Données précliniquesPharmacologie de sécurité
Les données précliniques issues des études conventionnelles sur la pharmacologie de sécurité, la génotoxicité et cancérogenèse n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.
Chez les rats, mais pas chez les singes, des changements microscopiques dans le foie (par exemple vacuolisation hépatocellulaire, mitose et caryomégalie) ont été observés, accompagnés d’une baisse des taux de fibrinogène plasmatique et d’autres modifications des valeurs de laboratoire. La raison de cette spécificité apparente aux rongeurs n’est pas comprise et la pertinence chez l’homme n’est pas claire.
Toxicité sur la reproduction
Le lumasiran n’a produit aucun effet indésirable sur la fertilité des mâles et des femelles et sur le développement pré-natal et post-natal des rats. Des anomalies squelettiques ont été observées lors d’études sur le développement embryo-fœtal chez le rat et le lapin, mais à des multiples d’exposition élevés par rapport aux expositions thérapeutiques chez l’homme. Les doses sans effet nocif observé (NOAEL) étaient environ 20 à 70 fois plus élevés (sur la base des expositions mensuelles).
Analyses de toxicité chez des animaux juvéniles
Une étude de toxicité de détermination de dose réalisée sur des rats nouveau-nés n’a pas montré de sensibilité accrue chez le rat en développement du fait de la toxicologie ou de la pharmacologie du lumasiran à des multiples d’exposition de 2 par rapport aux expositions thérapeutiques humaines (d’après des expositions mensuelles).
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