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Information professionnelle sur Lisinopril - 1 A Pharma 5/10/20/30 mg:1 A Pharma GmbH, Oberhaching, Landkreis
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
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Propriétés/Effets

Code ATC: C09AA03
Le lisinopril est un inhibiteur de la peptidyldipeptidase. Il inhibe l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) qui catalyse la transformation de l’angiotensine I en angiotensine II, un peptide vasoconstricteur. L’angiotensine II stimule également la sécrétion d’aldostérone dans le cortex surrénalien. L’inhibition de l’ECA provoque une diminution de la concentration d’angiotensine II, induisant une vasodilatation et une diminution de la sécrétion d’aldostérone. Ce dernier effet induit une augmentation de la kaliémie.
On suppose certes que l’effet antihypertenseur du lisinopril repose essentiellement sur l’inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, mais cet effet antihypertenseur a également été observé chez des hypertendus dont le taux de rénine était faible. L’ECA est identique à la kininase II, une enzyme qui dégrade la bradykinine. On ignore encore si l’augmentation des concentrations de bradykinine, un peptide doté d’un puissant effet vasodilatateur, intervient également dans l’effet thérapeutique du lisinopril.
On sait que l’ECA est présente dans l’endothélium et qu’une hausse de l’activité de l’ECA peut être constatée chez les diabétiques. L’activité augmentée de l’ECA, qui catalyse la formation d’angiotensine II et la dégradation de la bradykinine, provoque une aggravation des lésions endothéliales causées par l’hyperglycémie. Les inhibiteurs de l’ECA, y compris le lisinopril, inhibent aussi bien la formation de l’angiotensine II que la dégradation de la bradykinine, et améliorent ainsi le dysfonctionnement endothélial.
L’effet du lisinopril sur l’élimination rénale de l’albumine chez les diabétiques est dû d’une part à la baisse de la pression artérielle, d’autre part à un mécanisme direct sur le tissu rénal.
Une étude menée en double-aveugle, randomisée, contrôlée par placebo et sur des groupes parallèles (Euclid), incluant 530 diabétiques du type 1 normotendus, a montré qu’après deux ans de traitement par lisinopril, la différence au niveau du taux d’élimination de l’albumine était significative par rapport au placebo (différence 2,2 µg/ml; p= 0,03). L’effet le plus fort a été noté chez les patients ayant présenté une microalbuminurie au début du traitement.
Chez 335 patients hypertendus et souffrant d’un diabète et d’une néphropathie débutante caractérisée par une microalbuminurie, une étude multicentrique, randomisée et menée en double aveugle (Brilliant) a comparé lisinopril à un antagoniste calcique. L’administration de 10–20 mg de lisinopril une fois par jour pendant 12 mois a réduit la pression sanguine systolique/diastolique de 13/10 mmHg et le taux d’excrétion urinaire d’albumine de 40%. Par rapport à l’antagoniste calcique, la réduction du taux d’excrétion d’albumine par lisinopril était significativement plus importante.
On ne dispose d’aucune expérience chez les patients présentant une albuminurie manifeste ou une insuffisance rénale. Dans l’étude GISSI-3, 19’394 patients ont reçu dans les 24 heures après un infarctus du myocarde aigu lisinopril et/ou de la nitroglycérine (seule ou en association) ou un placebo. Après 6 semaines de traitement, lisinopril a montré une réduction statistiquement significative du risque (RR) pour la mortalité de 11% par rapport au groupe de contrôle (p= 0,03, absolute RR: 0,8%).
La réduction du risque avec la nitroglycérine ou lisinopril n’était pas significative mais l’association de nitroglycérine et de lisinopril a montré une réduction significative du risque pour la mortalité de 17% par rapport au groupe de contrôle (p= 0,02, absolute RR: 1,2%).
Dans le sous-groupe des patients âgés (>70 ans) et des femmes, un bénéfice significatif a été observé lorsque le critère d’évaluation associait la mortalité et la fonction cardiaque. Le critère d’évaluation associé appliqué à tous les patients ainsi qu’aux groupes à haut risque a montré un bénéfice significatif après 6 mois pour les patients traités par lisinopril ou lisinopril plus nitroglycérine pendant 6 semaines (p= 0,03, absolu RR 1,2%).

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