| 36 Changements de l'information professionelle Cutaquig 165 mg/ml |
-·Syndromes d'immunodéficience primaire (IDP) associés à une production d'anticorps défaillante.
-·Hypogammaglobulinémie et infections bactériennes récurrentes chez les patients atteints de leucémie lymphoïde chronique (LLC), chez qui les antibiotiques prophylactiques ont échoué ou sont contre-indiqués.
-·Hypogammaglobulinémie et infections bactériennes récurrentes chez les patients atteints d'un myélome multiple (MM).
-·Hypogammaglobulinémie chez les patients avant et après une transplantation de cellules souches hématopoïétiques allogéniques (TCSH).
- +·Déficits immunitaires primaires (DIP) avec altération de la production d'anticorps.
- +·Déficits immunitaires secondaires (DIS) chez les patients souffrant d'infections sévères ou récurrentes, dont le traitement antimicrobien est inefficace et qui présentent une insuffisance prouvée en anticorps spécifiques (PSAF, proven specific antibody failure)* ou un taux d'IgG sérique <4 g/l.
- +*PSAF = incapacité à atteindre une augmentation d'au moins deux fois le titre d'anticorps IgG avec les vaccins à polysaccharides pneumococciques et antigènes polypeptidiques.
-Pour une thérapie de substitution, la dose doit être éventuellement individualisée pour chaque patient en fonction de la réponse pharmacocinétique et clinique. Les schémas posologiques suivants sont fournis à titre indicatif:
- +Pour une thérapie de substitution, la dose doit être éventuellement individualisée pour chaque patient en fonction de la réponse pharmacocinétique et clinique. Cutaquig peut être administré à intervalles réguliers, allant d'une administration quotidienne jusqu'à une administration toutes les deux semaines. Les schémas posologiques suivants sont fournis à titre indicatif:
- +Traitement de substitution des déficits immunitaires primaires (DIP)
- +
-Lorsque des taux d'IgG stables ont été atteints, des doses d'entretien seront administrées à intervalles répétés (à peu près une fois par semaine) pour parvenir à une dose mensuelle cumulée de l'ordre de 0,4-0,8 g/kg PC (2,4 à 4,8 ml/kg PC). Il peut être nécessaire d'administrer chaque dose unique à des sites d'injection différents.
- +Lorsque des taux d'IgG stables ont été atteints, des doses d'entretien seront administrées à intervalles répétés pour parvenir à une dose mensuelle cumulée de l'ordre de 0,4-0,8 g/kg PC (2,4 à 4,8 ml/kg PC). Il peut être nécessaire d'administrer chaque dose unique à des sites d'injection différents.
- +Traitement de substitution des déficits immunitaires secondaires
- +La dose unique recommandée sera administrée à intervalles répétés (environ une fois par semaine) pour parvenir à une dose mensuelle cumulative de l'ordre de 0,2-0,4 g/kg (1,2 à 2,4 ml/kg). Il peut être nécessaire d'administrer chaque dose unique à des sites d'injection différents.
- +Les taux résiduels d'IgG devraient être mesurés et évalués conjointement à l'incidence des infections. La dose devrait être ajustée si nécessaire pour obtenir une protection optimale contre les infections. Il peut être nécessaire d'augmenter la dose chez les patients présentant une infection persistante. Une diminution de la dose peut être envisagée lorsque le patient reste indemne d'infection.
- +
-Cutaquig a été évalué chez 22 patients pédiatriques (15 enfants âgés [entre 2 et <12 ans] et 7 adolescents [âgés entre 12 et <16 ans]) présentant une immunodéficience primaire. Aucune exigence relative à la dose pédiatrique n'a été nécessaire pour atteindre les taux sériques d'IgG souhaités.
- +Cutaquig a été évalué chez 38 patients pédiatriques (26 enfants âgés [entre 2 et <12 ans] et 12 adolescents [âgés entre 12 et <16 ans]) présentant une immunodéficience primaire. Aucune exigence relative à la dose pédiatrique n'a été nécessaire pour atteindre les taux sériques d'IgG souhaités.
-Plusieurs dispositifs d'injectionpeuvent être utilisés simultanément.
- +Plusieurs dispositifs d'injection peuvent être utilisés simultanément.
-Ce médicament contient au maximum 90 mg de maltose par ml en tant qu'autre composant. L'interférence du maltose dans les dosages de glucose sanguin peut entraîner des résultats faussement élevés de glucose et, par conséquent, une administration inappropriée d'insuline, qui peut entraîner une hypoglycémie grave ou le décès. De même, des cas de véritables hypoglycémie peuvent rester non traités, si l'état hypoglycémique est masqué par des taux de glucose faussement élevés (voir rubrique «Interactions»).
- +Ce médicament contient au maximum 90 mg de maltose par ml en tant qu'autre composant. L'interférence du maltose dans les dosages de glucose sanguin peut entraîner des résultats faussement élevés de glucose et, par conséquent, une administration inappropriée d'insuline, qui peut entraîner une hypoglycémie grave ou le décès. De même, des cas de véritable hypoglycémie peuvent rester non traités, si l'état hypoglycémique est masqué par des taux de glucose faussement élevés (voir rubrique «Interactions»).
-Tous les autres patients doivent rester en observation pendant au moins 20 minutes après l'administration.
-En cas d'effet indésirable, soit la vitesse d'administration doit être réduite ou l'injection doit être arrêtée. Si une réaction allergique ou anaphylactique est suspectée, l'injection doit être stoppée immédiatement. Le traitement nécessaire dépend de la nature et de la sévérité de la réaction indésirable.
- +Tous les autres patients doivent rester sous observation pendant au moins 20 minutes après l'administration.
- +En cas d'effet indésirable, soit la vitesse d'administration doit être réduite, soit l'injection doit être arrêtée. Si une réaction allergique ou anaphylactique est suspectée, l'injection doit être stoppée immédiatement. Le traitement nécessaire dépend de la nature et de la sévérité de la réaction indésirable.
- +Hémolyse
- +Les IgG peuvent contenir des anticorps de groupes sanguins pouvant agir comme des hémolysines et capable d'induire le recouvrement in vivo des globules rouges par des immunoglobulines, provoquant ainsi une réaction antiglobuline directe positive (test de Coombs) et, dans de rares cas, une hémolyse. Les patients traités par produits à base d'immunoglobuline doivent être surveillés afin de déceler tous signes cliniques et symptômes d'hémolyse.
- +
-L'administration d'immunoglobulines peut altérer pendant une période d'au moins 6 semaines à 3 mois l'efficacité des vaccins contenant des virus vivants atténués, comme les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, un intervalle de 3 mois doit s'écouler avant une vaccination avec des vaccins contenant des virus vivants atténués. Dans le cas de la rougeole, cette diminution d'efficacité peut persister jusqu'à 1 an.
-Pour cette raison, les patients, qui se sont fait vacciner contre la rougeole, devraient se faire contrôler leur taux d'anticorps.
- +L'administration d'immunoglobulines peut altérer pendant une période d'au moins 6 semaines à 3 mois l'efficacité des vaccins contenant des virus vivants atténués, comme les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après administration de ce médicament, un intervalle de 3 mois doit s'écouler avant une vaccination avec des vaccins contenant des virus vivants atténués. Dans le cas de la rougeole, cette diminution d'efficacité peut persister jusqu'à 1 an. Pour cette raison, les patients, qui se sont fait vacciner contre la rougeole, devraient se faire contrôler leur taux d'anticorps.
-Cutaquig contient du maltose, qui peut être faussement interprêté comme du glucose par certains dispositifs de mesure de la glycémie. Pour éviter ces valeurs faussement élevées de glucose, seuls des systèmes de tests spécifiques au glucose doivent être utilisés chez les patients diabétiques
- +Cutaquig contient du maltose, qui peut être faussement interprété comme du glucose par certains dispositifs de mesure de la glycémie. Pour éviter ces valeurs faussement élevées de glucose, seuls des systèmes de tests spécifiques au glucose doivent être utilisés chez les patients diabétiques
-Les données de sécurité clinique sont basées sur l'étude pivot de Phase III ouverte, à bras unique, prospective, multicentrique avec Cutaquig chez des sujets atteints d'IDP, qui ont été traités auparavant par immunoglobuline intraveineuse (IVIG) pendant au moins 6 mois. L'étude a été réalisée en Europe et en Amérique du Nord.
-Dans cette étude, la sécurité de Cutaquig a été évaluée chez 60 patients. Au total, 3534 injections de Cutaquig ont été administrées.
- +Les données de sécurité clinique sont basées sur l'étude pivot de Phase III ouverte, à bras unique, prospective, multicentrique avec Cutaquig chez des sujets atteints de DIP, qui ont été traités auparavant par immunoglobuline intraveineuse (IGIV) pendant au moins 6 mois. L'étude a été réalisée en Europe et en Amérique du Nord.
- +Dans cette étude, la sécurité de Cutaquig a été évaluée chez 75 patients. Au total, 4462 injections de Cutaquig ont été administrées.
-D'autres effets indésirables ont été signalés après le début de la commercialisation de produits à base d'immunoglobulines: œdème du visage, tremblements, pâleur, bronchospasme, dyspnée, toux, diarrhée, urticaire, éruption cutanée, prurit, bouffée de chaleur, sensation de chaleur, frisson, asthénie, fatigue, syndrome pseudo-grippal, malaise, douleur au site d'injection, serrement dans la gorge, méningite aseptique, hypertension et événements thromboemboliques. La fréquence de signalement de ces effets indésirables apparus après le début de la commercialisation est inconnue.
- +Les effets indésirables suivants ont été observés durant l'utilisation de Cutaquig après sa mise sur le marché. Ces effets indésirables rapportés de façon spontanée étant issus d'une population de taille indéterminée, il n'est pas toujours possible d'estimer avec précision leur fréquence ou d'établir un lien de causalité avec l'exposition au médicament.
- +Classe de systèmes d'organes MedDRA (CSO) par ordre: Effet indésirable (EI)
- +Affections du système nerveux Étourdissements
- +Affections gastro-intestinales Nausées
- +Affections de la peau et du tissu sous-cutané Prurit
- +Troubles généraux et anomalies au site d'administration Fatigue
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- +D'autres effets indésirables ont été signalés après le début de la commercialisation de produits à base d'immunoglobulines: œdème du visage, tremblements, pâleur, bronchospasme, dyspnée, toux, diarrhée, urticaire, éruption cutanée, prurit, bouffée de chaleur, sensation de chaleur, frisson, asthénie, fatigue, syndrome pseudo-grippal, malaise, douleur au site d'injection, serrement dans la gorge, méningite aseptique, hypertension et événements thromboemboliques.
-Classe pharmacothérapeutique: Immunsérums et immunoglobulines: Immunoglobuline humaine normale, pour administration extravasculaire
- +Classe pharmacothérapeutique: Antisérums et immunoglobulines: Immunoglobuline humaine normale, pour administration extravasculaire
-Lors d'une étude clinique, un total de 60 patients atteints d'un syndrome de déficit immunitaire primaire a été traité par Cutaquig pendant une durée allant jusqu'à 64 semaines. La dose moyenne administrée chaque semaine était de 0,176 (0,134-0,185) g/kg PC. Au total, 3534 injections hebdomadaires de Cutaquig ont été administrées.
-Avec une perfusion hebdomadaire à partir de la semaine 2, les concentrations seuils minimales étaient comprises entre 6,1 et 8,4 g/l. La Cmax moyenne était de 13,5 g/l et elle a été atteinte après une médiane de 2,02 jours.
- +Lors d'une étude clinique, un total de 75 patients atteints d'un syndrome de déficit immunitaire primaire a été traité par Cutaquig pendant une durée allant jusqu'à 64 semaines. La dose moyenne administrée chaque semaine à chaque patient était de 0,187 g/kg chez les patients adultes, de 0,150 g/kg chez les jeunes enfants, de 0,164 g/kg chez les enfants plus âgés et de 0,170 g/kg chez les adolescents. Au total, 4462 injections hebdomadaires de Cutaquig ont été administrées.
- +Lors d'une étude clinique de phase III, une sous-étude pharmacocinétique (PK) a été menée chez 37 patients atteints de déficits immunitaires primaires (DIP). Des échantillons de sang pour l'étude PK ont été prélevés avant le passage à Cutaquig (profil IGIV: PKIV), après la 11e injection de Cutaquig (premier profil SC: PKSC1) et après la 28e injection de Cutaquig (deuxième profil SC: PKSC2). L'objectif de la sous-étude PK était de comparer les ASC (Aire sous la courbe) après administration i.v. et s.c., en utilisant un facteur de correction de dose (FCD) de 1,5. À partir d'un modèle PK de population, les paramètres PK ont été estimés et des simulations ont été effectuées.
-En cas d'administration sous-cutanée, l'immunoglobine normale se répartit d'abord dans le tissu sous-cutané local, puis diffuse lentement dans la circulation sanguine du receveur et dans l'espace extravasculaire.
- +En cas d'administration sous-cutanée, l'immunoglobuline normale se répartit d'abord dans le tissu sous-cutané local, puis diffuse lentement dans la circulation sanguine du receveur et dans l'espace extravasculaire.
-Les données des études cliniques montrent qu'en injectant une dose hebdomadaire moyenne de 0,176 g/kg, les taux résiduels minimaux se situent entre 6,1 et 8,4 g/l à partir de la semaine 2. La Cmax moyenne était de 13,5 g/l.
- +Du fait de l'absorption progressive, l'administration de IGSC conduit à des profils plus plats et à des fluctuations plus faibles à l'état d'équilibre (Steady State) par rapport au traitement par IGIV: la Cmax moyenne était plus faible après IGSC (13,2±3,4 g/l et 13,5±3,7 g/l pour PKSC1 et PKSC2, respectivement) par rapport à la concentration à la fin de la perfusion par IGIV (18,0±4,5 g/l). En conséquence, les taux sériques moyens d'IgG et les taux résiduels de sous-classe d'IgG étaient plus élevés après le traitement SC (11,5 et 11,7 g/l pour PKSC1 et PKSC2, respectivement, la marge globale étant de 6,5 à 18,9 g/l), par rapport à ceux à la fin du traitement par IGIV (10,1 g/l; amplitude de variation: 6,5 g/l à 14,3 g/l).
- +La biodisponibilité SC a été calculée à 75 %, ce qui correspond à un facteur de correction de dose de 1,3 pour atteindre une ASC d'exposition identique après traitement par IGSC corrélé au poids par rapport au traitement par IGIV.
- +Une modélisation basée sur la PK et une simulation à partir des données recueillies dans l'étude clinique sur l'administration hebdomadaire de Cutaquig ont montré qu'une dose ajustée en fonction du poids, sans facteur de correction de dose pour la biodisponibilité SC plus basse, serait suffisante pour maintenir une exposition systémique aux IgG dans l'intervalle thérapeutique, pour un intervalle entre les injections allant jusqu'à 1 semaine, y compris pour une administration plus fréquente (par ex. des doses quotidiennes). Des intervalles de dose plus longs (en particulier pour les niveaux de base d'IgG faibles) augmentent le risque de tomber à un taux résiduel d'IgG sous 5 g/l.
- +Exemple: en considérant un taux basal d'IgG de 4,0 g/l et un facteur de conversion de dose de 1,0 pour passer du traitement par IGIV au traitement par IGSC, il a été estimé que le pourcentage de patients tombant sous le taux résiduel d'IgG de 5 g/l atteindrait 4 % avec une dose toutes les 2 semaines contre 1,4 % avec des intervalles de dose inférieurs ou égaux à une semaine.
-Les IgG et les complexes IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial.
- +Les IgG et les complexes IgG sont dégradés dans les cellules du système réticulo-endothélial. La demi-vie médiane des IgG après administration de Cutaquig chez les sujets atteints de DIP a été estimée à environ 16 jours [9,2-36,3], le calcul a été effectué dans le modèle PK de population en supposant qu'il n'y a pas de production endogène d'IgG.
- +Aucune différence cliniquement pertinente n'a été observée concernant les paramètres pharmacocinétiques entre les patients adultes et pédiatriques de l'étude DIP.
-Avant l'administration, les produits doivent être inspectés visuellement pour s'assurer de l'absence de particules et de coloration anormale.
- +Avant l'administration, les médicaments à usage parentéral doivent être inspectés visuellement pour s'assurer de l'absence de particules et de coloration anormale.
-Mars 2022
- +Avril 2023
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