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Information professionnelle sur Betaferon®:Bayer (Schweiz) AG
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Propriétés/Effets

Code ATC
L03AB08
Mécanisme d'action
L'interféron bêta-1b est une protéine purifiée, stérile et lyophilisée, produite par la technique de l'ADN recombinant, à partir d'une souche d'Escherichia coli porteuse d'un plasmide contenant un gène humain d'interféron bêtaser-17 modifié par génie génétique.
Les interférons font partie des cytokines et sont des protéines naturelles. Les interférons ont des poids moléculaires allant de 15'000 à 21'000 daltons. Trois classes principales d'interférons ont été identifiées: alpha, bêta et gamma. Les effets biologiques des interférons alpha, bêta et gamma se recoupent, mais sont néanmoins distincts. Les effets de l'interféron bêta-1b ADNr sont spécifiques à l'espèce. Les informations pharmacologiques les plus pertinentes concernant l'interféron bêta-1b ADNr résultent donc d'études effectuées sur culture de cellules humaines ou chez l'homme in vivo.
Pour l'interféron bêta-1b ADNr, on a démontré in vitro une activité à la fois antivirale et immunomodulatrice. Le mode d'action de l'interféron bêta-1b ADNr dans la SEP n'est pas clairement élucidé. Cependant, il est connu que les effets biologiques de l'interféron bêta-1b ADNr sur la réponse immunitaire résultent de l'interaction avec des récepteurs cellulaires spécifiques se trouvant à la surface des cellules humaines. La liaison de l'interféron bêta-1b ADNr à ces récepteurs induit l'expression de certains gènes supposés être des médiateurs biologiques de l'action de l'interféron bêta-1b ADNr. Un certain nombre de ces gènes a été mis en évidence dans le sérum et dans des fractions cellulaires sanguines de patients traités par l'interféron bêta-1b ADNr. L'interféron bêta-1b ADNr agit sur les récepteurs de l'interféron-γ en diminuant leur affinité et en augmentant leur internalisation et leur dégradation. En outre, l'interféron bêta-1b ADNr renforce l'activité suppressive des lymphocytes périphériques (cellules mononucléaires).
Il n'a pas été étudié dans quelle mesure Betaferon exerce une influence sur le système cardiovasculaire, le système respiratoire ou la fonction des organes endocriniens.
Pharmacodynamique
Les interférons font partie de la famille des cytokines qui sont des protéines naturelles. Il a été démontré que l'interféron bêta-1b a une activité à la fois antivirale et immunomodulatrice. Le mode d'action de l'interféron bêta-1b dans la sclérose en plaques n'est pas clairement élucidé. Cependant, on sait que les effets modificateurs de la réponse de l'interféron bêta-1b résultent de l'interaction avec des récepteurs cellulaires spécifiques se trouvant à la surface des cellules humaines. L'interféron bêta-1b ADNr agit sur les récepteurs de l'interféron-γ, d'une part, en diminuant leur affinité, et d'autre part, en augmentant leur internalisation et leur dégradation. En outre, l'interféron bêta-1b renforce l'activité suppressive des cellules sanguines mononucléées du sang périphérique.
Efficacité clinique
SEP secondairement chronique-progressive
Deux études cliniques contrôlées (SPMS-EU, SPMS-NA) évaluant Betaferon dans les formes secondairement progressives de sclérose en plaques ont été menés (score EDSS initial compris entre 3 et 6,5, c.-à-d. que les patients étaient capables de marcher). Dans l'étude SPMS-EU, 360 patients traités par Betaferon et 358 patients traités par placebo avaient été inclus, dans l'étude SPMS-NA, 317 patients traités par Betaferon et 308 patients traités par placebo avaient été inclus.
Les patients ayant une forme secondairement chronique-progressive ont présenté sous Betaferon un retard de la progression de leur handicap pouvant atteindre 12 mois. Ceci a également concerné le délai jusqu'à l'apparition d'un handicap sévère, p.ex. le confinement au fauteuil roulant. Ce retardement du handicap a été démontré chez des patients aussi bien avec des poussées intermittentes que sans, et à tous les degrés de l'échelle de handicap («Expanded Disability Status Scale» (EDSS): 3-6.5) examinés.
La preuve de l'efficacité dans la SEP secondairement chronique-progressive a été établie chez des patients qui n'avaient encore jamais été traités par interférons. Il n'a pas encore été établi avec certitude si les patients déjà traités par interférons tirent également profit d'un nouveau traitement.
SEP récurrente-rémittente
Une étude clinique contrôlée (RRMS) évaluant Betaferon a été réalisée chez des patients ayant une sclérose en plaques évoluant par poussées qui étaient capables de marcher sans aide (score EDSS au début de l'étude compris entre 0 et 5,5) incluant 124 patients traités par Betaferon et 123 patients traités par placebo. Les patients ayant une SEP récurrente-rémittente, tout comme ceux ayant une SEP secondairement chronique-progressive, ont présenté sous Betaferon une diminution de la fréquence des poussées (30%) et de l'intensité des poussées, de même qu'un allongement des intervalles entre les poussées. Le nombre d'hospitalisations et la consommation de stéroïdes dus à la maladie ont été réduits.
Betaferon a en outre stabilisé le volume global des lésions mesurées par IRM pondérée en T2 dans la forme aussi bien récurrente-rémittente que secondairement chronique-progressive. Dans un sous-groupe de patients présentant une SEP secondairement chronique-progressive, Betaferon a eu le même effet sur l'activité des lésions mesurées chaque mois par IRM pondérée en T1 avec produit de contraste (Gd-DTPA).
Evénement unique démyélinisant évocateur d'une SEP
Cette étude (BENEFIT) a été réalisée chez 292 patients traités par Betaferon et 176 patients traités par placebo et comportait deux phases: une phase contrôlée contre placebo, puis une phase de suivi prospective. La phase versus placebo s'est déroulée sur une durée maximale de 2 ans ou jusqu'à ce que le patient développe une SEP cliniquement définie (SEPCD) (clinically definite multiple sclerosis, CDMS), selon l'événement survenu antérieurement.
Dans la phase contrôlée contre placebo, Betaferon a retardé la progression du premier événement clinique vers une SEPCD de manière statistiquement significative et cliniquement importante, correspondant à une réduction du risque de 47%. Une analyse post-hoc (corrigée pour les covariants standards initiaux) a montré une réduction du risque de 50%. En l'espace de deux ans, 45% des patients dans le groupe sous placebo contre 28% des patients du groupe sous Betaferon ont développé une SEPCD (estimation Kaplan-Meier). Betaferon a prolongé le délai avant une SEPCD de 363 jours, le faisant passer de 255 jours dans le groupe sous placebo à 618 jours dans le groupe sous Betaferon (sur la base du 25e percentile).
La consistance de l'effet thérapeutique a été démontrée également par l'allongement du délai avant la progression vers une SEP selon les critères de McDonald, correspondant à une réduction du risque de respectivement 43% et 46% basée sur une analyse post-hoc corrigée pour les covariants standards initiaux.
À l'issue de la phase contrôlée contre placebo, les patients intégraient une phase de suivi prospective sous Betaferon. Celle-ci visait à évaluer les effets d'un traitement précoce par Betaferon par rapport au traitement à début différé en comparant les patients initialement randomisés dans le groupe Betaferon («groupe de traitement immédiat») à ceux randomisés dans le groupe placebo («groupe de traitement différé»). L'aveugle a été maintenu, pour les patients et les investigateurs, quant au traitement initialement attribué. Deux analyses prospectives comportaient des résultats d'étude intégrés de la phase contrôlée contre placebo ainsi que de la phase de suivi après trois respectivement cinq ans.
L'effet du traitement sur la progression vers une SEPCD était toujours manifeste même après la phase complète du suivi. Sur trois ans, la réduction du risque était de 41% et de 37% sur cinq ans chez les patients ayant bénéficié d'un traitement précoce. Après trois ans, 51% des patients du traitement différé ont développé une SEPCD contre 37% des patients du traitement précoce (estimation Kaplan-Meier). Cet effet était toujours manifeste après cinq ans: une SEPCD a été diagnostiquée chez 57% des patients du traitement différé et chez 46% des patients du traitement précoce. Bien que la majorité des patients du groupe placebo ait été traitée par Betaferon à partir de la troisième année d'étude, l'effet du traitement a persisté.

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