Grossesse / AllaitementAucune étude n’a été menée avec l’étanercept chez la femme enceinte.
À l’aide d’un registre de grossesse sur l’étanercept, les taux de malformations congénitales sévères chez les nourrissons nés vivants de mères atteintes de maladies rhumatismales et de psoriasis qui avaient été traitées par l’étanercept pendant le premier trimestre (n=319) ont été comparés à ceux de mères qui n’avaient pas été traitées par l’étanercept pendant la grossesse (n=144). L’odds ratio global ajusté pour les malformations congénitales sévères était de 2.77 (IC à 95% 1.04-7.35), et de 2.49 (IC à 95% 0.92-6.68) lorsque les lésions chromosomiales ou les dommages génétiques connus avaient été exclus. Les résultats n’ont indiqué aucune augmentation des taux de légères malformations congénitales et aucun profil de malformations sévères ou légères. En outre, aucune augmentation des taux de troubles de croissance intra-utérine ou post-natales ou de développement postnatal retardé n’a été observée.
Des études de toxicité sur la reproduction réalisées chez le rat et le lapin n'ont pas mis en évidence de dommage pour le fœtus ou pour le rat nouveau-né qui serait dû à l'étanercept. Il n'existe pas de données précliniques disponibles sur la toxicité péri- et postnatale de l'étanercept, ni sur les effets de l'étanercept sur la fertilité et la fonction reproductrice générale.
L’étanercept ne doit pas être administré pendant la grossesse sauf en cas de nécessité absolue. Il convient d’informer les femmes en âge de procréer d’éviter une grossesse pendant un traitement par l’étanercept.
Il a été signalé que, suite à son administration sous-cutanée, l'étanercept était excrété dans le lait maternel. Du fait que les immunoglobulines, comme de nombreux médicaments, peuvent être excrétées dans le lait maternel, il convient d’arrêter soit l’allaitement soit le traitement.
|