Données précliniquesToxicité lors d'une administration répétée
Les résultats obtenus à partir de recherches portant sur l'administration répétée de l'association atovaquone/chlorhydrate de proguanil ont incriminé le proguanil. Cependant, étant donné que le proguanil a déjà été utilisé – sur une grande échelle, en toute sécurité et à une posologie comparable à celle de Malarone – dans la prévention et le traitement du paludisme, ces résultats ont une portée clinique minime.
Mutagénicité
Les tests de mutagénicité avec l'atovaquone et le chlorhydrate de proguanil n'ont révélé aucun indice évoquant une activité mutagène de l'une ou l'autre des substances.
On ne dispose pas de résultats obtenus à partir de tests de mutagénicité et portant sur l'association des deux principes actifs.
Le cycloguanil, métabolite actif du proguanil, fournit des résultats négatifs dans le test d'Ames et positifs dans le test de lymphomes et le test du micronucleus chez la souris. L'effet mutagène du cycloguanil (un antagoniste du dihydrofolate) observé dans ces deux tests peut être significativement réduit, voire entièrement éliminé, par l'administration d'acide folique.
Carcinogénicité
Les études de carcinogénicité réalisées avec l'atovaquone chez la souris ont révélé une incidence accrue d'adénomes et carcinomes hépatocellulaires – sans que le «No Adverse Effect Level», c'est-à-dire la dose maximale à laquelle cet effet indésirable n'a pas encore été observé, soit établi. Les études effectuées chez le rat n'ont pas fourni de résultats comparables. Ceux obtenus chez la souris relèvent semble-t-il d'une sensibilité propre à la souris et peuvent donc être considérés comme non pertinents au niveau clinique.
Les études de carcinogénicité effectuées avec le proguanil seul n'ont révélé aucun indice évoquant une carcinogénicité, ni chez la souris ni chez le rat.
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