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Information professionnelle sur Seasonique, Comprimés pelliculés:Labatec Pharma SA
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Interactions

Afin de connaître les éventuelles interactions, il est recommandé de consulter également l'information professionnelle des médicaments co-administrés.
Interactions pharmacocinétique
Influence d'autres médicaments sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux
Inducteurs enzymatiques
Des interactions peuvent survenir avec des médicaments induisant les enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles, à une diminution de l'effet contraceptif et à des saignements intermenstruels. Ceci vaut par exemple pour les barbituriques, le bosentan, la carbamazépine, le felbamate, le modafinil, l'oxcarbazépine, la phénytoïne, la primidone, la rifabutine, la rifampicine et le topiramate ainsi que pour les médicaments contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Une induction enzymatique peut déjà être observée après quelques jours et peut persister pendant 4 semaines ou plus après l'arrêt de ces médicaments. Les femmes traitées sur une courte période par un de ces médicaments doivent provisoirement utiliser une méthode de contraception non hormonale supplémentaire ou choisir une autre méthode contraceptive. La méthode contraceptive barrière doit être poursuivie pendant toute la prise concomitante des médicaments et encore pendant 28 jours après l'arrêt du traitement. Lorsque la prise concomitante d'autres médicaments dure au-delà de la fin de l'emballage du CHC, il faut passer immédiatement dès la fin de la prise des comprimés pelliculés roses à l'emballage suivant, c'est-à-dire qu'il ne faut pas prendre les comprimés pelliculés blancs.
En cas de traitement de longue durée avec des médicaments qui entraînent une induction enzymatique hépatique, il convient d'utiliser des méthodes contraceptives alternatives.
On sait en outre que différents inhibiteurs de la protéase du VIH/VHC (p. ex le bocéprévir, le télaprévir) et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p.ex. l'éfavirenz, la névirapine) peuvent entraîner une baisse ou une augmentation des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs. Ces modifications peuvent être cliniquement pertinentes dans certains cas.
Les inhibiteurs des protéases en particulier, tels que le ritonavir, l'amprénavir ou le nelfinavir (y compris leurs associations) sont connus comme étant des inhibiteurs puissants du CYP3A4, mais en cas de co-administration avec des hormones stéroïdiennes, ils peuvent entraîner une induction enzymatique et provoquer une baisse des concentrations plasmatiques en estrogènes et progestatifs.
Inhibiteurs enzymatiques
Les médicaments inhibant les enzymes hépatiques (par ex. les antifongiques azolés, les antibiotiques macrolides, le cobicistat, quelques inhibiteurs de l'HMG-CoA-réductase) ainsi que le jus de pamplemousse peuvent augmenter les taux plasmatiques des estrogènes et entraîner des effets indésirables plus nombreux.
Lorsqu'elles étaient administrées en même temps qu'un contraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d'éthinylestradiol, des doses d'étoricoxib comprises entre 60 et 120 mg/jour ont entraîné une multiplication des concentrations plasmatiques d'éthinylestradiol par un facteur situé entre 1,4 et 1,6. La pertinence clinique de ces modifications n'est pas connue. Toutefois, il faudra tenir compte de cette interaction lors du choix d'un contraceptif (c'est-à-dire pour la détermination de la dose d'estrogène).
Interférence avec le métabolisme entéro-hépatique
En cas de prise simultanée et sur une courte durée (jusqu'à 10 jours) d'antibiotiques qui n'interagissent pas avec le système enzymatique du CYP3A4, aucune interaction pharmacocinétique n'est à prévoir. Il est cependant nécessaire d'avertir la patiente que dans certains cas, la maladie (par ex. maladie vénérienne) contre laquelle l'antibiotique est utilisé peut nécessiter en complément l'utilisation d'une méthode contraceptive barrière.
En cas de co-médication de longue durée avec des antibiotiques (par ex. en cas d'ostéomyélite ou de borréliose), les données d'interaction actuellement disponibles sont insuffisantes. Pour exclure avec certitude toute grossesse, il est dans de tels cas recommandé d'utiliser en complément une méthode contraceptive barrière pendant la durée de l'antibiothérapie et pendant les 7 jours qui suivent la fin de ce traitement.
En cas d'apparition de diarrhées et/ou de vomissements sous traitement antibiotique, se référer aux indications dans le paragraphe «Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux» dans la rubrique «Posologie/Mode d'emploi».
Influence des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique d'autres médicaments
Les contraceptifs hormonaux peuvent, par différents mécanismes d'interaction, influer également sur la pharmacocinétique de certains autres médicaments. Ils peuvent inhiber les enzymes hépatiques microsomales ou induire la conjugaison hépatique, en particulier la glucuroconjugaison. Les concentrations plasmatiques ou tissulaires d'autres médicaments peuvent par conséquent être soit augmentées (par ex. la cyclosporine) soit diminuées (par ex. la lamotrigine, voir ci-dessous). Par ailleurs, l'effet pharmacologique des groupes médicamenteux suivants peut également être influencé: analgésiques, antidépresseurs, antidiabétiques, antimalariques, certaines benzodiazépines, certains bêtabloquants, corticostéroïdes et anticoagulants oraux. Les modifications des taux plasmatiques résultant de ces interactions ne sont pas toujours cliniquement pertinentes.
Il faudra éventuellement augmenter la dose d'hormone thyroïdienne chez les femmes suivant une thérapie de substitution des hormones thyroïdiennes, car la concentration de la globuline fixant la thyroxine est augmentée lors de l'utilisation d'un CHC.
Lamotrigine
Une étude sur l'interaction avec la lamotrigine, un antiépileptique, et un contraceptif oral combiné (0,03 mg d'éthinylestradiol/0,15 mg de lévonorgestrel) a montré une hausse significative de la clairance de la lamotrigine et une diminution significative des taux plasmatiques de lamotrigine lorsque ces médicaments sont administrés en même temps. Une telle diminution des concentrations plasmatiques peut s'accompagner d'une réduction du contrôle des crises. On ignore cependant dans quelle mesure ces résultats sont transposables à d'autres contraceptifs combinés. Toutefois, on peut partir du principe que ces préparations présentent un profil d'interactions comparable.
Lorsqu'un traitement par Seasonique est nouvellement instauré chez une patiente prenant de la lamotrigine, une adaptation de la dose de lamotrigine peut donc être nécessaire, et les concentrations de lamotrigine devraient être surveillées étroitement au début du traitement. En l'occurrence, il peut y avoir une hausse significative du taux de lamotrigine (selon les cas jusqu'à un niveau toxique) lors de l'arrêt de la prise du contraceptif hormonal.
Interactions dont le mécanisme est inconnu
Dans les études cliniques, une augmentation de l'ALT à plus de 5 fois la limite supérieure de la normale [LSN]) a été observée significativement plus souvent lors de l'utilisation concomitante de CHC contenant de l'éthinylestradiol et de l'association de principes actifs ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et dasabuvir (avec ou sans ribavirine), que chez les patientes qui avaient été traitées exclusivement avec des principes actifs antiviraux. Une augmentation similaire des transaminases a aussi été observée lors de l'utilisation de médicaments antiviraux contre le VHC contenant l'association de principes actifs glécaprévir/pibrentasvir et sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir. La prise de Seasonique doit donc être arrêtée avant l'instauration d'un traitement contenant une telle association d'antiviraux (voir également «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).

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