Mises en garde et précautionsL'apomorphine doit être uniquement administrée avec précaution chez les patients atteints d'affections rénales, pulmonaires ou cardio-vasculaires ainsi que chez les patients sujets aux nausées et aux vomissements. Une prudence particulière est à observer au début du traitement chez les patients âgés et/ou affaiblis.
Etant donné que l'apomorphine peut entraîner une hypotension, même après traitement préalable par la dompéridone, le médicament doit être administré avec une prudence particulière aux patients atteints d'affections cardiaques ou prenant des médicaments vaso-actifs (p.ex. antihypertenseurs), notamment chez les patients présentant déjà une hypotension orthostatique.
Des cas d'anémie hémolytique ont été signalés chez les patients traités par la lévodopa et l'apomorphine. Des examens hématologiques doivent être effectués régulièrement chez les patients pendant un traitement par la lévopoda lorsqu'ils prennent concomitamment de l'apomorphine.
La prudence s'impose lorsque APO-go 100 mg / 20 ml est associé à d'autres médicaments, notamment lorsque ceux-ci ont une marge thérapeutique étroite (voir «Interactions»).
Une maladie de Parkinson avancée s'accompagne de problèmes neuropsychiatriques chez de nombreux patients. Il existe des indices d'une potentialisation des troubles neuropsychiatriques dus à l'apomorphine chez certains patients. Par conséquent, une prudence particulière s'impose lorsque l'apomorphine est utilisée chez de tels patients.
De la somnolence due à l'apomorphine a été observée; d'autres agonistes de la dopamine peuvent déclencher des crises de sommeil, en particulier chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Il convient d'inviter les patients à être particulièrement prudents lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines pendant le traitement par l'apomorphine. Les patients atteints de somnolence doivent s'abstenir de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines. Dans ce cas, une diminution de la posologie ou l'arrêt du traitement peuvent être envisagés.
Les patients doivent être surveillés régulièrement quant au développement de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et les personnes qui s'occupent d'eux doivent être prévenus que des symptômes comportementaux de troubles du contrôle des impulsions, y compris dépendance au jeu/jeu pathologique, libido accrue, hypersexualité, dépenses ou achats compulsifs, consommation compulsive et incontrôlée de nourriture, peuvent survenir. Une réduction de la dose ou un arrêt progressif du traitement doivent être envisagés si de tels symptômes se développent.
Des indurations et des nodules, qui évoluent normalement de façon asymptomatique, peuvent se développer au site d'injection. Ils peuvent persister après un traitement au long cours et entraîner des rougeurs et une sensibilité. Des biopsies de la peau de tels patients ont révélé une infiltration du tissu adipeux sous-cutané. Il convient de veiller à ce que les zones lésées ne s'infectent pas. Du prurit peut se manifester au site d'injection. Ces manifestations sous-cutanées locales peuvent être parfois réduites en alternant les sites des injections. Une réduction peut être éventuellement obtenue par un traitement ultrasonique (si disponible) dans la zone du nodule ou de l'induration.
Etant donné que l'apomorphine, en particulier à hautes doses, peut entraîner un allongement de l'intervalle QT, la prudence s'impose chez les patients présentant un risque de torsades de pointes et chez ceux qui prennent concomitamment des médicaments qui peuvent entraîner un allongement de l'intervalle QT.
En cas d'utilisation en association avec la dompéridone, les facteurs de risque doivent être évalués soigneusement chez chaque patient avant le début du traitement. Cela doit être fait avant le début du traitement et pendant le traitement. Les facteurs de risque importants comprennent les affections cardiaques sous-jacentes telles que l'insuffisance cardiaque congestive, l'insuffisance hépatique sévère ou les déséquilibres électrolytiques significatifs. De plus, un traitement ayant un effet possible sur l'équilibre électrolytique, le métabolisme par le CYP3A4 ou l'intervalle QT doit être évalué. La surveillance d'un effet sur l'intervalle QTc est recommandée. Un ECG doit être réalisé aux moments suivants:
·Avant le traitement par la dompéridone;
·Pendant la phase d'instauration du traitement;
·Lorsqu'il est cliniquement indiqué par la suite.
Le patient doit être informé qu'il doit signaler les symptômes cardiaques éventuels incluant palpitations, syncope ou présyncope. Ils doivent également signaler les modifications cliniques susceptibles d'entraîner une hypokaliémie telles que gastro-entérite ou instauration d'un traitement diurétique.
Lors de chaque consultation, les facteurs de risque doivent être réévalués.
Un syndrome de dysrégulation dopaminergique (SDD) a été observé chez certains patients sous traitement par APO-go 100 mg / 20 ml. Il s'agit d'un trouble de dépendance qui conduit à une consommation excessive de ce médicament ou d'autres médicaments dopaminergiques. Avant l'instauration du traitement, les patients et les soignants doivent être avertis du risque potentiel de développer un SDD (voir aussi «Effets indésirables»).
L'APO-go 100 mg / 20 ml solution pour perfusion en seringue préremplie contient du disulfite de sodium (E 223) qui peut provoquer dans certains cas rares des réactions allergiques et des spasmes bronchiques graves.
L'APO-go 100 mg / 20 ml solution pour perfusion dans une cartouche contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 1 cartouche à 20 ml de solution pour perfusion, c.-à-d. qu'il est essentiellement « sans sodium ».
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