < 0,001 et BE COMPLETE 16,1 % versus 1,5 %, p nominal < 0,001) que sous placebo.
- +Pour les patients traités par bimekizumab ayant obtenu une réponse ACR50 à la semaine 16 dans l'étude BE OPTIMAL, 87,2 % maintenaient cette réponse à la semaine 52.
- +L'efficacité et la sécurité d'emploi du bimekizumab ont été démontrées indépendamment de l' âge, du sexe, de l'origine ethnique, du poids corporel à l'inclusion, de l'atteinte psoriasique à l'inclusion, de la CRP à l'inclusion, de la durée de la maladie et de l'utilisation antérieure de cDMARD. Dans les deux études, des réponses similaires ont été observées avec bimekizumab que les patients soient sous traitement concomitant par cDMARDs, comprenant du MTX, ou non.
- +Réponse radiographique
- +Dans l'étude BE OPTIMAL, l'inhibition de la progression des lésions structurales a été évaluée radiographiquement et exprimée en variation par rapport à l'inclusion, du score total de Sharp modifié par Van der Heijde (vdHmTSS) et ses composants, le score d'érosion (SE) et le score de pincement articulaire (JSN) à la semaine 16 (voir Tableau 6).
- +Tableau 6: Variation du vdHmTSS dans l'étude BE OPTIMAL à la semaine 16
- + Placebo BKZ 160 mg toutes les 4 semaines Différence par rapport au placebo (IC à 95 %) a)
- +Population présentant une augmentation de la hs-CRP et/ou au moins 1 érosion osseuse par rapport à l'inclusion (N = 227) (N = 361)
- +Variation moyenne par rapport à l'inclusion (SE) 0,36 (0,10) 0,04 (0,05)* -0,32 (-0,35; -0,30)
- +Population globale (N = 269) (N = 420)
- +Variation moyenne par rapport à l'inclusion (SE) 0,32 (0,09) 0,04 (0,04)* -0,26 (-0,29; -0,23)
- +
- +*p = 0,001 par rapport au placebo. Les valeurs p reposent sur une imputation basée sur les références utilisant la différence de moyenne des moindres carrés à l'aide d'un modèle ANCOVA avec le traitement, l'érosion osseuse à l'inclusion et la région comme effets fixes et le score à l'inclusion comme covariables.
- +Les données récapitulatives de la semaine 16 sont basées sur le premier ensemble de valeurs pour l'analyse primaire.
- +a)Les différences non ajustées sont affichées
- +Le bimekizumab a significativement inhibé la progression des dommages articulaires jusqu'à la semaine 16, à la fois dans la population présentant une hs-CRP élevée et/ou au moins une érosion osseuse par rapport à l'inclusion et dans la population globale par rapport au placebo. Bien que l'imputation basée sur les références ait été définie comme une méthode permettant de traiter les données manquantes dans la procédure de test statistique pour comparer le bimekizumab et le placebo, les variations par rapport à l'inclusion ont été observés à la fois dans la population présentant une hs-CRP élevée et/ou au moins une érosion osseuse et dans la population totale à la semaine 16 dans le bras bimekizumab (variation moyenne par rapport à l'inclusion de 0,01 et 0,01, respectivement) et dans le bras adalimumab (variation moyenne par rapport à l'inclusion de -0,05 et 0,03, respectivement) également calculée par imputation multiple standard. L'inhibition de la progression des dommages articulaires a été maintenue à la fois dans la population présentant une hs-CRP élevée et/ou au moins une érosion osseuse par rapport à l'inclusion et dans la population globale jusqu'à la semaine 52 dans le bras bimekizumab (variation moyenne par rapport à l'inclusion 0,10 et 0,10 respectivement) et dans le bras adalimumab (variation moyenne par rapport à l'inclusion -0,17 et 0,12 respectivement).
- +Le pourcentage observé de patients ne présentant pas de progression radiographique des dommages articulaires (définie comme une variation du mTSS ≤0,5 par rapport à l'inclusion) depuis la randomisation jusqu'à la semaine 52 était de 87,9 % (N = 276/314) pour bimekizumab, de 84,8 % (N = 168/198) pour les participants à l'étude sous placebo et passés au bimekizumab et de 94,1 % (N = 96/102) pour l'adalimumab dans la population présentant une CRP-hs élevée et/ou au moins 1 érosion osseuse. Des taux similaires ont été observés dans la population globale (89,3 % (N = 326/365) pour bimekizumab, 87.3 % (N = 207-237) pour les participants à l'étude sous placebo et passé au bimekizumab, et 94,1% (N = 111/118) pour l'adalimumab).
- +Fonction physique et autres résultats liés à la santé
- +A la fois les patients naïfs de bDMARDs (BE OPTIMAL) et ceux antiTNFα-IR (BE COMPLETE) recevant bimekizumab ont montré par rapport à l'inclusion une amélioration significative de la fonction physique comparativement aux patients sous placebo à la semaine 16 (p < 0,001) selon l'évaluation HAQ-DI (variation de la moyenne des moindres carrés par rapport à l'inclusion: - 0,3 versus – 0,1 dans l'étude BE OPTIMAL et – 0,3 versus 0 dans l'étude BE COMPLETE, respectivement). Dans les deux études, une plus grande proportion de patients a obtenu une réduction cliniquement significative par rapport à l'inclusion, d'au moins 0,35 du score HAQ-DI dans le groupe bimekizumab comparé au groupe placebo à la semaine 16.
- +Les patients traités par bimekizumab ont rapporté une amélioration significative par rapport à l'inclusion de la composante physique du score SF-36 PCS (Short-Form 36 item - Health Survey Physical Component Summary) à la semaine 16 comparativement au placebo (variation de la moyenne des moindres carrés par rapport à l'inclusion: 6,3 versus 1,9, p < 0,001 dans l'étude BE OPTIMAL et 6,2 versus 0,1, p < 0,001 dans l'étude BE COMPLETE).
- +Dans les deux études, les patients traités par bimekizumab ont rapporté une réduction significative par rapport à l'inclusion de la fatigue, mesurée par le score FACIT-F (Functional Assessment of Chronic llness Therapy -Fatigue) à la semaine 16 comparativement au placebo. Une amélioration significative par rapport à l'inclusion a également été observée pour le score PsAID-12 (Psoriatic Arthritis Impact of Disease-12) dans le groupe traité par bimekizumab comparativement au groupe placebo à la semaine 16.
- +Les patients présentant une atteinte axiale à l'inclusion, environ 74 % des patients, (définie comme un score BASDAI ≥4 [Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index]) ont montré une amélioration plus élevée du score BASDAI par rapport à l'inclusion comparativement au placebo à la semaine 16.
- +Les améliorations obtenues à la semaine 16 dans toutes les mesures de la fonction physique et autres résultats de santé mentionnées ci-dessus (scores HAQ-DI, SF-36 PCS, FACIT-Fatigue, PsAID-12 et BASDAI) ont été maintenues jusqu'à la semaine 52 dans l'étude BE OPTIMAL.
- +Dans l'étude BE OPTIMAL, à la semaine 52, 65,5 % des patients traités par bimekizumab ont obtenu une résolution unguéale complète (mNAPSI=0 [Indice de sévérité du psoriasis unguéal modifié] chez les patients présentant un mNAPSI supérieur à 0 à l'inclusion).
- +Spondyloarthrite axiale (nr-axSpA-nr et SA)
- +La sécurité et l'efficacité du bimekizumab ont été évaluées chez 586 patients adultes (âgés d'au moins 18 ans) atteints de spondyloarthrite axiale (axSpA) active, dans deux études multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo, l'une menée sur la spondyloarthrite axiale non radiographique (nr-axSpA) et l'autre menée sur la spondylarthrite ankylosante (SA), également appelée axSpA radiographique. Le critère d'évaluation principal dans les deux études était le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse à l'Assessment of SpondyloArthritis International Society (ASAS) 40 à la semaine 16. Des résultats cohérents ont été observés dans les deux populations de patients.
- +L'étude BE MOBILE 1 (AS0010) a évalué 254 patients atteints de nr-axSpA active. Les patients avaient une axSpA (âge d'apparition des symptômes < 45 ans) répondant aux critères de classification de l'ASAS et avaient une maladie active, telle que définie par un indice BASDAI (Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index) ≥4 et une douleur rachidienne ≥4 sur une échelle de notation numérique (ENN) de 0 à 10 (d'après le 2ème Item du BASDAI 2) et aucune preuve d'évolution radiographique au niveau des articulations sacro-iliaques susceptible de répondre aux critères de New York modifiés pour la SA. Les patients présentaient également des signes objectifs d'inflammation, se traduisant par des concentrations élevées de protéine C réactive (CRP) et/ou des signes de sacro-iliite à l'imagerie par résonance magnétique (IRM), ainsi que des antécédents de réponse inadéquate à 2 antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) différents ou une intolérance ou une contre-indication aux AINS. Les patients ont été randomisés (selon un rapport de 1:1) pour recevoir bimekizumab 160 mg toutes les 4 semaines jusqu'à la semaine 52 ou du placebo jusqu'à la semaine 16, suivi par bimekizumab 160 mg toutes les 4 semaines jusqu'à la semaine 52. Lors de la visite d'inclusion, les patients présentaient des symptômes de nr-axSpA en moyenne depuis 9 ans (médiane de 5,5 ans). 10,6 % des patients avaient reçu un traitement antérieur par anti-TNFα.
- +L'étude BE MOBILE 2 (AS0011) a évalué 332 patients atteints de SA active, documentée par des preuves radiologiques (radiographie) répondant aux critères de New York modifiés pour la SA. Les patients étaient atteints d'une maladie active, telle que définie par un BASDAI ≥4 et une douleur rachidienne ≥4 sur une échelle de notation numérique (ENN) de 0 à 10 (d'après le 2ème Item du BASDAI). Les patients devaient avoir des antécédents de réponse inadéquate à 2 AINS différents, ou une intolérance ou une contre-indication aux AINS. Les patients ont été randomisés (selon un rapport de 2:1) pour recevoir bimekizumab 160 mg toutes les 4 semaines jusqu'à la semaine 52 ou du placebo jusqu'à la semaine 16 suivi par bimekizumab 160 mg toutes les 4 semaines jusqu'à la semaine 52. Lors de la visite d'inclusion, les patients présentaient des symptômes de SA en moyenne depuis 13,5 ans (médiane de 11 ans). 16,3 % des patients avaient reçu un traitement antérieur par anti-TNFα.
- +Réponse clinique
- +Le traitement par bimekizumab s'est traduit par une amélioration significative des signes et des symptômes et des mesures de l'activité de la maladie par rapport au placebo à la semaine 16 dans les populations de patients nr-axSpA et SA (voir Tableau 7). Les réponses cliniques ont été maintenues jusqu'à la semaine 52 dans les deux populations de patients, comme montré par tous les critères mesurés présentés dans le Tableau 7.
- +Tableau 7: Réponse clinique dans les études BE MOBILE 1 et BE MOBILE 2
- + BE MOBILE 1 (nr-ax-SpAax) BE MOBILE 2 (SA)
- + Placebo (N = 126) n (%) BKZ 160 mg Q4W (N = 128) n (%) Différence par rapport au placebo (IC à 95 %)a) Placebo (N = 111) n (%) BKZ 160 mg toutes les 4 semaines (N = 221) n (%) Différence par rapport au placebo (IC à 95 %)a)
- +ASAS 40
- +Semaine 16 Semaine 52 27 (21,4) 61 (47,7)* 78 (60,9) 26,2 (14,9; 37,5) 25 (22,5) 99 (44,8)* 129 (58,4) 22,3 (11,5; 33,0)
- +ASAS 40 sans prétraitement anti-TNFα
- +Semaine 16 Semaine 52 (N = 109) 25 (22,9) (N = 118) 55 (46,6) 73 (61,9) 24,8 (12,4; 37,1) (N = 94) 22 (23,4) (N = 184) 84 (45,7)* 108 (58,7) 22,3 (10,5; 34,0)
- +ASAS 20
- +Semaine 16 Semaine 52 48 (38,1) 88 (68,8)* 94 (73,4) 30,7 (19,0; 42,3) 48 (43,2) 146 (66,1)* 158 (71,5) 22,8 (11,8; 33,8)
- +ASDAS – amélioration significative
- +Semaine 16 Semaine 52 9 (7,1) 35 (27,3)* 47 (36,7) 20,2 (11,2; 29,3) 6 (5,4) 57 (25,8)* 71 (32,1) 20,4 (11,7; 29,1)
- +BASDAI 50
- +Semaine 16 Semaine 52 27 (21,4) 60 (46,9) 69 (53,9) 25,3 (14,0; 36,6) 29 (26,1) 103 (46,6) 119 (53,8) 20,5 (9,6; 31,4)
- +
- +BKZ 160 mg Q4W = bimekizumab 160 mg toutes les 4 semaines. ASDAS = Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score.
- +La NRI est utilisée.
- +a) Les différences non ajustées sont présentées.
- +* p < 0,001 vs placebo, corrigé pour la multiplicité.
- +La proportion de patients dans l'étude BE MOBILE 1 atteignant un score ASDAS < 2,1 (combinant ASDAS-inactive disease [maladie inactive; ID] et ASDAS-low disease [faible activité de la maladie; LD] à la semaine 16 était de 46,1 % dans le groupe bimekizumab contre 21,1 % dans le groupe placebo (imputation multiple). A la semaine 52, 61,6 % des patients du groupe bimekizumab ont obtenu un score ASDAS < 2,1, dont 25,2 % étaient en état de maladie inactive (score ASDAS < 1,3).
- +La proportion de patients dans l'étude BE MOBILE 2 atteignant un score ASDAS < 2,1 (combinant ASDAS-ID et ASDAS-LD) à la semaine 16 était de 44,8 % dans le groupe bimekizumab contre 17,4 % dans le groupe placebo (imputation multiple). A la semaine 52, 57,1 % des patients dans le groupe bimekizumab ont obtenu un score ASDAS < 2,1, dont 23,4 % étaient en état de maladie inactive (score ASDAS < 1,3).
- +Les quatre composantes de l'ASAS 40 (douleur rachidienne totale, raideur matinale, indice de fonction BASFI [Bath Ankylosing Spondylitis Functional Index] et PGADA [évaluation globale de l'activité de la maladie par le patient]) ont été améliorées avec le traitement par bimekizumab et ont contribué à la réponse ASAS 40 globale à la semaine 16; ces améliorations ont été maintenues jusqu'à la semaine 52 dans les deux populations de patients.
- +Les améliorations d'autre critères d'efficacité sont présentées dans le Tableau 8.
- +Tableau 8: Autres citères d'efficacité dans les études BE MOBILE 1 et BE MOBILE 2
- + BE MOBILE 1 (SpAax-nr) BE MOBILE 2 (SA)
- + Placebo (N = 126) BKZ 160 mg toutes les 4 semaines (N = 128) Placebo (N = 111) BKZ 160 mg toutes les 4 semaines (N = 221)
- +Douleurs rachidiennes nocturnes
- +Inclusion Variation moyenne entre l'inclusion et la semaine 16 6,7 -1,7 6,9 -3,6* 6,8 -1,9 6,6 -3,3*
- +Variation moyenne entre l'inclusion et la semaine 52 -4,3 -4,1
- +BASDAI
- +Inclusion Variation moyenne entre l'inclusion et la semaine 16 6,7 -1,5 6,9 -3,1* 6,5 -1,9 6,5 -2,9*
- +Variation moyenne entre l'inclusion et la semaine 52 -3,9 -3,6
- +BASMI
- +Inclusion Variation moyenne entre l'inclusion et la semaine 16 3,0 -0,1 2,9 -0,4 3,8 -0,2 3,9 -0,5**
- +Variation moyenne entre l'inclusion et la semaine 52 -0,6 -0,7
- +hs-CRP (mg/l)
- +Inclusion (moyenne géométrique) Ratio entre l'inclusion et la Semaine 16 5,0 0,8 4,6 0,4 6,7 0,9 6,5 0,4
- +Ratio entre l'inclusion et la Semaine 52 0,4 0,3
- +
- +BASMI = Bath Ankylosing Spondylitis Metrology Index. Hs-CRP = protéine C-réactive à haute sensibilité
- +La MI est utilisée.
- +*p < = 0,001 imputation basée sur les références, versus placebo, corrigée pour la multiplicité. **p < 0,01 imputation basée sur les références, versus placebo, corrigée pour la multiplicité.
- +Le bimekizumab était associé à une apparition rapide de l'efficacité dans les populations de patients atteints de nr-axSpA et de SA.
- +Figure 4: Réponse ASAS 40 au fil du temps jusqu'à la semaine 52 dans l'étude BE MOBILE 1 (NRI)
- +(image)
- +Les patients sous placebo sont passés à 160 mg de bimekizumab toutes les 4 semaines à la semaine 16.
- +Figure 5: Réponse ASAS 40 au fil du temps jusqu'à la semaine 52 dans l'étude BE MOBILE 2 (NRI)
- +(image)
- +Les patients sous placebo sont passés à 160 mg de bimekizumab toutes les 4 semaines à la semaine 16.
- +Dans une analyse groupée des études BE MOBILE 1 et BE MOBILE 2, parmi les patients traités par bimekizumab qui ont obtenu une réponse ASAS 40 à la semaine 16, 82,1 % ont maintenu cette réponse à la semaine 52.
- +L'efficacité du bimekizumab a été démontrée quels que soient l'âge, le sexe, l'origine ethnique, la durée de la maladie, le statut inflammatoire à l'inclusion, le score ASDAS à l'inclusion, et les traitements concomitants par cDMARDs.
- +A la semaine 16, parmi les patients atteints d'enthésite à l'inclusion, la proportion de patients (NRI) présentant une résolution enthésitique évaluée selon l'indice MASES (Maastricht Ankylosing Spondylitis Enthesitis) était supérieure avec bimekizumab par rapport au placebo (BE MOBILE 1: 51,1 % versus 23,9 % et BE MOBILE 2: 51,5 % versus 32,8 %). La résolution enthésitique avec bimekizumab s'est maintenue jusqu'à la semaine 52 dans les deux études (BE MOBILE 1: 54,3 % et BE MOBILE 2: 50,8 %).
- +Réduction de l'inflammation
- +Bimekizumab a réduit l'inflammation évaluée par la CRP-us (voir Tableau 9) et par IRM dans une sous-étude d'imagerie. Les signes d'inflammation ont été évalués par IRM à l'inclusion et à la semaine 16 et exprimés en variation par rapport à l'inclusion du score SPARCC (Spondyloarthritis Research Consortium of Canada) pour les articulations sacro-iliaques et du score ASspiMRI-a (Ankylosing Spondylitis spine Magnetic Resonance Imagine-activity, score modifié de Berlin) pour le rachis. Une réduction des signes d'inflammation a été observée à la fois dans les articulations sacroiliaques et le rachis chez les patients traités par bimekizumab comparativement au placebo (voir Tableau 9). La réduction de l'inflammation mesurée par la CRP-us et par IRM a été maintenue jusqu'à la semaine 52.
- +Tableau 9: Réduction de l'inflammation selon l'IRM dans les études BE MOBILE 1 et BE MOBILE 2
- + BE MOBILE 1 ((nr-axSpA) BE MOBILE 2 (SA)
- + Placebo BKZ 160 mg toutes les 4 semaines Placebo BKZ 160 mg toutes les 4 semaines
- +Score SPARCC
- +Variation moyenne entre l'inclusion a) et la semaine 16 -1,56 (N = 62) -6,15 (N = 78) 0,59 (N = 46) -4,51 (N = 81)
- +Variation moyenne entre l'inclusion a) et la semaine 52 -7,57 (N = 67) -4,67 (N = 78)
- +Score ASspiMRI (dans la modification de Berlin)
- +Variation moyenne entre l'inclusion a) et la semaine 16 0,03 (N = 60) -0,36 (N = 74) -0,34 (N = 46) -2,23 (N = 81)
- +Variation moyenne entre l'inclusion a) et la semaine 52 -0,70 (N = 65) -2,38 (N = 77)
- +
- +a)Les valeurs de la variation par rapport à l'inclusion sont basées sur les cas observés et ont été déterminées par l'évaluation centrale de l'ensemble de données de la semaine 52.
- +Fonction physique et autres résultats de santé
- +Les patients traités par bimekizumab ont montré une amélioration significative par rapport à l'inclusion de la fonction physique évaluée par l'indice BASFI par rapport au placebo (Variation de la moyenne des moindres carrés entre l'inclusion et la semaine 16 dans BE MOBILE 1: -2,4 versus -0,9, p < 0,001 et dans BE MOBILE 2: -2,0 versus -1,0, p < 0,001). Les patients traités par bimekizumab ont rapporté une amélioration significative par rapport à l'inclusion du score SF-36 PCS par rapport aux patients traités par placebo (Variation de la moyenne des moindres carrés entre l'inclusion et la semaine 16 dans BE MOBILE 1: 9,3 versus 5,4, p < 0,001 et dans BE MOBILE 2: 8,5 versus 5,2, p < 0.001).
- +Les patients traités par bimekizumab ont rapporté une amélioration significative par rapport à l'inclusion en termes de qualité de vie liée à la santé mesurée par le questionnaire ASQoL (AS Quality of Life Questionnaire) par rapport aux patients sous placebo (variation de la moyenne des moindres carrés entre l'inclusion et la semaine 16 dans BE MOBILE 1: -4,9 versus -2,3, p < 0,001 et dans BE MOBILE 2: -4,6 versus -3,0, p < 0,001) ainsi qu'une réduction significative de la fatigue, évaluée par le score FACIT-Fatigue (variation moyenne entre l'inclusion et la semaine 16 dans BE MOBILE 1: 8,5 pour bimekizumab versus 3,9 pour le placebo et dans BE MOBILE 2: 8,4 pour bimekizumab versus 5,0 pour le placebo).
- +Les améliorations obtenues à la semaine 16 dans toutes les mesures de la fonction physique et autres résultats de santé mentionnées ci-dessus (BASFI, SF-36 PCS, ASQoL et FACIT-Fatigue) ont été maintenues jusqu'à la semaine 52 dans les deux études.
- +Manifestation extra-articulaire
- +Dans les données groupées de BE MOBILE 1 (nr-axSpA) et BE MOBILE 2 (SA), à la semaine 16, la proportion de patients développant un événement d'uvéite était inférieure avec bimekizumab (0,6 %) par rapport au placebo (4,6 %). L'incidence d'uvéite est restée faible avec le traitement à long-terme par bimekizumab (1,2/100 patient-années dans les études groupées de phase II/III).
- +Les propriétés pharmacocinétiques (PK) du bimekizumab étaient comparables chez les patients atteints de psoriasis en plaques, de rhumatisme psoriasique et de spondyloarthrite axiale (nr-axSpA et SA).
- +
-D'après l'analyse de pharmacocinétique de population avec un nombre limité de patients âgés (n = 110 pour un âge ≥65 ans et n = 14 pour un âge ≥75 ans), la clairance apparente (CL/F) chez les patients âgés et les patients de moins de 65 ans était similaire. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
- +D'après l'analyse de pharmacocinétique de population avec un nombre limité de patients âgés (N = 337 pour un âge ≥65 ans et N = 45 pour un âge ≥75 ans), la clairance apparente (CL/F) chez les patients âgés et les patients de moins de 65 ans était similaire. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
-Lors d'une étude de pharmacocinétique clinique, aucune différence cliniquement significative d'exposition au bimekizumab n'a été observée chez des patients japonais par rapport à des patients de type caucasien. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire. Une modélisation de pharmacocinétique de population a montré que la clairance apparente (CL/F) des femmes peut être 10 % plus rapide que celle des hommes, et cette différence n'est pas cliniquement significative. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
- +Lors d'une étude de pharmacocinétique clinique, aucune différence cliniquement significative d'exposition au bimekizumab n'a été observée chez des patients japonais ou chinois par rapport à des patients de type caucasien. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire. Une modélisation de pharmacocinétique de population a montré que la clairance apparente (CL/F) des femmes peut être 10 % plus rapide que celle des hommes, et cette différence n'est pas cliniquement significative. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.
-Février 2024
- +Juillet 2024
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