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Information professionnelle sur Adcetris®:Takeda Pharma AG
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Mises en garde et précautions

Leucoencéphalopathie multifocale progressive
Une réactivation du virus John Cunningham (virus JC) susceptible de provoquer une leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) et le décès peut se produire chez les patients traités par brentuximab védotine. Une LEMP a été rapportée chez des patients traités par ce principe actif après avoir reçu plusieurs autres chimiothérapies antérieurement. La LEMP est une maladie démyélinisante rare du système nerveux central qui résulte de la réactivation du virus JC latent et qui est souvent fatale.
Une surveillance étroite des patients s'impose afin de détecter l'apparition ou l'aggravation de tout signe ou symptôme neurologique, cognitif ou comportemental pouvant évoquer une LEMP. Toute suspicion de LEMP impose l'arrêt de l'administration de brentuximab védotine. Le diagnostic d'une LEMP repose sur un examen neurologique, une IRM du cerveau avec utilisation de gadolinium, un dosage de l'ADN du JCV dans le liquide céphalo-rachidien ou une biopsie cérébrale avec mise en évidence du virus JC. Une PCR du JCV négative n'exclut pas une LEMP. Des examens complémentaires peuvent être justifiés si un diagnostic alternatif ne peut pas être établi. L'arrêt définitif de l'administration des doses de brentuximab védotine s'impose si le diagnostic de LEMP est confirmé.
Le médecin devra être particulièrement attentif à l'apparition de symptômes évocateurs d'une LEMP que le patient pourrait ne pas remarquer (p.ex. symptômes cognitifs, neurologiques ou psychiatriques).
Pancréatite
Une pancréatite aiguë a été observée chez des patients traités par brentuximab védotine et des cas de décès ont été rapportés. Il convient de surveiller étroitement les patients à la recherche de symptômes d'une pancréatite aiguë et de faire un bilan comportant le dosage de l'amylase et de la lipase sériques, voire de faire une échographie ou une IRM. En cas de suspicion d'une pancréatite aiguë, le traitement par brentuximab védotine doit être interrompu. Si le diagnostic de pancréatite est confirmé, le traitement par brentuximab védotine doit être arrêté.
Infections graves et infections opportunistes
Le CD30 étant exprimé sur les lymphocytes T et B activés et ceux-ci pouvant donc être détruits dans le cadre du traitement, il existe un risque accru d'infection. Des infections survenant en même temps qu'une neutropénie de grade 3 et 4 ont été constatées. Des infections graves de type pneumonie, bactériémie à staphylocoques, septicémie/choc septique (y compris des cas d'évolution fatale) et Herpes zoster ainsi que des infections opportunistes de type pneumonie à Pneumocystis jiroveci et candidose buccale ont été rapportées chez des patients traités par brentuximab védotine. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant le traitement afin de détecter toute éventuelle infection grave et opportuniste.
Réactions liées à la perfusion
Des réactions liées à la perfusion (RLP), immédiates et retardées, ainsi que des réactions anaphylactiques ont été rapportées.
Une surveillance étroite des patients s'impose pendant et après la perfusion. La survenue d'une réaction anaphylactique doit motiver un arrêt immédiat et définitif de l'administration du brentuximab védotine et l'instauration d'un traitement médical approprié.
La survenue d'une RLP doit motiver l'interruption de la perfusion et l'instauration de mesures médicales appropriées. Une reprise de la perfusion à un débit plus faible est possible après la résolution des symptômes.
Les patients qui ont présenté dans leurs antécédents une RLP doivent recevoir une prémédication lors des perfusions suivantes. La prémédication pourra inclure du paracétamol, un antihistaminique et un corticostéroïde.
Les RLP sont plus fréquentes et plus sévères chez les patients présentant des anticorps dirigés contre brentuximab védotine (voir rubrique «Effets indésirables»).
Toxicité pulmonaire
Des cas de toxicité pulmonaire, y compris de pneumonite, de maladie pulmonaire interstitielle et de syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA), en partie d'issue fatale, ont été rapportés chez des patients traités par brentuximab védotine. Bien qu'aucun lien de causalité n'ait pu être établi avec brentuximab védotine, le risque de toxicité pulmonaire ne peut pas être exclu. En cas d'apparition ou d'aggravation de symptômes (p.ex. toux, dyspnée), il convient de faire une évaluation diagnostique immédiate et de traiter les patients conformément aux bonnes pratiques médicales. L'arrêt de l'administration de brentuximab védotine doit être envisagé pendant cette évaluation et jusqu'à l'amélioration des symptômes.
Syndrome de lyse tumorale
Des cas de syndrome de lyse tumorale (SLT) ont été rapportés sous Adcetris. Les patients présentant une prolifération tumorale rapide et une masse tumorale élevée présentent un risque accru de développer ce syndrome. Ces patients doivent être étroitement surveillés et traités conformément aux recommandations de bonnes pratiques médicales. Le traitement peut inclure une réhydratation intensive, une surveillance de la fonction rénale, une correction des déséquilibres électrolytiques, un traitement hypo-uricémiant et un traitement symptomatique.
Neuropathie périphérique (sensitive/motrice)
Le traitement par brentuximab védotine peut provoquer une neuropathie périphérique tant sensitive que motrice. Il s'agit le plus souvent d'une maladie de grade 1 ou 2. La neuropathie périphérique induite par brentuximab védotine est généralement un effet de l'exposition cumulée au médicament et est dans la plupart des cas réversible (voir rubrique «Effets indésirables»).
Les patients doivent être surveillés pour détecter tout symptôme de neuropathie; de tels symptômes sont par exemple: hypoesthésies, hyperesthésies, paresthésies, gêne, sensation de brûlure, douleur neuropathique ou faiblesse. L'apparition ou l'aggravation d'une neuropathie périphérique peut justifier un report de la perfusion suivante, une réduction de la dose de brentuximab védotine ou un arrêt du traitement (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi»).
Les patients présentant une polyneuropathie préexistante ont été exclus de l'étude pivot évaluant le traitement de patients atteints de la maladie de Hodgkin à un stade avancé et non traités précédemment. Aucune donnée n'est donc disponible sur la neurotoxicité d'une association d'Adcetris et de vinblastine. Lorsqu'une polyneuropathie était apparue lors de l'étude pivot, cette neuropathie était partiellement irréversible. Adcetris-AVD ne doit donc pas être utilisé chez ces patients.
Toxicité hématologique, y compris neutropénie fébrile
Une anémie de grade 3 ou 4, une thrombopénie et une neutropénie prolongée (≥1 semaine) de grade 3 ou grade 4 peuvent survenir au cours du traitement par brentuximab védotine. Des cas de neutropénie fébrile (fièvre d'origine indéterminée sans infection documentée cliniquement ou microbiologiquement, avec un nombre de granulocytes neutrophiles <1,0× 109/l, une fièvre ≥38,5°C) ont été signalés au cours du traitement par brentuximab védotine. Une numération de la formule sanguine complète doit être réalisée avant l'administration de chaque dose. Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter une fièvre et doivent être traités conformément aux recommandations de bonnes pratiques médicales en cas de neutropénie fébrile. En cas de neutropénie de grade 3 ou de grade 4, se reporter à la rubrique «Posologie/Mode d'emploi». Une prophylaxie primaire par G-CSF est recommandée chez tous les patients dès la première dose lorsque brentuximab védotine est utilisé en association à une chimiothérapie.
Syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique
Des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et de nécrolyse épidermique toxique (NET) sont aussi survenus au cours du traitement par brentuximab védotine. Des cas d'évolution fatale ont également été décrits. La survenue d'un SSJ ou d'une NET impose l'arrêt du traitement et l'instauration d'un traitement approprié.
Toxicité accrue en cas d'insuffisance rénale sévère
La fréquence des effets secondaires de degré ≥3 et des décès chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère était plus élevée que chez les patients présentant une fonction rénale normale. En raison de l'exposition accrue à la monométhylauristatine E (MMAE), des effets secondaires peuvent survenir plus fréquemment chez les patients atteints d'insuffisance rénale de degré ≥3 que chez les patients présentant une fonction rénale normale. Évitez l'utilisation d'Adcetris chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
Toxicité accrue en cas d'insuffisance hépatique modérée ou sévère
La fréquence des effets secondaires de degré ≥3 et des décès chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée et sévère était plus élevée que chez les patients présentant une fonction hépatique normale. Évitez l'utilisation d'Adcetris chez les patients présentant un trouble de la fonction hépatique modéré (Child-Pugh B) ou sévère (Child-Pugh C) (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi» et «Pharmacocinétique»).
Hépatoxicité
Des taux élevés d'alanine aminotransférase (ALAT) et d'aspartate aminotransférase (ASAT) ainsi que des cas graves d'hépatotoxicité, en partie d'évolution fatale, ont été décrits. Les cas graves d'hépatotoxicité sont survenus chez des patients atteints de maladies hépatiques préexistantes, de maladies associées ou chez des patients prenant des médicaments connus pour avoir un potentiel hépatotoxique. Il convient de contrôler régulièrement la fonction hépatique chez les patients recevant brentuximab védotine. Chez les patients présentant une hépatotoxicité, un report des doses, une modification de la posologie ou un arrêt du traitement par brentuximab védotine doivent être envisagés.
Complications gastro-intestinales
Des complications gastro-intestinales (GI), incluant une occlusion, un iléus, une entérocolite, une colite neutropénique, une érosion, un ulcère, une perforation et des hémorragies, en partie d'issue fatale, ont été rapportées chez des patients traités par brentuximab védotine. Certains cas de perforation GI ont été signalés chez des patients présentant une atteinte gastro-intestinale du lymphome sous-jacent. En cas d'apparition ou de détérioration de symptômes gastro-intestinaux, il convient de faire une évaluation diagnostique immédiate et d'instaurer un traitement approprié.
Hyperglycémie
Au cours des essais cliniques, des cas d'hyperglycémie ont été rapportés chez des patients ayant un indice de masse corporelle (IMC) élevé, avec ou sans antécédent de diabète sucré. La glycémie doit cependant être étroitement surveillée chez tout patient présentant un événement hyperglycémique. Un traitement antidiabétique doit être administré au besoin.
Influence sur la reproduction
Dans les études précliniques, brentuximab védotine a été associé à une toxicité testiculaire et pourrait modifier la fertilité masculine (voir rubrique «Données précliniques»). Il faut donc recommander aux hommes traités par Adcetris de faire congeler des échantillons de sperme avant le traitement et de ne pas concevoir d'enfant pendant le traitement et les 6 mois suivant l'administration de la dernière dose.
Teneur en sodium
Ce médicament contient 13,2 mg de sodium par flacon, ce qui correspond à 0,7% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte.

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