Données précliniquesSur la base des études classiques réalisées pour déterminer la sécurité pharmacologique, la toxicité après administration de doses multiples, la toxicité reproductive et la toxicité sur le développement, la génotoxicité et la carcinogénité, les données précliniques recueillies ne suggèrent aucun risque particulier pour l'homme.
Lors d'une étude sur la reproduction et le développement embryonnaire au stade précoce menée sur des rats après administration d'une dose de 1000 mg/kg/jour, qui a conduit à une toxicité parentérale chez les mâles traités, ont été constatées une diminution de la fertilité et de la mobilité des spermatozoïdes ainsi qu'une augmentation du pourcentage des spermatozoïdes anormaux. Pour la même dose, une modification du cycle oestral (cycle de reproduction) a eu lieu chez les femelles. Pour des doses allant jusqu'à 300 mg/kg/jour (chez les rats mâles, correspondant à 9 fois l'exposition humaine sur la base de l'AUC non lié, avec une dose de 200 mg), aucun effet sur la fertilité ou les paramètres des spermatozoïdes n'a été observé. Aucun résultat sur les testicules lié au traitement n'a été constaté chez les souris et les rats qui ont été traités pendant 2 ans avec des doses allant jusqu'à 600 ou 1000 mg/kg/jour. De même, aucun résultat n'a été constaté sur les testicules chez les chiens qui ont reçu de l'avanafil pendant 9 mois et notamment à des expositions qui étaient 110 fois plus élevées que la dose maximale recommandée chez l'homme (Maximum Recommended Human Dose, MRHD).
Chez les rates en gestation, les doses allant jusqu'à 300 mg/kg/jour (environ 15 fois la quantité de la MRHD évaluée en mg/m2 chez un sujet pesant 60 kg) n'ont montré aucune indication de tératogénicité, d'embryotoxicité ou de fétotoxicité. Avec une dose toxique pour la mère de 1000 mg/kg/jour (environ 49 fois la MRHD évaluée en mg/m2), le poids du foetus était certes réduit mais sans signe de tératogénicité. Pour les lapines en gestation, aucune tératogénicité, embryotoxicité ou fetotoxicité n'a été observée avec une administration allant jusqu'à 240 mg/kg/jour (environ 23 fois la MRHD évaluée en mg/m2). Chez une étude menée sur des lapins, une toxicité chez la mère a été observée à une dose de 240 mg/kg/jour.
Dans une étude de développement prénatal et postnatal menée chez les rats, les jeunes ont montré un poids durablement diminué avec une dose de 300 mg/kg/jour et plus (environ 15 fois la MRHD évaluée en mg/m2) et, avec une dose de 600 mg/kg/jour (environ 29 fois la MRHD évaluée en mg/m2) un retard du développement sexuel.
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