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Information professionnelle sur Liquémine® 25 000 UI/5 ml:Drossapharm AG
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PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs:
Heparinum natricum (extrait de la muqueuse intestinale du porc)
Excipients:
10 mg/ml Alcohol benzylicus, Natrii chloridum, Acidum hydrochloricum, Natrii hydroxidum, Aqua ad iniectabilia
1 flacon perforable de 5 ml contient 30 mg de sodium ou 6 mg de sodium pour 1 ml

Indications/Possibilités d’emploi

Prophylaxie et traitement de la maladie thromboembolique de toute étiologie et de toute localisation ainsi qu’à la suite d’un traitement thrombolytique, p. ex. par la streptokinase, de même que lors de coagulation intravasculaire disséminée; lors d’infarctus du myocarde; inhibition de la coagulation en cas de recours à la circulation extracorporelle et à l’hémodialyse; prophylaxie et traitement de l’hyperlipidémie.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
La posologie de Liquémine doit être adaptée aux particularités de chaque cas (nature et évolution de la maladie, poids corporel et âge du patient, effets indésirables, etc.). Il faudra veiller attentivement à ce que la posologie soit suffisante, car des doses trop faibles permettent au processus thrombotique de continuer sa progression, et le risque d’une embolie mortelle persiste.
Fixer la posologie soit en fonction des résultats des tests de coagulation (temps de thrombine, temps de thromboplastine partielle (TPP), temps de thromboplastine partielle activée) qui, en cas d’injections IV répétées, permettent également de déterminer quand doit être administrée la dose d’héparine suivante, soit de façon purement schématique. L’expérience clinique a montré que la posologie de l’héparine varie largement selon les indications. Lors de l’administration de faibles doses d’héparine pour la prophylaxie de la maladie thromboembolique, les contrôles de la coagulation ne sont généralement pas nécessaires.
Instructions posologiques particulières
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale, ou encore un trouble de la coagulation, le traitement par Liquémine doit être effectué en fonction des résultats des tests de coagulation.
1.Traitement de la maladie thromboembolique
Une surveillance étroite du traitement en déterminant le taux de coagulation est absolument nécessaire pour tous les cas. Le contrôle du traitement et l’adaptation posologique se basent généralement sur le temps de thromboplastine partielle activée (TTPA), qui devrait être entre 1,5 et 2,5 fois supérieur à la norme. La réalisation des contrôles du TPPA est recommandée 1–2 heures, 6 heures, 12 heures et 24 heures après le début d’un traitement par héparine en administration intraveineuse continue, et 6 heures après l’administration de la 2e dose par voie sous-cutanée.
a)Dans les indications thrombose veineuse, embolie pulmonaire et infarctus du myocarde, les doses habituelles de Liquémine varient selon le mode d’administration:
•Perfusion (méthode de choix): injection d’une dose initiale de 5000–10 000 UI, puis perfusion de 20 000 à 30 000 UI/jour.
•Injections intraveineuses répétées: la dose jounralière habituelle est de 40 000–50 000 UI, répartie en quatre à six injections.
Ces directives posologiques ont une valeur indicative. La dose journalière doit être augmentée le premier jour de traitement d’une embolie pulmonaire accompagnée d’un état de choc, en fonction des résultats des tests de laboratoire (par exemple perfusion de 40 000–60 000 UI).
Le suivi du traitement (quatre à six heures après une injection IV) par des tests de laboratoire (temps de thrombine, temps de thromboplastine partielle, temps de thromboplastine partielle activée) permet d’ajuster la posologie selon les besoins individuels. La durée totale du traitement est fonction de la réponse clinique. En règle générale, le traitement par l’héparine est maintenu jusqu’à la stabilisation ou la régression du processus thromboembolique; le traitement anticoagulant est ensuite poursuivi par voie orale (par exemple phenprocoumone) pendant plusieurs semaines à plusieurs mois, en complément de l’héparine pendant les premiers jours.
•Posologie chez l’enfant (enfant >2 mois): au début 50 UI par kg de poids corporel, suivis de 20 UI par kg de poids corporel et par heure.
•Si une perfusion intraveineuse continue n’est pas possible, une administration par voie sous-cutanée (répartir la dose sur 2–3 doses uniques) peut servir d’alternative, sous contrôle étroit du traitement (p. ex. 10 000–12 500 UI d’héparine toutes les 12 heures). Ce médicament n’est pas prévu pour une application sous-cutanée. Il existe d’autres préparations pour les patients pour lesquels une administration sous-cutanée est nécessaire.
b)Après thrombolyse, par exemple par la streptokinase, il est indiqué d’administrer Liquémine en perfusion à la dose de 20 000 UI/jour. Le contrôle du traitement par des tests de laboratoire est indispensable.
2.Prophylaxie de la maladie thromboembolique
Prophylaxie en cas de suspicion ou de risque élevé de thrombose ou d’embolie pulmonaire: les doses sont celles utilisées en thérapeutique. Ce traitement sera administré uniquement deux à quatre jours après une intervention chirurgicale, en raison des risques d’hémorragie postopératoire.
3.Circulation extracorporelle
L’héparinisation est réalisée par l’administration au patient de 150–300 UI de Liquémine par kg de poids corporel en fonction de déterminations exactes de la coagulation. L’héparinisation des conserves de sang se fait par 1500–2000 UI de Liquémine pour 500 ml.
4.Rein artificiel
La posologie de l’héparine se fait en fonction des tests de coagulation, car la coagulation sanguine est souvent perturbée chez ces patients.
5.Hyperlipidémie
Injection de 2500–5000 UI de Liquémine IV deux ou trois fois par semaine pendant plusieurs mois. Cette cure peut être répétée au besoin.

Contre-indications

Liquémine est contre-indiqué lors d’hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients selon la composition, lors de thrombopénie induite par une allergie à l’héparine actuelle ou citée dans les antécédents (thrombopénie induite par l’héparine), lors d’affections allant de pair avec une disposition accrue aux hémorragies (p. ex. diathèse hémorragique, déficit en facteurs de coagulation [exception: coagulopathie de consommation dans la phase d’hypercoagulabilité]), maladies hépatiques, rénales ou pancréatiques sévères, thrombopénie sévère, lors d’affections accompagnées d’une suspicion de lésions du système vasculaire (p. ex. ulcères et tumeurs du système gastrique et/ou intestinal), hypertension artérielle (>105 mm Hg diastolique), hémorragie cérébrale, traumatismes ou interventions chirurgicales au niveau du système nerveux central, opération des yeux, rétinopathies, hémorragies au niveau du corps vitré, anévrisme au niveau d’une artère cérébrale, endocardite bactérienne subaiguë, lors d’avortement imminent, anesthésie spinale, anesthésie épidurale, ponction lombaire.
À cause de sa teneur en alcool benzylique, Liquémine 25 000 UI/5 ml ne doit pas être administré au nouveau-né, notamment au prématuré immature.

Mises en garde et précautions

Suspicion de tumeur maligne à tendance hémorragique, calcul rénal et calcul de l’urètre, alcoolisme chronique.
Éviter les injections IM pendant un traitement par héparine à cause du risque d’hématomes.
Une surveillance soigneuse et un contrôle des paramètres de coagulation sont nécessaires chez le nourrisson, l’enfant et le patient présentant des troubles des fonctions rénale et/ou hépatique; ceci est également valable dans la prophylaxie thromboembolique (traitement à faibles doses).
Chez les patients développant sous héparine des thrombopénies cliniquement pertinentes avec éventuellement une tendance paradoxale additionnelle à développer des thromboses artérielles (ou qui les ont développées), les héparines conventionnelles et de bas poids moléculaire ne doivent être administrées qu’après l’obtention d’un résultat négatif au test d’agrégation plaquettaire in vitro. Liquémine est contre-indiqué lors d’un résultat positif.
Une thrombopénie induite par l’héparine (TIH) s’observe plus souvent sous héparine non fractionnée que sous héparine de bas poids moléculaire. Les anticoagulants représentant une alternative thérapeutique aux patients touchés sont le danaparoïde (un héparinoïde) et la lépirudine (un inhibiteur direct de la thrombine). Le passage aux héparines de bas poids moléculaire est proscrit en raison de la fréquente réactivité croisée.
Chez les patients dont les antécédents laissent suspecter une thrombopénie induite par l’héparine, une alternative thérapeutique à l’héparine non fractionnée doit être prise en considération même lors d’un résultat négatif in vitro au test d’agrégation plaquettaire.
La numération plaquettaire sera réalisée
•avant l’administration d’héparine,
•au jour 1 après le début de l’administration d’héparine et
•ensuite régulièrement tous les 3 à 4 jours durant les 3 premières semaines.
Une surveillance médicale particulièrement attentive est nécessaire:
•pendant la grossesse, notamment en cas d’utilisation prolongée;
•chez le patient âgé, notamment chez la femme;
•lors d’un traitement concomitant par des fibrinolytiques ou des anticoagulants oraux, par des inhibiteurs de l’agrégation plaquettaire et/ou
•par des antagonistes du récepteur de la glycoprotéine IIb/IIIa;
•lors de l’utilisation concomitante de médicaments qui augmentent le taux sérique de potassium. Contrôler la kaliémie chez les patients à risque correspondant (p. ex. les patients diabétiques, présentant une insuffisance rénale, sous médicaments qui augmentent le taux de potassium).
Liquémine 25 000 UI/5 ml: Un flacon perforable de 5 ml contient 30 mg de sodium, ce qui correspond à 1,5 % de l’apport en sodium journalier maximal de 2 g recommandé par l’OMS pour un adulte.
Liquémine 25 000 UI/5 ml contient 10 mg d’alcool benzylique pour 1 ml de solution pour injection/perfusion ou 50 mg d’alcool benzylique par flacon perforable de 5 ml.
L’application intraveineuse d’alcool benzylique a été associée à des effets indésirables graves et à des décès chez des nouveau-nés (agonie respiratoire).
La quantité minimale d’alcool benzylique à laquelle la toxicité se produit n’est pas connue.
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez le nouveau-né (voir «contre-indications»).
Il existe un risque accru chez les enfants en bas âge en raison de l’accumulation.
En raison du risque d’accumulation et de toxicité («acidose métabolique»), il convient d’appliquer de grandes quantités uniquement avec précaution et seulement en cas de nécessité absolue, en particulier chez les personnes présentant une insuffisance hépatique ou rénale et chez les femmes enceintes.
L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.

Interactions

Les substances qui influencent l’agrégation plaquettaire ou la coagulation sanguine sont susceptibles d’entraîner une tendance accrue aux hémorragies (p. ex. acide acétylsalicylique, ticlopidine, clopidogrel, antagonistes du récepteur de la glycoprotéine IIb/IIIa, dipyridamole, dérivés coumariniques, fibrinolytiques, dextrane, traitement par pénicilline hautement dosée).
Une accentuation de l’effet de Liquémine est possible lors de l’administration concomitante d’anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Lors de l’administration concomitante de médicaments basiques, p. ex. les psychotropes tricycliques, les antihistaminiques et la quinine, la formation d’un sel avec l’héparine peut provoquer une perte mutuelle de l’effet des produits administrés.
Une perfusion intraveineuse de nitroglycérine peut provoquer une baisse de l’effet de l’héparine. À l’inverse, après l’arrêt de la nitroglycérine, une élévation soudaine du TTP est possible. Lors d’une perfusion concomitante de nitroglycérine, des contrôles rigoureux du TTP et une adaptation de la dose de l’héparine sont nécessaires.
L’héparine augmente la fraction libre de la lidocaïne, du propranolol et du diazépam par une modification des liaisons aux protéines. La signification clinique de cette observation est incertaine. L’héparine peut induire une accentuation de l’effet de la digitoxine en la déplaçant de ses liaisons aux protéines.
L’administration concomitante d’héparine et de dihydroergotamine peut induire une potentialisation de l’effet de l’héparine.
L’association de l’héparine et de corticoïdes augmente le risque d’hémorragies gastro-intestinales.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
La prudence est de rigueur lors de l’emploi de Liquémine durant la grossesse. Liquémine est contre-indiqué en cas d’avortement imminent (voir «Contre-indications»).
Les études toxicologiques de reproduction chez l’animal ont montré que Liquémine n’entraîne pas de malformations. Parce que Liquémine ne passe pas la barrière placentaire, aucun effet tératogène direct sur le fœtus humain n’est attendu. Lors d’études cliniques, aucune malformation n’a été décrite, mais un risque accru d’accouchement prématuré et de mortinatalité était présent sous traitement par anticoagulants pendant la grossesse. En cas d’indication absolue pendant la grossesse, l’héparine reste toutefois l’anticoagulant de choix (voir «Mises en garde et précautions»).
Accouchement
L’accouchement sous anesthésie péridurale est absolument contre-indiqué chez les femmes enceintes ayant été traitées par l’héparine (voir «Contre-indications»).
Allaitement
Liquémine ne passe pas dans le lait maternel. En conséquence, aucun indice n’existe pouvant suggérer un risque accru pendant l’allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

En raison des effets indésirables éventuels, le produit peut affecter l’aptitude à la conduite et à l’utilisation machines.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité
On observe occasionnellement des hémorragies au cours du traitement par l’héparine, par exemple sous forme d’hématurie, d’hématomes sous-cutanés aux points de pression ou d’injection. Selon leur ampleur, des lésions peuvent subsister dans des cas isolés. Avant chaque injection de Liquémine, il faudra donc rechercher soigneusement d’une part l’apparition éventuelle de saignements dans la région de l’opération, au niveau des loges rénales ainsi qu’à l’endroit où des injections ont été pratiquées, d’autre part la présence d’hématomes aux points de pression (siège, dos).
Pour éviter les hémorragies, il faudra éviter les injections IM pendant le traitement anticoagulant; en revanche, il n’y a pas d’objections à administrer d’autres médicaments en injections SC et encore moins IV. Des saignements insignifiants, en particulier de petits hématomes, n’obligent nullement l’interruption du traitement par l’héparine. Le cas échéant, on peut envisager une réduction de la dose. En présence d’hémorragies graves, il est recommandé d’interrompre l’administration d’héparine et d’attendre que l’effet du médicament diminue. Lors de saignements dangereux, le traitement par l’héparine sera interrompu et l’héparine encore en circulation dans l’organisme sera neutralisée par l’injection de chlorhydrate de protamine (voir «Surdosage»).
Liste des effets indésirables
Les effets indésirables sont rangés par classe de système d’organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante:

Très fréquents

≥ 1/10

Fréquents

≥ 1/100, < 1/10

Occasionnels

≥ 1/1000, < 1/100

Rares

≥ 1/10 000, < 1/1000

Très rares

< 1/10 000

Description d’effets indésirables spécifiques et informations supplémentaires
Les effets indésirables les plus fréquents concernent le système de la coagulation. En fonction de la posologie d’héparine, l’apparition de saignement doit souvent être prise en compte.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquents: saignements au site d’administration, dans la peau et l’hypderme (à l’endroit de la pression) ainsi que dans les muqueuses, hémorragies gastro-intestinales, hémorragies urogénitales comme hématurie ou saignements au niveau des loges rénales. Thrombopénie (détails, voir plus loin dans «Remarques concernant l’apparition d’une thrombopénie»).
Affections hépatobiliaires
Fréquents: élévation du taux des transaminases sériques (ASAT, ALAT) (généralement réversible et sans pertinence clinique).
Très rares: augmentation de la γ-GT ainsi que de la LDH et la lipase (généralement réversible et sans pertinence clinique).
Affections du système immunitaire
Rares: réactions allergiques (urticaire, érythème, nausées/vomissements, prurit, dyspnée, bronchospasme et chute de pression artérielle).
Très rares: choc anaphylactique, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rares: hyperkaliémie et acidose métabolique, notamment chez le patient insuffisant rénal et/ou diabétique.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquents: ostéoporose lors d’un traitement au long cours et à posologie élevée.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rares: priapisme.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnels: réactions tissulaires locales (induration, rougeurs).
Rares: nécrose de la peau.
Très rares: alopécie (réversible).
Remarques concernant l’apparition d’une thrombopénie
On distingue deux formes cliniques: une légère thrombopénie passagère (type I) s’observe plus souvent au début d’un traitement par l’héparine avec un nombre de thrombocytes entre 100 000 et 150 000/µl. Les complications n’apparaissent généralement pas dans ces cas. En conséquence, le traitement peut être poursuivi.
Chez jusqu’à 3 % des patients, une thrombopénie sévère médiée par les anticorps (type II) s’observe avec un nombre de thrombocytes inférieur à 100 000/µl ou avec une chute rapide à un taux inférieur à 50 % du taux initial. Chez les patients non sensibilisés, la chute plaquettaire commence généralement 6 à 14 jours après le début du traitement, chez les patients sensibilisés, elle peut dans certaines conditions débuter en quelques heures. Les complications suivantes peuvent apparaître: thrombose/thromboembolie artérielle et veineuse, coagulopathie de consommation et éventuellement nécrose cutanée au site d’injection, pétéchies, purpura et méléna. L’effet anticoagulant de l’héparine peut s’en trouver réduit (tolérance à l’héparine).
Interrompre immédiatement Liquémine dans un tel cas. De plus, le patient doit être informé qu’à l’avenir, aucun médicament à base d’héparine ne devra lui être administré.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Un surdosage d’héparine entraîne une hypocoagulabilité accrue et augmente le risque d’hémorragie.
Comme mentionné plus haut, la réduction de la dose et l’interruption de l’administration d’héparine constituent les mesures appropriées. Dans les cas graves, on peut recourir au chlorhydrate de protamine pour neutraliser rapidement l’effet de l’héparine (posologie et application, voir l’information professionnelle ou la notice d’emballage correspondante).

Propriétés/Effets

Code ATC: B01AB01
Mécanisme d’action
L’héparine est un mucopolysaccharide hautement O-sulfaté et se compose de glucosamine N-sulfatée et d’acide glucuronique O-sulfaté, reliés par une liaison glycosidique.
Parce qu’elle est fortement chargée négativement, l’héparine forme des complexes avec certaines protéines et modifie ainsi les propriétés biologiques de ces dernières. Cet effet vaut principalement pour l’antithrombine III (AT III), qui est activée par la formation du complexe héparine-antithrombine III.
L’antithrombine III activée inhibe les facteurs de la coagulation XIIa, XIa, Xa, IXa et IIa (thrombine).
Le facteur XIIa est relativement peu sensible, alors que le facteur IIa (thrombine) est particulièrement sensible à l’effet du complexe héparine-AT III.
La vitesse à laquelle l’AT III inactive les facteurs IIa et Xa est déjà accélérée par de faibles doses d’héparine.
Ce phénomène explique l’effet prophylactique de faibles doses d’héparine («low-dose») pour la
prévention des maladies thromboemboliques. L’effet anticoagulant dépend de la concentration en AT III et en fibrinogène.
De plus, de fortes doses d’héparine inactivent la thrombine formée en surplus et empêche ainsi la formation de fibrine à partir de fibrinogène.
L’héparine influence la fonction plaquettaire.
Pharmacodynamique
Aucune donnée
Efficacité clinique
Aucune donnée

Pharmacocinétique

Absorption
La biodisponibilité de l’héparine administrée par voie sous-cutanée est faible et varie grandement. Elle se situe entre 15 et 40 %.
Distribution
L’héparine est largement liée aux protéines plasmatiques. La concentration efficace thérapeutique se situe à 0,6 ± 0,3 UI/ml de plasma, la concentration efficace prophylactique à 0,05–0,2 UI/ml de plasma. Le volume de distribution chez l’adulte s’élève à environ 0,07 l/kg.
Métabolisme/Élimination
Après administration parentérale, l’héparine est éliminée du sang par l’absorption dans le système réticulo-endothélial et elle est scindée dans le foie (héparinases). L’héparine inactive et dépolymérisée est éliminée principalement par l’urine. L’héparine est éliminée aussi bien par filtration glomérulaire que par sécrétion tubulaire. La demi-vie d’élimination interindividuelle varie et se situe entre 30 et 120 minutes.
Cinétique pour certains groupes de patients
Une insuffisance hépatique ou rénale prononcée peut entraîner une accumulation de l’héparine.

Données précliniques

La toxicité aiguë de l’héparine est faible. Des effets ostéoporotiques sont apparus chez le chien lors d’une étude de 6 mois. Les tests de mutagénicité menés in vitro et in vivo n’ont pas montré d’indices parlant pour un potentiel mutagène de l’héparine. Les études sur la toxicologie de la reproduction n’ont montré aucun signe d’effet tératogène ni embryotoxique.

Remarques particulières

Incompatibilités
À cause du risque d’incompatibilités physico-chimiques, Liquémine ne sera pas aspiré dans une seringue avec d’autres médicaments ni administré dans une perfusion. Les solutions de glucose à 5 % et à 10 %, de chlorure de sodium à 0,9 %, de chlorure de sodium à 0,45 % + glucose à 2,5 % et de Ringer sont les mieux indiquées pour la préparation d’une solution perfusable prête à l’emploi.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Les solutions pour perfusion prêtes à l’emploi ne se conservent pas et doivent donc être administrées immédiatement après la préparation.
Délai d’utilisation pour les flacons perforables après ouverture: 5 jours; jeter les restes éventuels de solution après 5 jours.
Remarques concernant le stockage
Conserver hors de portée des enfants, à température ambiante (15°C – 25°C) et dans l’emballage d’origine.
Remarques concernant la manipulation
La dilution de Liquémine se fait normalement en la mélangeant avec une solution perfusable compatible (voir section «Incompatibilités»). Après une dilution correcte, la solution est préparée dans un récipient de perfusion approprié, soigneusement mélangée et administrée à l’aide d'une pompe à perfusion, d’une poche de perfusion ou d’une seringue stérile.

Numéro d’autorisation

15159 (Swissmedic)

Présentation

Liquémine 25 000 UI/5 ml: boîtes contenant 5 flacons perforables de 5 ml. [B]

Titulaire de l’autorisation

Drossapharm SA, Bâle.

Mise à jour de l’information

Avril 2023

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