| 64 Changements de l'information professionelle Distickstoffoxid medizinal Carbagas |
-OEMéd
-Principe actif: protoxyde d’azote NO Ph. Eur. 100% (gaz liquéfié sous 44 bar de pression à 15 °C).
-Excipients: aucun.
- +a) Principe actif : protoxyde d’azote N2O Ph. Eur. 100 % (gaz liquéfié sous 44 bar de pression à 15 °C)
- +b) Excipients : aucun
-Gaz pour inhalation.
-À 15 °C, chaque bouteille contient 90% de liquide et 10% de gaz (en volume).
-Indications/Possibilités d’emploi
- +Gaz pour inhalation
- +À 15 °C, chaque bouteille contient 90 % de liquide et 10 % de gaz (en volume)
- +Indications/possibilités d’emploi
- +Indications thérapeutiques
- +
-comme agent anesthésiant , en association avec tous les autres agents d’anesthésie administrés par voie intraveineuse ou par inhalation,
-comme analgésique/sédatif , dans toutes les situations nécessitant une analgésie/sédation rapide et de courte durée.
-Posologie/Mode d’emploi
- +comme agent anesthésiant, en association avec tous les autres agents d’anesthésie administrés par voie intraveineuse ou par inhalation,
- +comme analgésique / sédatif, dans toutes les situations nécessitant une analgésie / sédation rapide et de courte durée.
- +Posologie/mode d’emploi
-Le protoxyde d’azote doit être administré mélangé à de l’oxygène. Sa concentration doit être comprise entre 35 et 70%. La fraction d’oxygène inspiré ne doit pas être inférieure à 30%.
- +Le protoxyde d’azote doit être administré mélangé à de l’oxygène. Sa concentration doit être comprise entre 35 et 70 %. La fraction d’oxygène inspiré ne doit pas être inférieure à 30 %.
-Chez la femme enceinte, la concentration administrée doit être inférieure à 50%.
-Chez les patients présentant un trouble de l’absorption alvéolaire de l’oxygène (par ex. emphysème, oedème pulmonaire), la fraction d’oxygène inspiré doit être accrue.
- +Chez la femme enceinte, la concentration administrée doit être inférieure à 50 %.
- +Chez les patients présentant un trouble de l’absorption alvéolaire de l’oxygène (par ex. emphysème, œdème pulmonaire), la fraction d’oxygène inspiré doit être accrue.
-Conformément à la réglementation, l’utilisation de protoxyde d’azote nécessite:
-– un mélangeur protoxyde d’azote/oxygène garantissant une FiOd’au moins 21%, offrant la possibilité d’une FiOde 100%, muni d’un dispositif de valve anti-retour et d’un système d’alarme en cas de défaut d’alimentation en oxygène,
-– et un monitorage de la FiOdans l’air inspiré en cas de ventilation artificielle.
- +Conformément à la réglementation, l’utilisation de protoxyde d’azote nécessite :
- +un mélangeur protoxyde d’azote / oxygène garantissant une FiO2 d’au moins 21 %, offrant la possibilité d’une FiO2 de 100 %, muni d’un dispositif de valve anti-retour et d’un système d’alarme en cas de défaut d’alimentation en oxygène,
- +et un monitorage de la FiO2 dans l’air inspiré en cas de ventilation artificielle.
-Il s’utilise en règle générale à un pourcentage volumique de 35 à 70% dans un mélange avec de l’oxygène ainsi que, le cas échéant, associé à d’autres agents anesthésiants.
- +Il s’utilise en règle générale à un pourcentage volumique de 35 à 70 % dans un mélange avec de l’oxygène ainsi que, le cas échéant, associé à d’autres agents anesthésiants.
-Le protoxyde d’azote ne doit pas être administré à des concentrations supérieures à 70% pour garantir une certaine proportion d’oxygène. En cas d’administration aux patients présentant des troubles de l’alimentation en oxygène, une certaine proportion d’oxygène doit être garantie. Le protoxyde d’azote, à des concentrations inhalées atteignant 50 à 60%, entraîne une analgésie/sédation/anxiolyse, mais ne perturbe généralement pas la conscience ni la réactivité. À ces concentrations, la respiration, la circulation et les réflexes de défense sont généralement maintenus.
- +Le protoxyde d’azote ne doit pas être administré à des concentrations supérieures à 70 % pour garantir une certaine proportion d’oxygène. En cas d’administration aux patients présentant des troubles de l’alimentation en oxygène, une certaine proportion d’oxygène doit être garantie. Le protoxyde d’azote, à des concentrations inhalées atteignant 50 à 60 %, entraîne une analgésie / sédation / anxiolyse, mais ne perturbe généralement pas la conscience ni la réactivité. À ces concentrations, la respiration, la circulation et les réflexes de défense sont généralement maintenus.
-Le protoxyde d’azote ne doit pas être utilisé:
-chez les patients présentant les pathologies/symptômes suivants: pneumothorax, embolie gazeuse, après une séance de plongée et en cas de risque d’accident de décompression, en relation avec une pneumo-encéphalographie, après une circulation extracorporelle avec une machine coeur-poumon ou en cas de traumatisme crânien grave, car des bulles de gaz (emboles)/épanchements de gaz risquent d’être étendus par le protoxyde d’azote;
-chez les patients ayant récemment eu une injection intraoculaire de gaz (par exemple SF, CF) en raison du risque d’expansion de la bulle de gaz pouvant entraîner une cécité;
-chez les patients présentant des signes d’une occlusion intestinale (iléus) en raison du risque de dilatation de l’intestin;
-chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque ou d’un trouble fonctionnel cardiaque grave (par exemple après une opération du coeur) car l’action légèrement cardiodépressive du protoxyde d’azote peut entraîner la détérioration de la fonction cardiaque;
-chez les patients présentant des signes durables de confusion, des anomalies de la fonction cognitive ou d’autres signes pouvant être dus à une augmentation de la pression intracrânienne, car le protoxyde d’azote risque d’accroître encore la pression intracrânienne;
-chez les patients dont l’état de conscience est limité et/ou qui présentent une capacité limitée à coopérer en cas d’utilisation comme analgésique, en raison du risque d’absence de réflexes de défense;
-chez les patients nécessitant une ventilation en oxygène pur;
-en cas d’administration pendant plus de 24 heures.
- +Le protoxyde d’azote ne doit pas être utilisé :
- +·dans les situations à risque d’accumulation d’air dans des cavités et quand son expansion pourrait être dangereuse, telles que :
- +pneumothorax
- +embolie gazeuse
- +après une séance de plongée
- +en cas d’accident de décompression (voir la rubrique « précautions d’emploi »)
- +- après encéphalographie gazeuse
- +après une circulation extracorporelle avec une machine cœur-poumon
- +en cas de traumatisme crânien grave, en cas de chirurgie des sinus ou de l’oreille moyenne
- +- en cas de chirurgie de l’oreille interne
- +- en cas d’injection préalable d’air pour le positionnement correct du cathéter d’anesthésie péridurale
- +·chez les patients ayant récemment eu une injection intraoculaire de gaz (par exemple SF6, C3F8, C2F6) tant qu’une bulle de gaz est présente dans l’œil et au moins pendant une durée de 3 mois en raison de l’élévation de la pression oculaire interne, des complications post-opératoires graves peuvent survenir (voir section 8 et 11)
- +·chez les patients présentant des signes d’une occlusion intestinale (iléus) en raison du risque de dilatation de l’intestin
- +·chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque ou d’un trouble fonctionnel cardiaque grave (par exemple après une opération du cœur) car l’action légèrement cardiodépressive du protoxyde d’azote peut entraîner la détérioration de la fonction cardiaque
- +·chez les patients dont l’état de conscience est limité et/ou qui présentent une capacité limitée à coopérer en cas d’utilisation comme analgésique, en raison du risque d’absence de réflexes de défense
- +·chez les patients nécessitant une ventilation à 100% d'oxygène
- +·en analgésie ; toute modification de l’état de vigilance, empêchant la coopération du patient
- +Le protoxyde d’azote ne doit pas être utilisé avec une concentration en oxygène inférieure à 21%.
-Dans les minutes suivant l’interruption de l’apport de protoxyde d’azote survient une hypoxie de diffusion. La FiOdans l’air inhalé par le patient doit donc être augmentée pendant cette période.
-Si une cyanose survient pendant une anesthésie avec un appareil alimenté en protoxyde d’azote/oxygène, il est impératif dans un premier temps d’interrompre l’administration de protoxyde d’azote et, si la cyanose ne régresse pas très rapidement, de ventiler le patient manuellement avec un ballon rempli d’air ambiant.
-Le protoxyde d’azote a une influence sur le métabolisme de la vitamine Bet du folate. L’administration de protoxyde d’azote entraîne une inactivation de la vitamine B, ce qui a une influence sur le métabolisme du folate. L’administration prolongée de protoxyde d’azote influence la synthèse de l’ADN. Ces troubles produisent des modifications mégaloblastiques de la moelle osseuse et éventuellement une myéloneuropathie et une dégénérescence combinée sub-aiguë de la moelle épinière.
-En raison de ses effets possibles sur la vitamine B-méthionine synthétase, le protoxyde d’azote ne doit pas être administré de manière prolongée, par exemple pour la sédation en soins intensifs. En cas d’utilisation pendant une durée supérieure à six heures, les effets potentiels sur la vitamine B-méthionine synthétase doivent être pris en compte.
-Le protoxyde d’azote médicinal ne doit être utilisé qu’avec précaution chez les patients ayant reçu une injection intraoculaire. Il convient de s’assurer que cette injection a eu lieu suffisamment longtemps auparavant, en raison du risque de survenue de troubles de la vue.
- +En anesthésie, dans les minutes suivant l’interruption de l’apport de protoxyde d’azote survient une hypoxie de diffusion. La FiO2 dans l’air inhalé par le patient doit donc être augmentée pendant cette période en apportant 100% d’oxygène pendant quelques minutes.
- +Si une cyanose survient pendant une anesthésie avec un appareil alimenté en protoxyde d’azote / oxygène, il est impératif dans un premier temps d’interrompre l’administration de protoxyde d’azote et, si la cyanose ne régresse pas très rapidement, de ventiler le patient manuellement avec un ballon rempli d’air ambiant.
- +Le protoxyde d’azote a une influence sur le métabolisme de la vitamine B12 et du folate. L’administration de protoxyde d’azote entraîne une inactivation de la vitamine B12, ce qui a une influence sur le métabolisme du folate. L’administration prolongée de protoxyde d’azote influence la synthèse de l’ADN. Ces troubles produisent des modifications mégaloblastiques de la moelle osseuse et éventuellement une myéloneuropathie et une dégénérescence combinée sub-aiguë de la moelle épinière.
- +Il est recommandé de mesurer le taux de vitamine B12 avant utilisation du protoxyde d’azote chez les patients présentant un risque de déficience en vitamine B12 (patients alcooliques, patients souffrant d’anémie, ou de gastrite atrophique, patients malnutris, patients ayant reçu récemment des médicaments qui interférent avec le métabolisme de la vitamine B12 et/ou des folates (voir section 8 et 11).
- +En cas d’utilisation pendant une durée prolongée ou répétées il est recommandé de supplémenter le patient en Vitamine B12.
- +En anesthésie, le protoxyde d’azote médicinal ne doit être utilisé qu’avec précaution chez les patients ayant reçu une injection intraoculaire. Il convient de s’assurer que cette injection a eu lieu suffisamment longtemps auparavant, en raison du risque de survenue de troubles de la vue.
-Il est recommandé d’être particulièrement prudent en cas d’utilisation du protoxyde d’azote dans les cas suivants:
-– Insuffisance cardiaque: si une hypotension ou une insuffisance circulatoire survient lors de l’administration de protoxyde d’azote à un patient insuffisant cardiaque, l’administration de protoxyde d’azote doit être interrompue.
-– Chirurgie des sinus et de l’oreille interne.
- +Il est recommandé d’être particulièrement prudent en cas d’utilisation du protoxyde d’azote dans les cas suivants :
- +·Insuffisance cardiaque : si une hypotension ou une insuffisance circulatoire survient lors de l’administration de protoxyde d’azote à un patient insuffisant cardiaque, l’administration de protoxyde d’azote doit être interrompue.
- +·Chirurgie des sinus et de l’oreille interne. En cas d’obstruction de la trompe d’Eustache, des otalgies et/ou des affections de l’oreille moyenne et/ou des perforations du tympan peuvent être observées en raison de modifications de pression dans la cavité tympanique (voir rubrique 11).
- +·Une augmentation de la pression intracrânienne a été observée lors de l’administration de protoxyde d’azote chez des patients présentant des troubles intracrâniens. Une surveillance renforcée de la pression intracrânienne est recommandée chez les patients diagnostiqués et/ou à risque d’hypertension intracrânienne.
-On ne peut totalement exclure un risque sanitaire pour les personnes exposées de manière durable à de faibles concentrations de protoxyde d’azote. On ne peut pour l’instant pas établir de relation causale nette entre la présence durable de faibles concentrations de protoxyde d’azote dans l’air inspiré et une mise en danger de la santé. Toutefois, on ne peut pas non plus exclure totalement l’existence d’une relation entre la présence durable de faibles concentrations de protoxyde d’azote dans l’air inspiré et l’apparition de pathologies malignes ou d’autres pathologies chroniques, une réduction de la fertilité, des fausses couches spontanées et/ou des malformations. Il n’existe à l’heure actuelle aucune valeur limite certaine en matière de concentrations prolongées autorisées de protoxyde d’azote dans l’air inspiré en deçà de laquelle on pourrait exclure avec certitude tout risque sanitaire potentiel.
-Actuellement, aucune relation causale claire n’est documentée entre le protoxyde d’azote et les cas de réduction de la fertilité qui ont été rapportés parmi le personnel médical et ambulancier ayant été exposé à ce gaz de manière répétée dans des pièces incorrectement ventilées. Les pièces dans lesquelles on utilise fréquemment le protoxyde d’azote doivent disposer d’un système réglementaire d’aération et de ventilation ou d’un système d’aspiration maintenant la concentration de protoxyde d’azote dans l’air ambiant à un niveau inférieur à celui fixé par les directives nationales en vigueur (concentration moyenne pondérée dans le temps, en anglais «Time Weighted Average» ou TWA).
- +Les pièces dans lesquelles on utilise fréquemment le protoxyde d’azote doivent disposer d’un système réglementaire d’aération et de ventilation ou d’un système d’aspiration maintenant la concentration de protoxyde d’azote dans l’air ambiant à un niveau inférieur à celui fixé par les directives nationales en vigueur (concentration moyenne pondérée dans le temps, en anglais « Time Weighted Average » ou TWA).
-Il existe un risque d’utilisation abusive.
-À des concentrations élevées (supérieures à 50%), le protoxyde d’azote médicinal peut entraîner la perte des réflexes laryngés et des limitations de la conscience. À des concentrations supérieures à 60 à 70%, on observe souvent une perte de conscience. À cela s’ajoute une augmentation du risque de perturbation des réflexes laryngés.
- +Il existe un risque d’utilisation abusive, de mésusage et d’usage détourné: en raison de ses effets euphorisants (voir section 11), le protoxyde d’azote peut faire l’objet d’une utilisation abusive à des fins récréatives.
- +À des concentrations élevées (supérieures à 50 %), le protoxyde d’azote médicinal peut entraîner la perte des réflexes laryngés et des limitations de la conscience. À des concentrations supérieures à 60 à 70 %, on observe souvent une perte de conscience. À cela s’ajoute une augmentation du risque de perturbation des réflexes laryngés.
-Le protoxyde d’azote entraîne une élévation de la pression dans l’oreille moyenne.
- +En analgésie, l’auto administration doit être privilégiée pour permettre une évaluation de l’état de vigilance.
- +En analgésie, chez les patients prenant des médicaments dépresseurs du système nerveux central, principalement les morphiniques et les benzodiazépines, le risque de sédation profonde est accru nécessitant une surveillance renforcée (voir section 8).
- +Population pédiatrique :
- +Dans de rares cas, le protoxyde d’azote peut être la cause d’une dépression respiratoire chez les nouveau-nés (voir rubrique 11). Lorsque le protoxyde d’azote est utilisé lors d’un accouchement, le nouveau-né doit être surveillé pour toute dépression respiratoire éventuelle.
-Le protoxyde d’azote renforce les effets hypnotiques des agents anesthésiants administrés par voie intraveineuse ou par inhalation (thiopental, benzodiazépines, agents anesthésiants halogénés contenant de la morphine); leur dose peut donc être réduite.
- +Associations à prendre en compte
- +Le protoxyde d’azote renforce les effets hypnotiques des médicaments dépresseurs du système nerveux central (thiopental, benzodiazépines, agents anesthésiants halogénés contenant de la morphine et autres médicaments psychotropes) ; leur dose peut donc être réduite.
-En cas d’interaction entre le protoxyde d’azote et un gaz ophtalmologique incomplètement résorbé (SF, CF, CF), des complications post-opératoires graves en lien avec une augmentation de la pression intraoculaire peuvent survenir.
-Grossesse/Allaitement
-Bien que l’expérience n’ait pas démontré une augmentation du risque de malformations après utilisation thérapeutique de protoxyde d’azote en association avec d’autres substances actives chez la femme enceinte, le protoxyde d’azote ne doit pas être utilisé pendant les deux premiers trimestres de la grossesse et ne doit être utilisé pendant le dernier trimestre de la grossesse qu’après évaluation soigneuse par un médecin du rapport bénéfices/risques.
-Au cours d’essais sur l’animal, on a observé, après administration de protoxyde d’azote, des malformations osseuses et organiques, des retards de croissance et des effets embryo- et foetolétaux.
-Le protoxyde d’azote traverse le placenta et la profondeur de narcose de l’enfant à naître correspond à celle de la mère. Chez l’enfant dont la mère a reçu du protoxyde d’azote au cours de la grossesse, il convient de surveiller l’apparition de troubles du développement neurologique au cours de la première année de vie.
- +Les médicaments qui interférent avec le métabolisme de la vitamine B12 et/ou des folates peuvent potentialiser l’inactivation de la vitamine B12 induite par le protoxyde d’azote (voir sections 6 et 11).
- +Associations contre-indiquées
- +En cas d’interaction entre le protoxyde d’azote et un gaz ophtalmologique incomplètement résorbé (SF6, C3F8, C2F6), des complications post-opératoires graves en lien avec une augmentation de la pression intraoculaire peuvent survenir (voir section 6 et 11).
- +Grossesse, allaitement
- +Grossesse :
- +Un nombre important de données collectées chez des femmes enceintes ayant reçu une administration unique de protoxyde d’azote pendant le premier trimestre (plus de 1000 cas d’exposition) n’a pas mis en évidence d’effet malformatif.
- +En outre, aucune toxicité fœtale ou néonatale n’a été spécifiquement associée à l’exposition au protoxyde d’azote durant la grossesse.
- +Par conséquent, le protoxyde d’azote peut être utilisé pendant la grossesse en cas de besoin clinique.
-Allaitement
-
-On ne sait pas dans quelle mesure le protoxyde d’azote passe dans le lait maternel.
-C’est pourquoi, après exposition au protoxyde d’azote, l’allaitement ne doit être repris qu’après évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque.
- +Chez les femmes professionnellement exposées à une inhalation chronique de protoxyde d'azote en cours de grossesse, en particulier en l'absence de système de récupération des gaz usagés ou d’un système de ventilation appropriés, une augmentation des avortements spontanés et des malformations a été évoquée. Cependant ces effets sont contestables en raison des biais méthodologiques rencontrés, des conditions d'exposition concernées et de l’absence de risque observé dans des études ultérieures dans lesquelles un système d’évacuation des gaz usagés ou de ventilation appropriés avaient été mis en place (voir rubrique 7 concernant la bonne ventilation des locaux).
- +Fertilité :
- +Aucune donnée pertinente n'est disponible chez l’Homme.
- +Allaitement :
- +Il n’existe aucune donnée sur la présence de protoxyde d’azote dans le lait maternel. Cependant, après une courte période d’administration de protoxyde d’azote, et considérant sa courte demi-vie, l’interruption de l’allaitement n’est pas nécessaire.
-Après une narcose au protoxyde d’azote, le patient ne doit pas conduire dans la circulation ni utiliser de machines pendant une durée qui doit être déterminée par le médecin au cas par cas. Le patient doit être raccompagné chez lui et ne doit pas consommer d’alcool.
- +Après l’arrêt de l’administration du protoxyde d’azote et en particulier après une administration prolongée, les patients ambulatoires qui doivent conduire ou utiliser des machines devront être gardés sous surveillance jusqu’au retour à l’état de vigilance antérieur à l’administration.
-Bien que l’effet attendu sur la circulation soit limitée, on peut observer une diminution de la pression sanguine, une diminution du volume systolique et une augmentation des résistances vasculaires pulmonaires. Le protoxyde d’azote peut entraîner une dilatation des vaisseaux cérébraux suivie d’une augmentation de la pression intracrânienne.
-Maladies métaboliques
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-Des cas de survenue d’hyperthermie maligne sous protoxyde d’azote ont été très rarement rapportés (<1/10’000 cas). Le protoxyde d’azote peut entraîner une inactivation de la vitamine Bet donc avoir une influence sur la synthèse de l’ADN. En cas d’utilisation prolongée, le patient est exposé à un risque de dépression médullaire et de neuropathies périphériques.
-Affections de l’appareil gastro-intestinal
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-Des nausées et des vomissements peuvent survenir.
-Maladies psychiatriques
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-Des cas d’euphorie, de rêves et de troubles de l’imagination ont été décrits.
- +Le protoxyde d’azote se diffuse à l’intérieur de toutes les cavités corporelles contenant de l’air plus vite que l’azote n’en sort. L’utilisation de protoxyde d’azote peut entraîner une expansion des cavités closes contenant des gaz.
- +Fréquent (≥1/100 to <1/10):
- +Affections gastro-intestinales: nausées, vomissement.
- +Peu frequent (≥1/1,000 to <1/100):
- +Affections du système nerveux: paresthésies, sédation excessive.
- +Affections psychiatriques: euphorie, agitation, angoisse, rêves, hallucinations.
- +Indéterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles):
- +Affections du système nerveux: sensation vertigineuse, myélopathie, neuropathie, maux de tête, augmentation de la pression intracrânienne.
- +Affections sanguines et du système lymphatique: anémie mégaloblastique, pancytopénie (observée dans des circonstances prédisposantes : déficit en cobalamine, abus de substance), leucopénie, agranulocytose (observée après une exposition prolongée à forte dose pour le traitement du tétanos dans les années 50).
- +Affections psychiatriques: désorientation.
- +Affections oculaires: atteinte visuelle sévère (engendrée par l’expansion d’un gaz intraoculaire, voir rubriques 6 et 8).
- +Affections de l’oreille et du labyrinthe: otalgies, affections de l’oreille moyenne, perforation du tympan (en cas de non perméabilité de la trompe d’Eustache, voir rubrique 4.4).
- +Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: dépression respiratoire (chez le nouveau-né, quand le protoxyde d’azote a été utilisé pendant l’accouchement, voir rubrique 7).
-Les symptômes d’un surdosage peuvent être une hypoxie, une dépression circulatoire, une agitation ou une somnolence pouvant aller jusqu’à la perte de conscience.
-Le patient doit être ventilé avec de l’oxygène pur contrôlé; des mesures de soutien de la circulation peuvent être nécessaires.
- +En analgésie, le surdosage peut provoquer : augmentation de la sensation d’étourdissements, perte de conscience, cyanose et décès par anoxie.
- +Dans ces circonstances, le traitement doit être arrêté immédiatement et les mesures appropriées doivent être prises.
- +En anesthésie, les symptômes d’un surdosage peuvent être une hypoxie, une dépression circulatoire, une agitation ou une somnolence pouvant aller jusqu’à la perte de conscience.
- +Le patient doit être ventilé avec de l’oxygène pur contrôlé ; des mesures de soutien de la circulation peuvent être nécessaires.
-Code ATC: N01AX13
- +·Code ATC : N01AX13
-Pharmacodynamie
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- +·Pharmacodynamie
-L’effet du protoxyde d’azote sur la perception et sur les fonctions cognitives apparaît à environ 15% en volume et dépend nettement de la dose. À des concentrations supérieures à 60 à 70% en volume, le patient n’est plus réactif. À des concentrations en fin d’expiration d’environ 20% en volume, on observe des propriétés analgésiques dépendantes de la dose.
-Il est évident que le protoxyde d’azote agit de façon directe ou indirecte sur toute une gamme de systèmes de neurotransmission du cerveau et de la moelle épinière. Un des mécanismes d’action centrale pourrait être l’interaction avec les systèmes endogènes des récepteurs opiacés du système nerveux central. En outre, certains faits viennent étayer la théorie selon laquelle le protoxyde d’azote favorise la libération de norépinéphrine au niveau de la corne dorsale de la moelle épinière et quelques-uns de ses effets anti-anxioceptifs résultent d’une inhibition spinale. Bien que le mécanisme d’action du protoxyde d’azote ne soit pas encore totalement élucidé, une interaction avec plusieurs neurotransmetteurs est de plus en plus évidente.
- +L’effet du protoxyde d’azote sur la perception et sur les fonctions cognitives apparaît à environ 15 % en volume et dépend nettement de la dose. À des concentrations supérieures à 60 à 70 % en volume, le patient n’est plus réactif. À des concentrations en fin d’expiration d’environ 20 % en volume, on observe des propriétés analgésiques dépendantes de la dose.
- +Il est évident que le protoxyde d’azote agit de façon directe ou indirecte sur toute une gamme de systèmes de neurotransmission du cerveau et de la moelle épinière. Un des mécanismes d’action centrale pourrait être l’interaction avec les systèmes endogènes des récepteurs opiacés du système nerveux central. En outre, certains faits viennent étayer la théorie selon laquelle le protoxyde d’azote favorise la libération de norépinéphrine au niveau de la corne dorsale de la moelle épinière et quelques-uns de ses effets antianxioceptifs résultent d’une inhibition spinale. Bien que le mécanisme d’action du protoxyde d’azote ne soit pas encore totalement élucidé, une interaction avec plusieurs neurotransmetteurs est de plus en plus évidente.
-Les tests in vitro réalisés avec le protoxyde d’azote afin d’en déterminer la toxicologie génétique ont donné des résultats positifs et des résultats négatifs; les résultats des études in vivo réalisées sur l’animal ont été négatifs. On doit en conclure que les résultats in vitro n’ont aucune pertinence pour la situation in vivo et que, dans les conditions d’une utilisation clinique adaptée, le protoxyde d’azote ne présente aucun potentiel génotoxique.
- +Les tests in vitro réalisés avec le protoxyde d’azote afin d’en déterminer la toxicologie génétique ont donné des résultats positifs et des résultats négatifs ; les résultats des études in vivo réalisées sur l’animal ont été négatifs. On doit en conclure que les résultats in vitro n’ont aucune pertinence pour la situation in vivo et que, dans les conditions d’une utilisation clinique adaptée, le protoxyde d’azote ne présente aucun potentiel génotoxique.
-Au cours d’une étude de la fertilité réalisée sur des rats, l’ensemble des animaux ont présenté, après administration de protoxyde d’azote à 20% pendant 14 jours, des lésions réversibles de la spermatogenèse.
- +Au cours d’une étude de la fertilité réalisée sur des rats, l’ensemble des animaux ont présenté, après administration de protoxyde d’azote à 20 % pendant 14 jours, des lésions réversibles de la spermatogenèse.
- +Au cours d’essais sur l’animal, on a observé, après administration de protoxyde d’azote, des malformations osseuses et organiques, des retards de croissance et des effets embryo- et foetolétaux.
- +Incompatibilités
- +
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-Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «Exp» sur le récipient.
- +Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention « Exp » sur le récipient.
-
-Conserver dans le récipient d’origine. Maintenir le récipient fermé. Protéger de la lumière du soleil et de la chaleur. Conserver dans un lieu bien ventilé et à une température inférieure à 30 °C. Toute fuite accidentelle de protoxyde d’azote dans une pièce fermée accroît le risque d’incendie; ne pas fumer ni produire d’étincelle, éliminer toute source possible d’inflammation. Le protoxyde d’azote est plus lourd que l’air; il y a un risque d’asphyxie à des concentrations élevées.
- +Conserver dans le récipient d’origine. Maintenir le récipient fermé. Protéger de la lumière du soleil et de la chaleur. Conserver dans un lieu bien ventilé et à une température inférieure à 30 °C. Toute fuite accidentelle de protoxyde d’azote dans une pièce fermée accroît le risque d’incendie ; ne pas fumer ni produire d’étincelle, éliminer toute source possible d’inflammation. Le protoxyde d’azote est plus lourd que l’air ; il y a un risque d’asphyxie à des concentrations élevées.
-
-Pour éviter tout incident, les recommandations suivantes doivent impérativement être respectées:
- +Pour éviter tout incident, les recommandations suivantes doivent impérativement être respectées :
-Ne pas approcher de flamme.
-Ne pas graisser.
-En particulier:
-a) Ne jamais introduire ce gaz dans un appareil susceptible de contenir des substances inflammables, en particulier des graisses.
-b) Ne jamais nettoyer les produits contenant ce gaz, le robinet, les raccords et les conduites à l’aide de matériaux inflammables (par ex. substances grasses).
- +Ne pas approcher de flamme
- +Ne pas graisser
- +En particulier :
- +a)Ne jamais introduire ce gaz dans un appareil susceptible de contenir des substances inflammables, en particulier des graisses.
- +b)Ne jamais nettoyer les produits contenant ce gaz, le robinet, les raccords et les conduites à l’aide de matériaux inflammables (par ex. substances grasses).
-56668 (Swissmedic).
- +56668 (Swissmedic)
- +Présentation
- +Bouteilles de gaz sous pression contenant :
- +- volume de 4 l contenant 1,5 m3 de gaz (1 bar à 15 °C). (B)
- +- volume de 10 l contenant 4,1 m3 de gaz (1 bar à 15 °C). (B)
- +- volume de 30 l contenant 11,9 m3 de gaz (1 bar à 15 °C). (B)
- +- volume de 50 l contenant 20,0 m3 de gaz (1 bar à 15 °C). (B)
- +Cadre de bouteilles d’un volume de 600 l contenant 243,4 m3 de gaz (1 bar à 15 °C). (B)
-Carbagas AG, Muri bei Bern.
- +CARBAGAS AG, Muri bei Bern
-Décembre 2009.
- +Mai 2017
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