Données précliniquesMutagénicité
Plusieurs études ont révélé de faibles signes de potentiel mutagène à des concentrations élevées qui étaient toutefois largement supérieures à la posologie thérapeutique chez l’être humain.
Carcinogénicité
Le potentiel carcinogène du diazépam administré par voie orale a été évalué chez différentes espèces de rongeurs. Une augmentation de la fréquence des carcinomes hépatocellulaires est survenue chez les souris mâles. Aucune augmentation significative de la fréquence des tumeurs n’a été observée chez les souris femelles, les rats, les hamsters ou les gerbilles de Mongolie.
Troubles de la fertilité
Les études de reproduction, conduites chez des rats ayant reçu des doses orales de 100 mg/kg/jour avant et pendant l’accouplement, ainsi que pendant toute la durée de la gestation et pendant l’allaitement, ont révélé une diminution du nombre de gestations ainsi qu’un nombre plus faible de survivants parmi la progéniture.
Tératogénicité
Le diazépam s’est avéré tératogène lorsqu’il a été administré à des souris à des doses de 45–50 mg/kg/jour, 100 mg/kg/jour et 140 mg/kg/jour ainsi qu’à des hamsters à une dose de 280 mg/kg. Aucune tératogénicité n’a par contre été observée lorsque le diazépam a été administré à des rats à des doses de 80 et 300 mg/kg/jour ainsi qu’à des lapins à des doses de 20 et 50 mg/kg/jour.
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