Données précliniquesIl n'a pas été mis en évidence de réponse anaphylactique par dégranulation des mastocytes lors de l'administration de Xolair chez les singes Cynomolgus adultes et juvéniles.
Toutes les études d'administration d'omalizumab chez le singe ont montré la présence de complexes d'anticorps IgEomalizumab circulants, sans pour autant qu'une réaction de complexes immuns puisse être détectée dans un organe quelconque (même dans les reins). Les complexes omalizumab-IgE ne peuvent pas se lier au complément ni développer de cytotoxicité dépendante du complément.
Des anticorps dirigés contre l'omalizumab ont été détectés chez certains singes après administration sous-cutanée ou intraveineuse. Après l'administration d'une protéine hétérologue, on pouvait s'attendre à un tel effet. Certains animaux n'ont pas pu être évalués à cause de concentrations sériques d'omalizumab trop élevées, de taux d'IgE élevés, ou les deux à la fois. Pendant toute la durée du traitement lors de l'étude, les animaux ont présenté des concentrations sériques d'omalizumab élevées, et il n'y a pas eu de toxicité manifeste suite à la présence des anticorps antiomalizumab.
Les études de distribution tissulaire menées chez le singe Cynomolgus n'ont pas montré d'absorption spécifique de l'omalizumab marqué à l'l125 par un organe ou un tissu quelconque.
Dans les études réalisées chez la souris et le singe, les complexes omalizumab-IgE ont été éliminés par interaction avec les récepteurs Fcγ dans le SRE, avec des taux de dégradation généralement plus rapides que la clairance des IgG.
Toxicité à long terme (ou toxicité en cas d'administration répétée)
Chez les singes (aussi bien adultes que juvéniles), l'administration à long terme de l'omalizumab à des doses allant jusqu'à 250 mg/kg (dose clinique maximale autorisée pour l'asthme ou l'UCS selon les recommandations: 15 mg/kg) a été bien tolérée, à l'exception d'une diminution dose-dépendante des plaquettes chez plusieurs primates ayant une concentration sérique généralement supérieure à la dose maximale d'exposition chez l'homme lors d'études cliniques pivots. Les singes juvéniles ont été plus sensibles aux effets sur les thrombocytes que les singes adultes. Par ailleurs, une hémorragie aiguë et une inflammation ont été observées au site d'injection chez le singe Cynomolgus. Ces événements sont liés à une réponse immune localisée en réponse à des administrations répétées d'une protéine hétérologue par voie sous-cutanée.
Carcinogénicité
Aucune étude conventionnelle de carcinogénicité n'a été conduite avec l'omalizumab.
Toxicité sur la reproduction
Dans les études de reproduction conduites chez le singe Cynomolgus, des doses sous-cutanées d'omalizumab allant jusqu'à 75 mg/kg par semaine (rapport d'exposition augmenté d'un facteur 17 environ par rapport à la DMRH sur une période de 4 semaines) n'ont pas provoqué de toxicité maternelle, d'embryotoxicité ou de tératogénicité en cas d'administration pendant toute la durée de l'organogenèse et il n'a pas été mis en évidence d'effets délétères sur la croissance fœtale ou néonatale en cas d'administration pendant la gestation, pendant la mise bas et pendant l'allaitement.
L'excrétion d'omalizumab dans le lait de singe Cynomolgus soumis à des administrations sous-cutanées de 75 mg/kg/semaine a été étudiée. Le taux sérique d'omalizumab chez le nouveau-né après exposition in utero et 28 jours d'allaitement était entre 11 et 94% du taux sérique de la mère. Les taux d'omalizumab retrouvés dans le lait ont représenté 0.15% de la concentration sérique maternelle.
Fertilité
On ne dispose d'aucune donnée concernant l'influence de l'omalizumab sur la fertilité chez l'être humain. Au cours des études non cliniques spécialement conçues pour évaluer la fertilité, y compris des essais concernant l'accouplement, aucun trouble de la fertilité masculine ou féminine n'a été constaté après l'administration de doses répétées d'omalizumab allant jusqu'à 75 mg/kg.
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